Il existe un courant de pensée chez la droite en France et au Québec où on tente de réécrire l’histoire de la Palestine en refusant de reconnaître l’histoire coloniale, l’apartheid, l’échec des accords d’Oslo et plus.
Dans cette entrevue, Rachad Antonius, professeur associé de sociologie de l’Université du Québec à Montréal, répond à chacun des arguments qui sous-tendent ce courant de pensée.
Il revient entre autres sur la période du mandat britannique entré en vigueur en 1922, sur la nature coloniale du mouvement sioniste, sur l’indépendance d’Israël de 1947-1948 et sur le mouvement de résistance palestinien jusqu’au discours de Yasser Arafat à l’ONU en 1973, une arme et une branche d’olivier à la main.
Il explique aussi pourquoi les accords d’Oslo de 1993 ont été une arnaque pour les Palestiniens.
Sur le slogan vivement contesté « Du fleuve à la mer, la Palestine se libère » (From the River to the Sea, Palestine will be Free), il note que de plus en plus de Juifs en Israël et ailleurs l’adoptent avec les Palestiniens pour décrire un État éventuel souhaité où tous, quelles que soient leur religion et leurs origines, seront égaux devant la loi, ce qui mettrait fin à l’apartheid actuel.
Au gouvernement canadien et aux autres gouvernements occidentaux il adresse trois demandes. Celui-ci doit demander un cessez-le-feu immédiat, la fin du blocus de Gaza et la fin de l’occupation militaire.
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