Errances en suspens,
Gaza récite sa peine,
espoirs éparpillés dans le vent.
Existences crépusculaires,
parmi les murs effondrés,
écho d’un hier résonne.
Oliveraie endeuillée, arbres dénudés,
corps disloqués,
âmes en détresse se languissent.
Horizon agonisant,
destins fracassés,
regard tendu vers l’inconnu.
Rêves effacés,
dans les plis du temps,
lueur du néant, de l’oubli se dessine.
Maisons lézardées chuchotent,
ruines évoquent des vies,
vestiges du temps.
Bras maternels absents,
douleur figée dans le marbre,
visage en tourment sculpté.
Ruelles désertes,
silhouette à l’horizon,
pas retenus par le vent.
Regard triste erre,
parcours d’une vie évanouie,
ombres des jours passés.
Débris en silence reposent,
chaise solitaire témoigne,
pensées en ruines s’étalent.
Nuages sombres déambulent,
ciel en mélancolie murmure,
rêves s’éteignent doucement.
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