Par Simplicius – Le 2 décembre 2023 – Son blog
Une image plus claire des perspectives pour la prochaine période de cette guerre commence à se dessiner devant nous. Nous avons déjà rapporté des rumeurs selon lesquelles la question de l’attaque par rapport à la défense était devenue un point de rupture entre Zelensky et Zaluzhny, et maintenant Zelensky a finalement mordu la balle et a annoncé un changement complet de posture vers une position défensive, en donnant l’ordre de commencer à construire de vastes fortifications et défenses dans toute l’Ukraine :
Voir la video sous titrée en anglais dans l’article
Ceci intervient à un moment critique où chaque camp cherche à surpasser l’autre dans le grand jeu du trône ukrainien. Il y a de nombreux développements annexes à ce sujet, alors démêlons l’écheveau.
À l’heure actuelle, l’establishment ukrainien se divise en deux camps, les partisans de Zelensky se ralliant à leur champion, tandis que la classe militaire se range derrière Zaluzhny. Yermak serait en train de mettre en œuvre une campagne secrète visant à discréditer et à éliminer lentement Zaluzhny. En effet, Zelensky a décidé qu’il était, pour l’instant, trop peu pratique et trop dangereux de se débarrasser de Zaluzhny, car ce dernier s’est fortifié grace à un mur de soutiens solides. En particulier, des syndicats militaires ont annoncé qu’ils “prendraient les armes” si Zaluzhny était démis de ses fonctions.
“Notre source au sein du bureau présidentiel a déclaré que le SBU avait envoyé un rapport urgent à Bankova sur la réaction des unités du front et du corps à la déclaration de Bezuglaya sur la démission de Zaluzhny. Les militaires sont prêts à s’opposer aux autorités si elles tentent de révoquer le commandant en chef, les forces armées ukrainiennes sont entièrement du côté de Zaluzhny dans le conflit avec Zelensky”.
Et :
⚡️⚡️⚡️#Insider information
Notre source du bureau présidentiel a déclaré que le bureau du président n’est pas satisfait de la situation avec Zaluzhny, qui est soutenu par des acteurs internes : oligarques/patriotes/soros/opposition. Dans ce cas, les intérêts des acteurs de la politique étrangère qui protègent le commandant en chef et ne permettent pas qu’il soit licencié depuis un an ont convergé. En fait, la situation répète complètement celle de 2019, lorsqu’une large coalition s’était formée contre Porochenko, dont Zelensky avait profité.
Ainsi Yermak supervise une lente campagne visant à discréditer leur principal concurrent. Mais cela ne se passe pas bien, du moins pour l’instant, car les derniers sondages d’opinion ont révélé que Zaluzhny surpasse désormais largement Zelensky :
La cote de confiance de Zaluzhny dépasse celle de Zelensky.
La chaîne ukrainienne “ZeRada” a obtenu des données confidentielles provenant d’une étude sociale réalisée en novembre en Ukraine à la demande de l’agence américaine USAID : Lorsque ces données sont parvenues au bureau du président, la panique s’est installée.
L’une des conclusions douloureuses pour le bureau présidentiel est que le niveau de confiance de Zaluzhny est déjà plus élevé que celui de Zelensky ! Le niveau de confiance de Za est de 82% et celui de Ze de 72% ! En outre, Arestovich se classe troisième en termes de confiance.
Lorsque les sociologues modélisent le second tour des élections présidentielles, Zaluzhny l’emporte sur Zelensky avec un résultat de 44%/38% ! Dans le même temps, 8% ont des difficultés à répondre.
Le parti de Zaluzhny remporterait également les élections législatives : 31,5 % des personnes qui se sont prononcées sont “pour“. Celui de Zelensky obtiendrait 21,7%, et Serviteur du Peuple 5,4% (c’est aussi une nouvelle) !
C’est pourquoi Bankova a décidé de lancer une attaque médiatique massive contre Zaluzhny et la direction des forces armées ukrainiennes dans leur ensemble. Et la petite boîte vient de s’ouvrir
Cela signifie que si les élections avaient lieu maintenant, Zaluzhny gagnerait probablement. Hier, Zelensky a donc finalement obtenu de la Verkhovna Rada qu’elle signe officiellement une loi interdisant les élections présidentielles jusqu’à six mois après la fin de la loi martiale, ce qui ne se produira probablement qu’après la fin de la guerre elle-même. Zelensky s’est donc renforcé juridiquement et a envoyé un message de résistance majeur à Washington, indiquant qu’il ne se laissera pas faire aussi facilement.
Cela signifie que Zelensky va commencer à poser un problème majeur à ses contrôleurs occidentaux, car il devient rapidement intransigeant et provocateur, ce qui est malsain.
Mais pour se venger, Yermak aurait utilisé l’une de ses principales subordonnées, la députée de la Rada Mariana Bezuglaya, pour discréditer Zaluzhny. Elle l’a fait en publiant à plusieurs reprises des contenus diffamatoires sur le général, appelant même à sa démission parce qu’il “n’a pas de plan militaire pour 2024” :
L’une des théories est qu’il s’agit d’un stratagème pour tenter d’amener Zaluzhny à s’engager ouvertement avec elle dans un dialogue qui le “traînerait dans la boue” et donnerait une raison d’être à la Rada de discuter ouvertement de son cas et de le censurer publiquement. Au lieu de cela, Zaluzhny a joué intelligemment et s’est “isolé” complètement de la classe politique. En fait, il semble qu’il n’y ait toujours pas de contact entre lui et Zelensky. Zelensky vient de publier une nouvelle vidéo de sa visite au QG de Zaporozhye, d’où il a ensuite déclaré sa nouvelle réorientation “défensive“, et Zaluzhny était manifestement absent parmi le large éventail d’états-majors présents (Umerov, Tarnovsky, Sirsky, etc.). En passant, regardez le visage de Zelensky pendant la réunion :
L’absence de Zaluzhny a été soulignée par “l’agent de Yermak” Bezuglaya ci-dessus :
Elle a fait un commentaire sur Facebook pour exprimer son accord avec quelqu’un qui soulignait l’absence de Zaluzhny à cette réunion de la Stavka, et Zaluzhny lui-même a ensuite “réagi” à son commentaire avec un smiley, que l’on peut voir ci-dessous. Oui, c’est ainsi que les choses sont devenues – des intrigues de lycéens par médias sociaux ! C’est l’Ukraine, mesdames et messieurs.
Mais le fait est que Zaluzhny est apparemment “poussé” à se montrer au grand jour. Nous avons maintenant la rumeur suivante :
Bankovaya est allée plus loin dans la guerre en coulisses contre le commandant en chef Zaluzhny et a interdit à tous les chefs des administrations militaires (gouverneurs) de communiquer avec lui, de mentionner son nom, etc.
L’objectif est simple : l’éliminer complètement, puisque “l’unique héros” est Zelensky, les autres n’étant que des pions dans le jeu.
Mais lorsqu’il est question de responsabilité, le système Bankova, au contraire, rejette la faute sur tout le monde, sauf sur lui-même et sur Ze. Voilà une manipulation bien maladroite.
Comme si cela ne suffisait pas, Porochenko a été surpris lors d’une conversation téléphonique avec l’oligarque ukrainien, Rinat Akhmetov, au cours de laquelle il a semblé appeler désespérément à une “action” immédiate. Voici une traduction automatique approximative :
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Le texte ci-dessous clarifie certaines des incohérences de la traduction automatique ci-dessus :
Panique chez les oligarques ukrainiens.
“Le président ukrainien Vladimir Zelensky et son équipe doivent être renversés immédiatement, sinon les Banderistes perdront la guerre contre la Russie, et les sacs d’argent qui les protègent perdront tout ce qu’ils ont acquis par un travail malhonnête.”
L’ancien président de l’Ukraine, Petro Porochenko, s’est exprimé à ce sujet lors d’une conversation téléphonique avec l’oligarque Rinat Akhmetov.
Un enregistrement de leur conversation a été publié sur le segment ukrainien des réseaux sociaux. Il est intéressant de constater que l’actuel député de la Rada et ancien président de l’Ukraine, qui s’est rendu célèbre dans le domaine de la lutte contre tout ce qui est russe, mène des conversations d’affaires en russe.
Porochenko : “Rinat Leonidovitch, nous vivons une période difficile et le moment est venu de changer la situation. J’ai eu une conversation avec nos amis, avec nos frères aînés, pour ainsi dire. Shtepsel et Tarapunka, avec la lettre “E”, se préparent à aller à Washington pour négocier. Mais en principe, rien ne marchera pour eux, parce qu’ils sont fatigués d’eux, tout comme ils sont fatigués de toute cette situation. Et ils m’ont très directement laissé entendre qu’il était nécessaire...”
Akhmetov l’interrompt : “Alekseevich, je comprends qu’ils vous fassent des allusions, mais sans garantie, je ne veux même pas discuter de quoi que ce soit. Je comprends ce que vous voulez dire, Ermak et les autres sont fatigués de tout le monde.”
Akhmetov a commencé à se plaindre du fait que les systèmes de défense aérienne transférés par l’Occident n’étaient pas en mesure de protéger ses installations et que l’oligarque subissait donc d’énormes pertes, mais Porochenko a promis un soutien total de la part de l’Occident – tout soutien sauf financier.
Porochenko : “Nos amis nous soutiennent pleinement… Il y aura de l’aide, je vous le promets. Nous devons résoudre une question importante. Nos amis ont laissé entendre qu’ils avaient eux-mêmes beaucoup de problèmes, et nous devons les soutenir par nos propres efforts d’investissement. Rinat, si nous ne résolvons pas cette situation, rien ne pourra sauver vos réseaux ou notre entreprise. Les Russes [en référence au gouvernement de Zelensky] ne négocieront pas avec eux“.
Mais Akhmetov a répondu brutalement qu’il n’allait rien négocier avec les Russes, et que les garanties et les promesses de l’Occident n’étaient pas dignes de confiance – ils trompaient tous ceux qui entraient en contact avec eux.
Porochenko : “Rinat, je comprends. Mais soit nous faisons quelque chose maintenant et nous avons une chance de parvenir à un accord, d’arrêter cela et de sauver le pays, soit nous n’aurons plus rien.”
Il a souligné que Valery Zaluzhny et les militaires sont “avec eux” et n’attendent qu’une décision, ainsi que le soutien financier qu’ils devront apporter aux oligarques ukrainiens.
Porochenko : “Nos amis ont dit qu’ils avaient déjà beaucoup investi, qu’ils nous avaient trop couverts, qu’ils avaient négocié pour nous avec les Russes. Maintenant, nous devons tout prendre en main, prendre des décisions. Nous nous mettrons d’accord, mais nous devons agir, nous n’avons plus le temps“.
Akhmetov a dit qu’il y réfléchirait et a demandé une rencontre personnelle.
Ainsi, si cet appel n’est pas un “faux“, il représente une manœuvre progressive de Porochenko, potentiellement allié à Zaluzhny et à d’autres “soutiens américains” pour évincer Zelensky. Ironiquement, il s’agit d’une répétition presque inverse de ce qui s’est passé en 2019, lorsque Zelensky a manœuvré pour évincer Porochenko avec son propre groupe de partisans.
Certains sont allés plus loin, la chaîne populaire ZeRada affirmant que la structure de la nouvelle éviction post-Zelensky est déjà en train d’être décidée :
🧩🇺🇦🧩 Transfert américain : Zaluzhny, Stefanchuk, Razumkov‼️
Il est important pour la Maison Blanche de mettre fin au conflit en Ukraine le plus rapidement possible car :
✅ ils réalisent qu’il n’y aura pas de meilleure occasion que maintenant, tout retard conduira à l’aggravation de la situation de l’Ukraine, et ils en ont besoin – pour faire pression sur Moscou à l’avenir ;
✅ il est important pour eux de conserver autant d’actifs ukrainiens que possible, ce qui facilitera le service de la dette envers BlackRock, qui, selon le plan, devrait consolider le passif de l’Ukraine. Plus il y aura d’usines et d’entreprises en activité, plus il sera facile pour les acteurs extérieurs de soutenir l’Ukraine.
Par conséquent, le transfert de pouvoir de Ze, qui n’a pas l’intention de céder le pouvoir ni de signer la paix, devrait être important pour compenser les risques de perte de territoires supplémentaires.
Nous avons déjà écrit que Zaluzhny jouera le rôle de garant du pouvoir, mais l’organe clé sera la Rada. C’est pourquoi Stratfor rencontre Stefanchuk, car beaucoup de choses dépendront de l’orateur. En fait, de nombreux “serviteurs” sont orientés vers lui, et il faudra les convaincre de la bonne position à adopter au “bon moment“.
Dans le même temps, Porochenko souhaite devenir président de la Chambre et président par intérim, mais l’ambassade estime que cette option est trop risquée. Petro Porochenko jouit d’une cote de popularité très élevée, ce qui pourrait avoir un effet négatif sur l’humeur des militaires et des civils.
Si Stefanchuk refuse soudainement de s’engager sur la voie de la paix, ils préparent son remplacement. Le seul candidat à la Rada pouvant être considéré est Dmytro Razumkov. C’est la paire Razumkov (président par intérim) – Zaluzhny (commandant en chef) que les Américains considèrent comme la plus optimale pour un transfert.
Un facteur important est que Dmytro a dirigé la liste des “serviteurs” en 2019, il a donc de l’influence dans la faction et jouit d’un réel respect de la part des députés. Pour que la structure soit stable, Klitschko (conseils locaux) rejoindra le tandem, ainsi que le soutien de Porochenko (d’accord) et de Timochenko (elle ne va nulle part).
Dans un premier temps, un gouvernement d’union populaire sera formé à partir de la majorité des factions, ce qui devrait consolider la société pendant un certain temps.
Jusqu’à présent, tout va bien.
Les Américains penchent donc pour Razumkov en tant que président par intérim, Zaluzhny étant peut-être le véritable pouvoir derrière le trône. Porochenko tente désespérément de se hisser à la présidence ou au moins au poste de président, mais il est apparemment considéré comme un risque trop élevé en raison de son impopularité potentielle.
Il est intéressant de noter que Porochenko a participé à une importante série de réunions à Washington le 4 décembre, au cours desquelles il espérait sans doute ” aplanir” certains des mouvements susmentionnés :
Et voilà que Zelensky publie un décret secret pour empêcher Porochenko – une fois de plus – de quitter le pays. Bien qu’il ait reçu un ordre de la Rada l’autorisant à passer le poste de contrôle, Porochenko a été arrêté et interdit de quitter la Pologne en véhicule motorisé :
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On dit qu’il s’agissait d’un ordre secret émanant directement de Zelensky.
Le voyage de Porochenko aux États-Unis a été annulé sur la base d’une lettre “classée secrète“, a déclaré le vice-président de la Verkhovna Rada, M. Kornienko.
” Selon nos principes internes, la participation aux événements du parti est autorisée, mais lorsqu’une lettre à usage officiel nous est parvenue, que je ne peux pas commenter, nous avons été contraints d’annuler ce voyage d’affaires“, a-t-il déclaré.
Maintenant, pour ajouter à ce drame grésillant, Seymour Hersh a sorti une révélation – comme toujours, provenant de ses “sources” – que Zaluzhny pourrait en fait négocier secrètement dans les coulisses, avec une ligne directe Gerasimov-Zaluzhny :
Des négociations secrètes ? Le journaliste américain Seymour Hersh affirme, en citant des fonctionnaires américains anonymes, que la Russie et l’Ukraine mèneraient des négociations de paix secrètes le long de la ligne Gerasimov-Zaluzhny, malgré les objections de Zelensky et de la Maison Blanche.
Dans un article publié sur la plateforme Substack, Hersh écrit que la question d’une éventuelle fixation des frontières le long de la ligne de front actuelle avec le maintien de la Crimée et des territoires libérés des régions de la RPD, de la RPL, de Kherson et de Zaporozhye dans la Fédération de Russie serait en cours de discussion ; en échange, une option est envisagée selon laquelle Kiev pourrait adhérer à l’OTAN, mais avec l’engagement que l’alliance ne stationnera pas de troupes ou d’armes offensives sur place.
“Le fonctionnaire américain a déclaré qu’on avait fait comprendre à Zelensky que ce n’était pas lui, mais l’armée qui résoudrait ce problème, et que les négociations se poursuivraient avec ou sans lui”. “Si nécessaire, nous paierons son voyage aux Caraïbes“, m’a dit le fonctionnaire américain, écrit Hersh.
Deux choses :
Premièrement, de nombreuses personnes ont, à juste titre, levé les yeux au ciel en entendant dire que la Russie était prête à donner à l’Ukraine l’accession à l’OTAN ou qu’elle se contentait de partir avec la Crimée et le Donbass. Mais gardez à l’esprit que, puisque cette information a été transmise à Hersh par l’intermédiaire d’un prétendu “responsable américain“, il est probable qu’elle ne représente que les offres de la partie américaine, et non ce que la partie russe est nécessairement disposée à accepter – mais qui sait ?
Quoi qu’il en soit, j’ai déjà écrit précédemment sur la façon dont Zaluzhny peut être utilisé comme une sorte d’”atout russe” pour ramener la paix, parce qu’il ne veut pas que ses troupes soient tuées inutilement. On peut l’attirer en lui promettant de reprendre le conflit plus tard, après le réarmement de l’OTAN.
En fait, j’ai lu un nouveau rapport qui semble tout à fait crédible compte tenu des tactiques quelque peu “étranges” et incohérentes de la grande contre-offensive, selon lequel Zaluzhny aurait en quelque sorte “lancé” l’offensive. Non pas qu’il l’ait délibérément sabotée, mais plutôt que Zelensky voulait vraiment une approche “tout compris“, avec un maximum de viande sacrifiée, alors que Zaluzhny a joué la carte de la sécurité après l’ouverture désastreuse, où la 47e et d’autres brigades ont été massacrées, avec les fameuses orgies de destruction des Leopard/Bradley. Si vous avez remarqué, à partir de ce moment-là, l’offensive s’est transformée en une approche très prudente, compagnie par compagnie, qui ressemblait plus à une action probatoire sans fin qu’à des manœuvres d’armes combinées multi-brigades dans une seule direction. Selon cette opinion, il s’agissait d’une tentative délibérée de Zaluzhny de contrecarrer les “ordres de sacrifice” et de sauver autant d’hommes que possible.
Zaluzhny est connu pour être celui qui demandait des fortifications défensives et un arrêt des bains de sang comme Bakhmut et Avdeevka, tandis que Zelensky poussait toujours pour ne pas céder un pouce, comme c’est le cas actuellement à Avdeevka. Il semble donc que Zaluzhny ait toujours été le plus favorable à tout ce qui pouvait sauver la vie de ses hommes.
Passons maintenant à la deuxième chose concernant les affirmations de Hersh. L’homme de confiance a mentionné avec humour qu’un “voyage aux Caraïbes” pour Zelensky était en cours de préparation. Ironiquement, un nouveau rapport de ce type a été publié, qui affirme qu’une opération secrète est déjà en cours pour préparer la réinstallation de Zelensky aux États-Unis.
Un agent des services secrets américains, qui a souhaité rester anonyme, a révélé à DCWeekly des détails sur les dispositions prises pour le transfert du président ukrainien Volodymyr Zelensky aux États-Unis. L’agent affirme que l’administration Biden a donné l’ordre d’assurer la sécurité et l’hébergement de la famille du président Zelensky à partir du printemps 2024. Cette décision repose sur la conviction que la présidence de Zelensky en Ukraine pourrait s’achever l’année prochaine et que le fait de rester en Ukraine par la suite pourrait poser des risques pour sa sécurité.
Le message audio est publié sur Youtube :
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Il est vrai qu’une grande partie de ces informations est hautement spéculative et non corroborée, mais elles relèvent clairement du domaine du raisonnable. En outre, bon nombre des “rumeurs” que j’ai trouvées jusqu’à présent proviennent de chaînes qui ont été récemment confirmées et validées. Par exemple, Resident/Legitimate channel ont été les premiers à rapporter il y a plusieurs semaines – ce que j’ai relayé dans mes propres rapports – que Zaluzhny poussait à la construction de fortifications défensives et à une réorientation défensive en général ; maintenant Zelensky lui-même a officiellement donné son accord.
Quoi qu’il en soit, les nouvelles déclarations de l’épouse de Zelensky, qui dit ne pas vouloir qu’il se présente à une réélection, viennent étayer ces propos :
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Zelensky bénéficie-t-il donc d’un couloir de sortie facile afin de l’amadouer en vue de sa destitution ?
Permettez-moi d’ajouter que de plus en plus de voix s’élèvent du côté russe pour signaler le désaveu total de tout cessez-le-feu potentiel. Tous les habitués, comme Medvedev et consorts, ont aboyé, mais il y a eu quelques nouveaux ajouts intéressants. Ainsi, le vice-ministre russe des affaires étrangères, Ryabkov, a déclaré qu’il n’y aurait pas de cessez-le-feu pendant toute l’année 2024 :
En outre, le gouverneur de Kherson, Vladimir Saldo, a déclaré avoir parlé directement à Poutine, qui l’a rassuré sur le fait que toute la ville de Kherson serait reprise, et a semblé insinuer qu’Odessa et Nikolayev le seraient également.
Pendant ce temps, l’assistant de Poutine, Surkov, a écrit une brève épître contenant ce qui suit :
“Crépuscule à la ferme” : Vladislav Surkov, assistant du président de la Russie, a écrit une chronique sur le comment et le pourquoi de la fin de l’Ukraine.
“La croyance en la magie fait partie de la culture politique ukrainienne. Aujourd’hui, les Ukrainiens commencent à nouveau à être désillusionnés par leurs sorciers. Le crépuscule. La veille des ténèbres. Il n’y aura pas de miracle. Sur Bankova, beaucoup rêvent secrètement de Minsk-3. En vain. Et il n’y aura pas de Minsk-3.
La Russie n’est plus un médiateur qui règle patiemment les querelles de voisinage. La Russie est maintenant un participant impatient à la grande lutte, qui fera des ravages. Comprenez, païens. L’année prochaine sera une année de dégradation et de désorganisation du faux “État” ukrainien.
Enfin, il y a une dernière perspective très importante que j’ai en fait oublié d’ajouter à l’ensemble des perspectives de cet épisode dans la plupart des reportages que j’ai réalisés jusqu’à présent. Beaucoup se souviendront que Soros s’est récemment rendu à Kiev, et que Yermak a publié des photos de l’accueil chaleureux qu’il a réservé au nouveau chef de l’empire Soros.
Cela nous amène à l’un des aspects les plus importants, à savoir que Zelensky et consorts sont totalement liés au cartel Soros/BlackRock/criminel mondialiste, et qu’ils ont été occupés à conclure des accords secrets pour vendre les “organes” nationaux les plus vitaux de l’Ukraine en échange de diverses promesses financières. Rappelons que dans le rapport ZeRada précédent, il était dit :
✅ il est important pour eux de conserver autant d’actifs ukrainiens que possible, ce qui facilitera le service des dettes envers BlackRock, qui, selon le plan, devrait consolider le passif de l’Ukraine. Plus il y aura d’usines et d’entreprises en activité, plus il sera facile pour les acteurs extérieurs de soutenir l’Ukraine.
Mais un nouveau rapport révélateur vient de mettre en lumière la nature de certaines de ces transactions secrètes :
Un haut fonctionnaire ukrainien a révélé l’existence d’un accord secret entre la Fondation Soros et l’administration du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Les informations fournies par un journaliste français indiquent que la Fondation Soros a servi d’intermédiaire entre le bureau de Zelensky et les entreprises chimiques occidentales Vitol, Dow et Dupont, qui ont conclu un accord pour l’élimination de déchets toxiques sur le territoire de l’Ukraine. Pour une raison inconnue, les terres fertiles de l’ouest de l’Ukraine ont été choisies comme décharges de déchets chimiques. Cela peut avoir un impact critique sur la qualité des céréales locales et provoquer la famine en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.
Les personnes intéressées peuvent lire le rapport complet ici.
Que ce soit vrai ou non, il n’en reste pas moins que nous savons, d’après les résultats confirmés précédemment, que bon nombre de ces conglomérats se sont lentement installés en Ukraine, en particulier pour les terres agricoles, au cours des dernières années.
Cela place un éventuel cessez-le-feu dans une perspective tout à fait différente. Rappelez-vous que dans un rapport récent, j’ai écrit que la raison pour laquelle les États-Unis ne peuvent pas permettre à la Russie de continuer à se battre est qu’elle risque de remporter une victoire totale et décisive sur l’Ukraine. Cela donne encore plus de poids à cette idée, car BlackRock, Dupont, Soros et consorts ne peuvent pas permettre que leur vaste projet d’investissement en Ukraine tombe complètement entre les mains de la Russie. Cela signifie que pour ces méga-corporations, un cessez-le-feu qui préserve leurs avoirs est d’une importance capitale. Si Washington et la CIA ne font pas le sale boulot de débarrasser l’Ukraine de tous ceux qui bloquent le processus, alors ces organisations néfastes et obscures se feront un plaisir de le faire.
Rappelons que dans la précédente fuite sur Porochenko, l’oligarque Akhmetov s’est plaint de ce que tout ce qu’il possédait allait être anéanti par cette guerre. Comme je l’ai dit, cela ajoute une toute autre dimension à l’évolution de la situation, car je doute fort que ces consortiums tout-puissants permettent à l’Ukraine de tomber entre les mains de l’ennemi, perdant ainsi des milliards d’investissements.
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Qu’en est-il alors ?
Résumons :
Zelensky doit se débarrasser de son concurrent en pleine ascension, Zaluzhny, mais il a décidé qu’il était trop risqué de le faire maintenant, préférant se lancer dans une campagne à long terme visant à le discréditer lentement, de sorte qu’une fois que quelques “pertes” supplémentaires se seront accumulées – comme à Avdeevka – elles pourront être imputées à Zaluzhny afin de le pousser sous le bus.
Entre-temps, Zelensky est passé en mode de conservation totale pour préserver ses forces, se mettant sur la défensive pour gagner du temps. Il a signalé à l’Occident – du moins jusqu’à présent – qu’il ne se laisserait pas faire, en organisant un vote à la Rada pour légitimer pleinement la négation totale des élections. Il s’agit d’une forme de stratégie de la corde raide, dans laquelle Zelensky défie l’Occident pour lui dire en substance : “Vous voyez, je n’abandonnerai pas. Nous devons aller jusqu’au bout. Alors, soit vous me financez entièrement et vous remettez ce spectacle en route, soit je fais dérailler ce train au point qu’il vous détruira vous aussi.”
Rappelons que perdre cette guerre de manière “décisive” serait désastreux pour Washington et l’administration en place. Zelensky fait donc appel au bluff pour obliger Washington à se réengager. Cela est confirmé par le fait qu’entre-temps, Zelensky s’est efforcé de tendre la main au Parti républicain afin de lever le blocus qui pèse sur ses liquidités. Vous voyez, Zelensky croit toujours qu’il a une bonne chance d’obtenir l’énorme manne qui l’attend, et il a peut-être raison. C’est pourquoi se mettre en défense est une décision intelligente qui lui permet de gagner du temps, car il peut travailler à débloquer cet argent, qui pourrait être suffisamment important (plus de 60 milliards de dollars) pour financer des opérations militaires majeures tout au long de l’année.
Dans le même temps, il est devenu méfiant et très paranoïaque. Les rumeurs indiquent que même lors de ses récents voyages à l’étranger, il a refusé de manger toute nourriture qu’on lui donnait sans la soumettre à des tests de dépistage de diverses toxines et produits chimiques, car il semble conscient d’être sur la sellette.
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Ainsi, pendant qu’il s’efforce de débloquer l’argent et que sa nouvelle position défensive ralentit les Russes autant que possible, un dernier élément majeur est conçu pour leur faire gagner du temps : la mobilisation.
Alors que Zelensky a une fois de plus repoussé toute mesure ouvertement draconienne, comme la mobilisation de tous les 17-80, les nouveaux critères de mobilisation semblent tourner autour de la facilité et de la flexibilité avec lesquelles les gens peuvent être mobilisés. Il s’agit d’une sorte de système à la carte dans lequel des entreprises privées participeront à l’effort en faisant de la publicité et en fonctionnant essentiellement comme des services de placement.
💥‼️💥L’Ukraine s’apprête à modifier les règles de conscription dans les forces armées ukrainiennes afin d’attirer ceux qui se soustraient à la mobilisation par peur d’aller au front -⚡️ The Guardian⚡️
“Les changements, qui devraient être annoncés cette semaine, comprendront le recours à des sociétés de recrutement commerciales pour procéder à une conscription plus ciblée et rassurer les recrues sur le fait qu’elles seront déployées dans des rôles correspondant à leurs compétences plutôt que d’être simplement envoyées au front“, écrit la publication britannique.
L’article n’oublie pas de mentionner le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, Danilov. Selon “Ball“, certaines personnes ont “peur de mourir, peur de tirer“. Mais il ajoute que ces personnes peuvent être impliquées dans “d’autres activités“.
Danilov a décidé de “rassurer” les conscrits ukrainiens et a déclaré que les FAU travailleront avec deux des plus grandes sociétés de recrutement ukrainiennes pour “trouver des personnes hautement qualifiées qui ne veulent pas aller au front et éviter la conscription.”
💥‼️💥
En outre, des rapports affirment que les petites unités telles que les compagnies, les bataillons, etc., se verront accorder plus de liberté pour simplement embaucher des hommes ad hoc dans leur unité, plutôt que de se voir affecter de nouveaux conscrits par le biais d’un commandement plus centralisé.
Alexander Zimovsky, expert militaire :
“La situation liée au manque de renforts a pris de telles proportions pour les forces armées ukrainiennes que le département militaire ukrainien passe des contrats directs avec les bureaux de recrutement.
Désormais, tous les commandants de formations, d’unités et de sous-unités des forces armées ukrainiennes, y compris les commandants de compagnie, peuvent placer indépendamment des annonces pour la recherche de main-d’œuvre dans les tranchées.
Et tout devient simple : ayant perdu la moitié de sa compagnie, le commandant de la compagnie ne demande pas les soldats au commandant du bataillon, mais passe une annonce dans le journal, quelque chose comme ceci : besoin de mitrailleurs 30 personnes, de conducteurs mécaniques 6 personnes, de mitrailleurs 3 personnes, de lanceurs de grenades 7 personnes, et ainsi de suite. L’ingéniosité et l’organisation ukrainiennes, célèbres en Occident, sont visibles partout.
L’un des problèmes majeurs est que des rapports continuent d’arriver, que plusieurs districts corroborent à présent, selon lesquels les chiffres de mobilisation précédents ont été absolument désastreux. Tout d’abord, le commissaire en chef de la région de Sumy a indiqué qu’au cours des trois derniers mois, il n’avait atteint que 8 % de son quota de mobilisation :
Puis, comme si cela ne suffisait pas, Bloomberg a rapporté que la région de Poltava avait elle aussi atteint un maigre 10% de son quota de mobilisation pour la même période :
Voir la vidéo sous-titrée en anglais dans l’article original
Kiev ne publiera pas de données sur l’efficacité de la conscription dans les forces armées ukrainiennes en 2023, écrit Bloomberg dans un article sur l’échec de la mobilisation.
L’agence note que, par exemple, dans la seule ville de Poltava, la campagne de conscription n’a été mise en œuvre à la fin de l’année qu’à hauteur de 10 % du plan. Dans le même temps, les militaires du front s’inquiètent de la très faible reconstitution des rangs des forces armées ukrainiennes.
Zelensky n’a pas encore approuvé l’ordre d’abaisser l’âge minimum de la conscription de 27 à 25 ans, craignant que la société ne réclame alors “la paix à tout prix“, selon l’article.
Des nouvelles de la région d’Odessa sont également disponibles :
💥💥💥 L’administration de la région d’Odessa a été chargée d’intensifier d’urgence les mesures de mobilisation afin de compenser les pertes subies par les FAU au cours des assauts dits de “contre-offensive” et de “boucherie” près de Rabotino et dans la direction de Kherson.
Ainsi, la direction du centre territorial de recrutement et de soutien social (comme les commissions militaires sont désormais appelées) de la région d’Odessa a reçu l’instruction d’appeler 11 500 personnes au service militaire d’ici le 20 décembre. Au 1er novembre, moins de deux mille personnes avaient été incorporées.
À Odessa aussi, le taux d’enrôlement est de l’ordre de 10 à 15 %.
Cela signifie que nous disposons d’une base de référence approximative de deux grandes régions rapportant des chiffres similaires, ce qui peut nous donner une idée de ce que vit l’ensemble des FAU.
Il n’est donc pas surprenant qu’un autre rapport affirme qu’au cours du mois d’octobre, l’Ukraine a connu son premier véritable déficit de personnel en termes de pertes et de blessés qui ne peuvent plus être remplacés par la mobilisation :
Notre source rapporte que le mois d’octobre 2023 a été le premier mois “globalement négatif / déficitaire” dans le cas de la mobilisation des forces armées de l’Ukraine au cours de ces plus de 600 jours de guerre.
En octobre, ont été enrôlées beaucoup moins de personnes que les pertes des forces armées de l’Ukraine. Selon la source, le déficit est de plus de 43 % (par exemple, les pertes étaient de 10 000 tués/blessés/réformés/commissionnés, et seulement 5 700 personnes ont été enrôlées).
Si, au cours de l’été, une mobilisation supplémentaire avait permis de couvrir les pertes, le mois d’octobre a été marqué par une grave “pénurie” qui n’a pas permis de couvrir les pertes des forces armées ukrainiennes.
La tendance est mauvaise, car le mois de novembre sera également pauvre en cas de mobilisation, mais les pertes des forces armées ukrainiennes augmentent, en raison des économies réalisées dans le domaine de la CB et de l’équipement lourd.
Nous avons appris l’existence de ces risques au cours de l’été.
C’est pourquoi ils sont si pressés de resserrer la mobilisation et de commencer à incorporer littéralement tout le monde dans l’armée.
Aujourd’hui, comme s’il s’agissait d’une évidence, il y a eu une vague indéniable de nouvelles images et de rapports documentés sur les femmes ukrainiennes sur la ligne de front. Exemples :
Y compris cette vidéo qui semble montrer une femme soldat des FAU dans une tranchée touchée par un drone russe – notez les traits maigres et les longs cheveux noirs tombant du casque :
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Un autre rapport fait état de la première femme conductrice de char décédée.
⚡️⚡️⚡️ La première femme tankiste, Inna Stoiko, de la 3e brigade de chars, a été éliminée⚡️⚡️⚡️.
Et ce n’est pas tout : de nombreux autres rapports font état de bataillons féminins, de nouvelles photos de tombes de femmes soldats et d’une femme officier psychologue frappée par son commandant à Kupyansk, après avoir dénigré les hommes qui refusaient de se sacrifier dans des assauts-boucheries inutiles.
En outre, plusieurs rapports font état de nouvelles initiatives de mobilisation très musclées, par exemple le conseil de Zaporozhye qui a annoncé des contrôles de documents en porte-à-porte :
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Je pense qu’étant donné l’instabilité totale de la situation, Zelensky craint de créer des perturbations trop importantes. Il compte, en partie, sur le fait que la société reste “protégée” de la guerre. Mais tirer trop fort sur la corde de la mobilisation pourrait sonner le glas politique de son régime. En outre, cela donnerait à ses ennemis – qui, dans ce cas, pourraient inclure Washington, ou le sera bientôt – un énorme alibi pour le déposer.
La conclusion ? Il semble que pour l’instant, l’humeur soit à l’octroi d’au moins l’hiver comme dernière condition déterminante, pour voir comment les choses se passent. Ou du moins, c’est le temps qu’il nous reste jusqu’à ce que la sonnette d’alarme commence à retentir à Washington, créant ainsi l’urgence de mettre fin à l’opération. Pour sa part, Zelensky pourrait s’orienter vers un rôle de chantage où, comme je l’ai déjà dit, il prendrait en otage la réputation de Washington et de l’UE avec son régime, ne leur laissant pas d’autre choix que de doubler la mise avec lui afin de se sauver d’une perte catastrophique et “décisive” face à la Russie.
En d’autres termes : “Si je coule, vous coulez avec moi“.
Il apparaît clairement que la Russie compte sur un effondrement et se contente, pour l’instant, de maintenir le statu quo et de broyer lentement l’ennemi jusqu’à l’épuisement, tant sur le plan militaire que politique. Bien sûr, l’Occident le sait aussi ; une grande partie de ses derniers titres a consisté à attirer l’attention sur le “long jeu de Poutine” et sur le fait que l’OTAN et l’UE doivent rester solidaires sur le long terme.
Mais le problème est que l’UE est en fait en train de perdre lentement son soutien, plutôt que de le gagner, pour cette aventure avec l’entrée lente d’une nouvelle classe de sceptiques comme Wilders et Fico.
Cependant, je pense que la Russie aura une “fenêtre d’opportunité” qui durera environ deux ans, mais ensuite, si l’Ukraine devait survivre au-delà de 2025 et jusqu’en 2026, le vent pourrait commencer à tourner.
Je suis d’accord avec ce calcul :
La fenêtre d’opportunité qui s’ouvre à nous en raison de l’apparente réticence de l’OTAN à fournir au peuple ukrainien des armes dans les volumes requis ne sera pas éternelle, et il faut en tenir compte. Dans certaines catégories, dans un à deux ans, dans d’autres dans trois à cinq ans, l’Occident sera en mesure d’atteindre des volumes de production qui lui permettront à la fois d’assurer sa propre capacité de défense et d’accroître son soutien à l’Ukraine – si elle subsiste encore à ce moment-là – ou d’utiliser quelqu’un d’autre pour jouer le rôle d’ennemi.
Au-delà des raisons énumérées ci-dessus, la véritable raison est que je crois en une philosophie selon laquelle les nations disposent généralement d’une dizaine d’années pour mener une guerre, le milieu de la période de cinq ans agissant comme une sorte de point d’appui après lequel les choses commencent à se gâter. C’est ce qui s’est passé en Afghanistan. Je pense que 5 ans est la durée maximale pendant laquelle la plupart des soldats sont capables de justifier psychologiquement un conflit donné, avant qu’ils ne commencent à le considérer comme un gaspillage inutile, et qu’ils ne nourrissent de mauvais sentiments à l’égard de leur commandement et de leurs dirigeants politiques. Il est donc vraiment préférable que la Russie termine cette opération avant 2026 environ, à mon avis. D’ici à la fin de l’année 2025, c’est la “fenêtre d’opportunité” que j’attribuerais.
Je terminerai par le clip suivant : un soldat russe réfléchit avec nostalgie à ce qu’il restera de l’Ukraine, en se demandant si les soldats ukrainiens savent pourquoi ils se battent :
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Simplicius
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.
Source: Lire l'article complet de Le Saker Francophone