Discours de la JRCF à la réunion des JC à Athenes – 16 au 21 novembre 2023 — JRCF

Discours de la JRCF à la réunion des JC à Athenes – 16 au 21 novembre 2023 — JRCF

Ukraine, Palestine, Chine populaire, Yémen, Cuba socialiste, etc. : depuis 1945, jamais la paix mondiale n’a été autant menacée par l’offensive sans précédent de l’impérialisme étasunien qui, désireux de sauvegarder son hégémonisme dans le monde entier, conduit ce dernier vers un grand cataclysme.

Alors que le 11 novembre 1918, jour de l’armistice franco-allemand sur fond de mutineries, d’insurrections et de révolutions ouvrières et populaires partout en Europe (à commencer par la Russie bolchevique alors en pleine guerre), s’ouvrait la porte à la volonté de « plus jamais ça ! » ; alors que la Bête immonde fasciste était écrasée par la « Grande Alliance » et particulièrement par l’URSS, au point que le général De Gaulle rappela en 1944 que « les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans notre libération », le spectre d’un nouvel embrasement mondial hante de nouveau la planète.

Un spectre attisé par Macron qui, désireux de faire oublier la destruction des services publics, des conquêtes sociales, des libertés démocratiques, de la République une et indivisible, et même de la souveraineté et de l’indépendance nationale, ancre la France dans l’ordre euro-atlantique et « modernise » les armées à hauteur de 413 milliards d’euros – annonce du 20 janvier 2023, le lendemain de la première grande manif pour les retraites ! – afin de préparer le pays à mener des « guerres de haute intensité » à l’Est. Le tout, sur fond de fascisation galopante nourrie par la Macronie (tout sauf un « barrage antifasciste » !) qui nourrit la violence croissante envers les progressistes (à commencer par les communistes et les syndicalistes de combat), qui criminalise les résistances populaires et qui détruit même le peu de libertés (à commencer par la « liberté d’expression ») que l’oligarchie capitaliste ne peut supporter.
Face à cette broyeuse mortifère pour les peuples souverains, les citoyennes, les citoyens et les travailleurs, il est plus que jamais indispensable d’œuvrer pour la paix et de déclarer la « guerre à la guerre » mondiale à laquelle pousse l’hégémonisme états-unien avec son bras armé l’OTAN et ses sbires, UE du Capital en tête.

Ce XXIème siècle, traversé par de multiples dangers sociaux, démocratiques, diplomatiques, militaires et écologiques qui ne peuvent attendre le siècle suivant pour être réglés, est également significatif quant au rajeunissement global de la population mondiale.

Nous, jeunes de toutes les nations du monde, n’aurons jamais été aussi nombreux sur Terre.

Nous qui devrions avoir tout notre avenir devant nous, nous nous devons désormais d’affronter ces défis décisifs pour l’humanité et, avec nos aînés, de les résoudre enfin.

Ces dangers, nous les analysons comme découlant de la contradiction principale de notre temps, celle entre le capital et le travail et qui, chemin faisant, tend à se dénouer ici à la faveur de la majorité mondiale, exploitée et opprimée, ou là à la faveur de la minorité exploiteuse et dominatrice de notre époque.

Cette dernière, bien qu’elle puisse toujours exister ou tenter d’exister au sein même de pays qui ont pris les devants pour s’en débarrasser, est aujourd’hui principalement regroupée au sein du dangereux bloc impérialiste euro-atlantique de l’axe UE-OTAN.

Exploitant les travailleurs et écrasant leurs salaires comme jamais, piétinant la démocratie, mais aussi et surtout surarmé et nucléarisé, ce bloc pousse sa logique impérialiste et prédatrice jusqu’au stade de l’exterminisme, menaçant la planète Terre et l’humanité d’une extinction précoce du vivant par un dérèglement catastrophique du climat et/ou par l’escalade guerrière perpétuelle et l’utilisation interposée de l’arsenal nucléaire planétaire qui conduirait, à très court terme et au-delà des innombrable victimes prévisibles, à un hiver nucléaire asphyxiant progressivement la végétation et le monde animal sans lesquels l’espèce humaine ne peut survivre.

Cette marche funeste, à laquelle tend à nous condamner l’axe UE-OTAN, s’accompagne d’une fascisation accélérée de nos sociétés, bâillonnant la liberté d’expression des opposants, bafouant une à une l’ensemble des libertés démocratiques, écrasant même les parlements bourgeois déjà à leurs bottes et menaçant de marginalisation la jeunesse qui, plus que quiconque, sent bien que son avenir est incertain.

C’est pourquoi, à l’heure où les conflits régionaux se multiplient et tendent à se globaliser sous l’impulsion guerrière de l’UE-OTAN, et au moment même où l’ensemble des citoyens et des travailleurs exigent de pouvoir vivre correctement de leur travail dans un pays réellement démocratique, nous lançons cet appel :

“ Nous voulons vivre ! ”

Et pour ce faire nous vous tendons la main, jeunes de France et du monde, militants, syndicalistes, jeunes travailleurs et citoyens épris de paix, d’humanité, de progrès et d’avenir, qui exécrez le sectarisme et n’avez pas peur de vous engager concrètement, que vous croyez en un dieu ou que vous n’y croyez pas et quelques soient vos origines. Il n’y aujourd’hui qu’une seule cause principale qui menace d’écourter nos vies et celles de tous nos congénères : ce sont les politiques prédatrices et exterministes de l’axe UE-OTAN. Il urge de nous organiser et de nous tourner tous ensemble et en même temps contre cette cause mortifère.

A bas l’impérialisme EU-OTAN et de l’UE !

Europe atlantique ou monde pacifique, plus que jamais, il faut choisir !

Socialisme ou barbarie, la patrie ou la mort, nous vaincrons !

Travailleurs de tous les pays et peuples opprimés du monde unissez-vous !

»» http://jrcf.over-blog.org/2023/11/discours-de-la-jrcf-a-la-reunion-des…

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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