Un pays en état de mort cérébrale.
L’Ukraine : Étranglement démographique ?
samedi 2 décembre 2023, par Lionel Labosse
Il y a quelques jours a circulé sur Telegram la pyramide des âges de l’Ukraine en janvier 2023. J’ai d’abord cru que c’était une infox, mais j’ai retrouvé ce document sur l’article de Wikipédia en anglais, car la version française n’était pas encore mise à jour. Cela m’a paru édifiant, et comme j’ai cherché en vain une analyse de ce point de vue démographique chez les principaux commentateurs du conflit russo-otanien sur le territoire de la future ex-Ukraine, je me lance modestement [1]. Il est bien évident que je ne suis absolument pas formé à ce type d’analyse, donc ce qui suit n’est qu’hypothèses de béotien, à prendre avec des pincettes, et je prie les lecteurs qui auraient des compétences en la matière de me communiquer leurs remarques ; je modifierai l’article en conséquence. Quand j’ai présenté cette pyramide à mes étudiants dans le cadre de ma rubrique « Former l’esprit critique », pas un seul d’entre eux n’a su reconnaître une pyramide des âges. Pourtant pour les gens de ma génération c’était un type de documents couramment étudiés en classe. Mais apprendre n’est plus la priorité de l’école…
L’arbre pourrissant par la base
J’analyserai cette pyramide de haut en bas. De loin, cette pyramide a plutôt l’air d’un arbre pourrissant par la base. Des bûcherons sont en train de l’attaquer à la hache des deux côtés pour l’abattre. En gros, plus le temps va passer, plus l’Ukraine sera un Ehpad sans jeunes pour soigner les vieux. La seule solution sera de compenser l’étranglement des classes jeunes par une immigration massive depuis les pays qui, comme l’Algérie, ont toujours une forme pyramidale, tout en repoussant à l’infini l’âge de la retraite, à moins que Big Pharma n’invente la pilule miracle qui repousse la ménopause ! Le « grand remplacement » prend ici une forme graphique : un copié-collé de la base des pyramides des pays pauvres vers les hanches de celles des pays riches.
Déficit d’hommes de plus de 45 ans
Tout d’abord, la pyramide est datée 2023, ce qui veut dire qu’elle est basée sur des données de février 2022, et ne prend donc pas du tout en compte les conséquences de la guerre, qui a commencé à cette date. Cependant, les trois régions annexées par la Russie ont été ôtées, comme le précise ce commentaire de Wikipédia : « Les données et les estimations après février 2022 font l’objet de corrections considérables en raison des effets de la guerre, de l’émigration et de l’incapacité des autorités à recueillir des données démographiques fiables et à jour. » Pour tout cet article, il faut avoir à l’esprit qu’il y a de grandes incertitudes, comme le révèle Xavier Moreau dans son Bulletin N° 162 du 1er décembre 2023 (vers 44’). Il évoque une rumeur sur 1 200 000 morts dans l’armée ukrainienne, qui lui semble (et moi aussi) impossible, et cite le chiffre plus réaliste de 125 000 morts donné par les Russes, qui lui semble sous-estimé. Puis il évoque une moyenne d’âge hallucinante de 54 ans dans certaines unités de l’armée ukrainienne. Je rappelle aussi le chiffre donné au début d’une vidéo de Bertrand Scholler du 12 novembre 2023 « l’opération spéciale dans le Donbass. Bertrand Scholler déclare en effet « 400 000 soldats ukrainiens ont perdu la vie », et il ne cite pas la source avec précision. Or le chiffre correspond en fait au total des morts ET des blessés. Cela serait de mon point de vue impossible pour la démographie de l’Ukraine, selon cette pyramide des âges. En effet il y aurait actuellement 36 millions d’Ukrainiens, avec un déficit de jeunes. 400 000 morts cela aurait fait 1 ukrainien sur 90, enfants, femmes, vieillards compris. C’est purement impossible, comme le chiffre mentionné par Xavier Moreau. Je cite l’article de Wikipédia Invasion de l’Ukraine par la Russie qui lui-même ne fait que citer des articles dont il donne les liens pour que l’on puisse vérifier : « Le 21 août 2023, The New York Times indique que d’après des officiels américains cités sous le couvert de l’anonymat, les pertes militaires s’établiraient à 200 000 hommes pour les Ukrainiens, dont 70 000 tués, et 300 000 pour les Russes, dont 120 000 tués. »
Bref, sachant tout cela, le déficit d’hommes de plus de 45 ans me semble simple à expliquer par d’une part l’alcoolisme, d’autre part l’immigration plutôt masculine après la chute du communisme et le démantèlement de l’URSS.
Étranglement autour de l’âge de 22 ans
Le point le plus étonnant de la pyramide est cet étranglement autour de l’âge de 22 ans, aggravé par un surplus masculin qui semble incompréhensible dans les circonstances actuelles. Ce déficit existe aussi, mais moins marqué, dans nos pyramides témoin, Russie (2023), France (2023) et Algérie (2020).
Le déficit de la démographie ukrainienne autour de 22 ans n’est pas imputable à la guerre puisque les données datent de février 2022, et bien sûr on ne pourra faire un bilan que plusieurs années après la fin de la guerre (ne serait-ce que pour attendre une évaluation raisonnable des « morts des suites de leurs blessures », comme dans toutes les guerres). On trouvait déjà ce creux dans les pyramides plus anciennes que l’on peut retrouver sur la version française de l’article. Le déficit drastique de ces classes d’âge, avec un déficit encore plus important côté femmes, peut s’expliquer à mon avis d’une part par une nouvelle émigration massive des jeunes depuis les années 2000, d’autre part par une modification de cette émigration. La réputation des femmes russes et ukrainiennes dans les agences matrimoniales occidentales et notamment françaises n’est pas un mythe, et cela doit correspondre à une émigration massive. Vous trouverez des centaines de liens spécialisés, dont témoigne cet article.
Alors n’étant pas spécialiste, j’ignore totalement certains points techniques :
Comment sont traités les binationaux et les émigrés de façon générale dans les statistiques démographies et les pyramides des âges ? Sont-ils comptabilisés deux fois dans la démographie mondiale ?
Quel pourcentage de la population mondiale a une double nationalité ?
À partir de quel moment un émigré disparaît-il des statistiques de son pays de naissance, et est-il intégré à celles de son pays d’accueil, s’il en acquiert la nationalité ?
Chute des naissances depuis 10 ans
Ce phénomène est peut-être le plus inquiétant, car on pouvait constater un rebond autour de l’âge de 10 ans, par rapport au déficit record à l’age de 22 ans, qui pourrait suffire en lui-même à expliquer le déficit de naissances : il y a tout simplement beaucoup moins de femmes en âge de procréer, donc mécaniquement moins de naissances. On peut ajouter à cette explication évidente, le marché du bébé ukrainien, corollaire du succès de la femme ukrainienne sur le marché matrimonial, avec deux branches, légale et criminelle. La branche légale, c’est l’adoption d’enfants, qui a deux sous-branches, l’adoption d’enfants d’une part, la commande de bébés par GPA d’autre part. Quel que soit notre point de vue éthique sur ces questions, cela existe et c’est massif, parce que les gens qui veulent un enfant par ces voies vont prioritairement vers les peuples dont la réputation de beauté est la plus grande, et où le marché est ouvert et organisé, donc sans risque. Là aussi, on trouvera facilement un grand nombre d’articles, dont celui-ci de Ouest-France ainsi que celui-ci de l’ONU qui s’alarmait de « 2,2 millions d’enfants supplémentaires réfugiés dans les pays d’accueil ». Je ne suis pas statisticien, mais je sais compter. La pyramide des âges indique qu’il existe à peu près 500 000 enfants de 10 ans, et à peu près 200 000 enfants de 1 ans (en cumulant les deux sexes, avec une diminution régulière). Cela fait donc une moyenne de 350 000 par année. Disons (à la louche) 3 500 000 enfants de dix ans et moins. Vous voyez la proportion. Le chiffre ne peut que s’aggraver avec l’exode des femmes depuis le début de la guerre, sans parler de celles que l’Otan et M. Bernard Henry-Lévy envoient à la boucherie sur les champs de bataille au nom de l’égalité des sexes.
La branche criminelle, c’est le trafic d’enfants, dont l’Ukraine est connue depuis longtemps comme une plaque tournante, elle est même la première sur le podium. La presse de désinformation subventionnée nous a amusés avec un prétendu trafic d’enfants entre Russie et Ukraine depuis le début de la guerre, mais elle qualifie de « complotistes » ceux qui évoquent la première place de l’Ukraine dans le trafic d’enfants avant cette guerre, et donc forcément encore plus depuis. Voici le documentaire diffusé par Arte en 2019, proposé sur la chaîne Youtube de Karl Zéro « un enfant sur dix victime de la traite des mineurs dans le monde vient d’Ukraine » (minute 30).
De façon plus générale, le déficit d’enfants concerne tous les pays, y compris la France, la Russie et l’Algérie, dans des proportions diverses, et il serait totalement complotisse, voire antimite d’extrême-drouâteuh, d’évoquer la piste des pfiquouzes, ou de manière générale de toutes les conséquences désastreuses de la plandémie covidiste, qui vont de la perte de confiance dans l’avenir qui ôte l’envie d’avoir un enfant, aux effets secondaires des vaxins, sur la fertilité d’une part, sur la mortalité infantile d’autre part. Quoi qu’il en soit, la Russie est en lutte pour redresser la démographie interne, et je vous renvoie sur ce point à l’analyse de Xavier Moreau dans son bulletin signalé en début d’article, vers 10’. L’ignoble Poutine veut repeupler son pays non pas en subventionnant (avec rétrocommissions) à l’instar d’Annie Dingo et Macronescu, les associations de la mafia du trafic de migrants, mais en limitant l’avortement, en rendant la confiance aux gens, et en accordant une aide aux jeunes femmes tentées par l’avortement, comme cela se pratique aux États-Unis par des associations d’extrême-drouâteuh. Pensez-vous, donner de l’argent à des jeunes femmes en détresse pour qu’elles puissent élever un enfant au lieu d’avorter, c’est vraiment nazi ; alors que donner du fric à une jeune femme en détresse pour une GPA, c’est le camp du bien… Il faut espérer bien sûr, que l’avortement reste un droit des femmes, mais tel que l’a défini Simone Veil dans son discours historique de 1975 : « l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? »
Évidemment cela va de pair avec des déclarations homophobes que je ne soutiens pas. Je suis agacé par une nouvelle qui tourne actuellement selon laquelle « La Cour suprême de Russie vient d’interdire l’activisme LGBTQ+ sous toutes ses formes ». J’ai publié un commentaire qui mériterait un livre (que j’ai entamé) : « Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage. Vous applaudissez ce que fait Poutine avec les LGBT alors qu’il fait exactement ce que les fascistes français font avec Dieudonné ou avec Thierry Casasnovas. Le mot « propagande » est si pratique. Si il interdisait simplement le financement des associations par Soros et Cie, je serais d’accord. » Enfin, nous manquons d’information claire et objective sur le sujet, car les médias de grand chemin pratiquent le LGBTisme outrancier, et les complotistes lâchent souvent la bride à une homophobie de type bête à cornes, d’autant plus qu’elle est beaucoup moins risquée que le fameux « antisémitisme ». C’est énervant de devoir toujours tout recommencer à zéro parce que même parmi les complotistes la majorité est incapable de conserver le sens des nuances, et il y a toujours ce besoin d’un bouc émissaire… En tout cas, plus nous subirons cet activisme LGBT de propagande sorossienne, plus cela augmentera une homophobie qui s’attaquera non pas à ces faux militants ni même à leurs idiots utiles, mais à l’homo de la rue, et je renvoie aux propos de Dieudonné sur le « juif de la rue ». En vérifiant, j’ai trouvé qu’il manque le mot « international » dans l’accusation, et il faut espérer qu’il ne s’agit que de cela, et non pas d’interdire aux gays de se réunir et de se protéger de l’homophobie interne et non pas internationale, que de telles déclarations ne peut qu’encourager : « La Cour suprême russe bannit le « mouvement international LGBT+ » ».
Pour conclure, je laisse mes lecteurs juger si la stratégie de l’UE et de la classe politique française dans son ensemble pour redresser la démographie est meilleure que celle de l’ignoble Poutine. Il s’agit de promouvoir le changement de sexe (qui inclut la castration, ce qu’on oublie souvent) et l’immigration massive non pas de travail mais de peuplement, en favorisant les réseaux mafieux de trafic d’êtres humains. Tout cela relève de la pure philanthropie ; circulez ; il n’y a rien à voir !
Voyez pour terminer le bilan par l’INSEE des naissances par mois en 2021, 2022 et 2023. Ce bilan est alarmant, mais bien entendu le titre est « Octobre 2023 : la baisse des naissances s’atténue légèrement ». En réalité, en dehors de l’Outre-Mer, la chute entre 2022 et 2023 va de 5,6 à 8,7 % selon les régions. C’est une catastrophe mais l’INSEE, sur ordre, nous dit que tout va mieux que quand ça allait super plus mal ! Un institut de statistiques financé par le gouvernement peut-il fournir autre chose que de la propagande ?
Plan d’éradication de la population ukrainienne ?
Au terme de cet article, mon opinion est que même sans guerre, l’Ukraine était déjà en situation de mort cérébrale, et que cela était clairement visible avant l’« opération spéciale ». La guerre qui a été menée grâce au comédien Zelensky dans le rôle de M. Déloyal me semble avoir eu pour objectif véritable la désintégration du peuple ukrainien, déjà fort mal en point avant la guerre, de façon à laisser la place libre, l’Ukraine étant dotée d’une terre fertile inestimable. Reste à savoir au profit de qui ? Quel peuple aurait besoin, à court ou moyen terme, d’un territoire vaste et vierge pour s’y implanter de façon sûre après que la population autochtone aura été éliminée ?
Au risque d’être traité de tous les noms, je risque une hypothèse « complotiste » : et si le nettoyage ethnique de l’Ukraine opéré par Zelensky et ses ukronazis avec l’appui de la clique mondialiste était destiné à libérer la place pour installer une annexe d’Israël ? Le gouvernement d’extrême droite israélien n’a-t-il pas émis l’hypothèse de l’accueil par les pays de l’UE des Gazaouis ? Ce que certains commentateurs ont interprété comme à la fois une volonté de nous faire accueillir des « terroristes » puisque pour le gouvernement d’extrême droite israélien tous les Palestiniens, y compris femmes & enfants sont des terroristes, et un aveu que ces populations sont persécutées puisqu’il faudrait que l’UE leur accordât le statut de réfugiés. Tout cela pour le grand contentement de Zemmour et de ses amis, tellement ravis d’accueillir ces terroristes arabes pour satisfaire son véritable pays [2].
Écouter la vidéo d’Idriss Aberkane : « Pourquoi les « amis » de l’Ukraine auront été ses pires ennemis… »
Source : Altersexualité
Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme