Une initiative citoyenne canadienne qui devrait s’étendre à tous les gouvernements covidistes du monde.
Rédigé par marieclairetellier et publié depuis Overblog
Par Isaac Lamoureux
Traduction MCT
Le rapport tant attendu d’une enquête citoyenne sur les pandémies indique que pour restaurer la confiance du public dans le système judiciaire, les décisions concernant les affaires Covid doivent être revues en profondeur.
L’enquête citoyenne nationale a publié son rapport final mardi, un document de 5 324 pages contenant des dizaines de recommandations à l’intention des législateurs, des institutions publiques et des citoyens.
Le rapport, rédigé par quatre commissaires indépendants, traite de l’impact considérable de la pandémie et de la réponse du gouvernement sur tous les segments de la société canadienne.
« Les interventions politiques, juridiques et des autorités sanitaires dans la vie des Canadiens, de nos familles, de nos entreprises et de nos communautés ont été, et restent dans une large mesure, significatives », a déclaré l’un des commissaires, l’ingénieur Kenneth Drysdale, en soulignant les effets étendus de la réponse à la pandémie.
Le rapport décrit les dommages profonds causés à la société canadienne par les mesures Covid des gouvernements, illustrés par les témoignages de personnes ayant subi des réactions indésirables aux vaccins, des perturbations des moyens de subsistance et de l’éducation, des troubles de la santé mentale, des atteintes à la réputation, des mesures disciplinaires professionnelles et de la censure.
Les experts cités dans le rapport sont des médecins, des scientifiques, des juristes, des économistes, des enseignants, des psychologues, des entrepreneurs de pompes funèbres, des analystes de la gestion des risques et des experts en politique publique, en gestion des urgences, en santé et sécurité au travail, en sécurité aérienne, en pharmacie, en maintien de l’ordre et en journalisme.
L’enquête citoyenne nationale a tenu 24 jours d’audiences dans huit villes, au cours desquelles les commissaires ont entendu 300 témoins. L’enquête a délivré ce qu’elle appelle des « citations à comparaître » à 63 membres de gouvernements et d’organismes de réglementation, mais aucun d’entre eux ne s’est présenté.
« Ces témoignages fournissent des preuves irréfutables qu’un assaut sans précédent a été mené contre les citoyens du Canada. Jamais, depuis la Seconde Guerre mondiale, la nation n’a connu une attaque aussi dévastatrice contre son peuple », a déclaré M. Drysdale.
L’enquête indépendante a été menée et financée par les citoyens. Elle a été délibérément structurée pour être impartiale, non biaisée et libre de toute influence politique, sans financement du gouvernement ou de grandes entreprises.
Les quatre commissaires étaient M. Drysdale, ingénieur exécutif, Mme Heather DiGregorio, associée principale d’un cabinet d’avocats, Mme Janice Kaikkonen, éducatrice et conseillère scolaire élue, et M. Bernard Massie, consultant indépendant en biotechnologie.
Le rapport du NCI souligne la nécessité d’une enquête judiciaire complète sur le processus d’autorisation des vaccinations par le Covid-19 au Canada, en explorant éventuellement la responsabilité pénale en vertu de la législation canadienne en vigueur.
« Une enquête judiciaire complète sur le processus d’autorisation des vaccins COVID-19 au Canada doit être menée », demande le rapport.
Il demande également un examen approfondi de la manière dont les tribunaux canadiens traitent les affaires liées à la pandémie afin de rétablir la confiance du public dans le système judiciaire.
En outre, le rapport recommande d’examiner et de réformer l’étendue de l’autorité exécutive en cas d’urgence et d’établir des cadres clairs pour les processus décisionnels des autorités de santé publique, en conciliant les besoins de santé publique avec les droits et libertés individuels.
En ce qui concerne les soins de santé, le rapport met l’accent sur la protection de la liberté d’expression des professionnels de la santé et sur la réalisation d’une enquête indépendante sur la gouvernance des ordres professionnels, en particulier ceux qui régissent les professionnels de la médecine.
Dans les secteurs de l’éducation et du travail, le NCI insiste sur le maintien de l’apprentissage en personne comme principal mode d’éducation, l’apprentissage à distance étant une solution de secours, et appelle à une révision du droit du travail pour protéger les employés pendant les urgences sanitaires.
En outre, le rapport souligne l’importance de soutenir les populations vulnérables pendant les crises, la nécessité d’un consentement éclairé pour les traitements médicaux et la mise en place d’une commission judiciaire chargée d’enquêter sur les violations des droits de l’homme pendant la pandémie.
Le rapport propose également la création d’un Conseil national de surveillance des crises (CNSC) chargé de contrôler et d’enquêter sur les actions du gouvernement pendant les crises et appelle à un dialogue national sur le rôle de l’Église dans la société, en soulignant la nécessité d’une veille politique pour protéger les droits et les libertés des groupes confessionnels.
« La création du Conseil national de surveillance des crises (CNSC) est essentielle pour sauvegarder les principes démocratiques, protéger les droits individuels et maintenir la confiance du public dans les situations d’urgence à venir, telles que les pandémies. Le NCOC sera un organe indépendant et pluridisciplinaire chargé de surveiller, de contrôler et d’enquêter sur les actions du gouvernement en cas de crise », peut-on lire dans le rapport.
« La tentative de réduire au silence le discours religieux au cours des trois dernières années ne doit pas passer inaperçue. »
Source : Marie Claire Tellier
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