Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, aux côtés de la porte-parole en matière de Pêches, Caroline Desbiens, et de la députée d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Kristina Michaud, se réjouissent que le Colloque sur les produits de la mer tenu en présence de plusieurs acteurs de cette industrie ait permis de clarifier le bilan quant aux enjeux et défis qui touchent actuellement ce maillon crucial de l’économie ainsi que de l’identité des régions maritimes du Québec et du golfe du Saint-Laurent.
Le chef du Bloc Québécois a adressé ses félicitations deux co-organisatrices, les députées Caroline Desbiens et Kristina Michaud ainsi qu’à leurs équipes, qui ont permis aux acteurs de l’industrie de la pêche d’échanger, eux qui en connaissent bien les enjeux et qui ont des solutions à proposer. «Il faut, à terme, que le Québec et l’industrie se donnent des positions communes et un rapport de force pour que soient déployées des politiques rapides et cohérentes», insiste M. Blanchet. Les propositions émises serviront à jeter les bases de ce qui s’avère une démarche essentielle et déterminante pour le milieu de la pêche : dégager les grandes lignes d’une politique des Pêches ou d’un cadre de référence propres au Québec et au golfe.
Parmi les experts présents, on comptait Ghislain Collin, président du Regroupement des pêcheurs pélagiques du Sud de la Gaspésie; Patrice Élément, directeur de l’Office des pêcheurs de crevettes; Guillaume Synnott, pêcheur de sébastes et de crevettes; Gil Thériault, directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec; Esteban Figueroa, coordonnateur du projet « Mange ton Saint-Laurent! » et Gabriel Bourgault-Faucher, chercheur à l’Institut de recherche en économie contemporaine.
«Le Bloc Québécois a les pêcheries à cœur depuis plusieurs années et nous constatons que les problèmes que l’on voit ici – qu’il s’agisse de la situation des pêcheurs pélagiques, du déclin de la crevette nordique ou des conséquences de la population élevée de phoques sur l’écosystème du Saint-Laurent – appellent une politique des Pêches qui soit favorable et constructive pour les pêcheurs face à l’absence d’une politique et d’une action cohérente d’Ottawa. Le fédéral laisse les pêcheurs sur le banc alors que c’est par eux que passent les solutions», signale Caroline Desbiens.
«Le milieu des pêches et de la transformation des produits de la mer est confronté à des menaces récurrentes auxquels le gouvernement du Canada semble incapable d’opposer des solutions. Entre autres, aux variations dans les stocks de tout ce que la mer offre. Certaines espèces se raréfient, comme la crevette ou le turbot, d’autres sont en surnombre, comme le phoque ou le bar, et d’autres espèces enfin, sont litigieuses comme le sébaste ou le maquereau. La science et l’industrie n’ont pas la même vision et le politique procrastine, et l’écosystème semble abandonné à l’humeur du moment», souligne Kristina Michaud.
«Il est malheureux de constater qu’après plusieurs mois et la nomination d’une ministre des Pêches de la région, rien ne semble avoir changé. Le constat du milieu est sévère, le mur entre la science parrainée par l’État et les milieux économiques est toujours aussi opaque; l’industrie reste mise à mal et va de crise en crise, de fragilisation en fragilisation. Le Bloc Québécois propose une concertation vers un cadre de référence commun qui forcera l’écoute d’Ottawa», conclut Yves-François Blanchet.
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