Le 7 décembre 2023 le Collectif Parents & Citoyens France adressait une lettre à l’ensemble des élus afin de leur rappeler leur rôle de protection au service du peuple. Certains de ces élus ayant répondu favorablement, le Collectif leur adresse cette seconde lettre.
Mesdames et Messieurs les Élus,
Vous reçûtes quelques jours auparavant un courriel dénonçant l’article 4 du projet de loi 111 actuellement en cours de débat dans votre hémicycle.
Ce courriel fut envoyé indistinctement à chacun des représentants du peuple, siégeant dans chacune des assemblées parlementaires.
Votre engagement pour faire respecter les libertés fondamentales du peuple français ne fait nullement débat ; nous profitons de ce second envoi pour vous en remercier chaleureusement.
Comme dit autrefois Victor Hugo, « la liberté commence, là où l’ignorance finit ».
Ne voyez donc aucune malice dans l’envoi que vous reçûtes naguère. Celui-ci ne fût point l’occasion de mettre en lumière quelconque impéritie de votre part, mais bien d’attirer l’attention de divers parlementaires, qui eux , sont bien éloignés des inquiétudes du peuple français.
Nul doute que vous saurez profiter de cette occasion, pour à votre tour, sensibiliser vos camarades d’assemblée qui n’ont pas encore pris la mesure du mouvement d’ampleur qui naît dans notre pays, fort d’un ressentiment et d’une rancœur née d’années de dystopie entre le peuple et ses « élites ».
Est-il encore temps pour eux de rédimer cette perdition, et de corriger ces incuries ? Le torchon brûle aujourd’hui en France, et certains regardent ailleurs. La vision de ce qu’ils infligent à leur nation leur brûlerait-elle les yeux ?
Rappelez leur à cette occasion cette autre citation de Victor Hugo : « Un peuple qui a la liberté, doit aussi avoir la volonté » ; notre peuple a t’il encore ce jour sa liberté ? Et demandez-vous ce qui obvie à sa volonté ?
Ne voyez donc aucune offense dans ce précédent courriel reçu ; mais reconnaissez par ce présent olographe, qu’une majorité de nos parlementaires préfère se coucher devant un « président » se croyant omphalos, alors qu’il ne devrait être que serviteur.
Ou alors est-il plutôt le serviteur d’une absconse puissance ? Si tel était le cas, le frapper d’anathème serait alors la seule chance que nous eûmes d’éviter le naufrage en cours.
En souhaitant une bonne réception de cet optatif épître, soyez assuré que nous veillerons à la survie de notre éternelle patrie à vos côtés.
Collectif Parents & Citoyens France
Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme