Au lieu de reprendre des propos tronqués, falsifiés, proposés – jusqu’à plus soif, par les “ grands ” médias.
Il commence par parler du conflit au Proche-Orient, pour rappeler l’importance des frontières dans les conflits internationaux. Dans le monde, 75% des nations ont des différends frontaliers. Ils peuvent conduire à des conflits armés. Il rappelle à cet égard les conflits liés aux frontières : en République démocratique du Congo, en Arménie, au Yémen.
Jean-Luc Mélenchon revient sur la théorie du « choc des civilisations » de Samuel Huntington, soulignant ses limites conceptuelles et son utilisation pour justifier des politiques de domination. Au XXIème siècle, elle s’ajoute au concept de « guerre totale » et donne lieu à ce qu’on nomme « le nettoyage ethnique ». Voilà le contexte dans lequel se déroule le conflit au Proche-Orient.
Il explique alors l’importance des mots dans les relations internationales, rappelant que l’utilisation du terme « terrorisme » exclut le concept de « crime de guerre ». Le droit international doit être la référence pour condamner les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité.
Il revient alors sur la nécessité d’un cessez-le-feu, ce qu’il soutient dès sa première déclaration suite aux attaques du 7 octobre 2023. Il critique le manque de réaction immédiate en ce sens. Il plaide donc pour une intervention forte de la France pour le cessez-le-feu et souligne les risques d’une guerre généralisée dans la région.
Jean-Luc Mélenchon souligne ensuite l’impact des conflits étrangers sur la politique nationale. Pour obtenir une majorité, le « bloc bourgeois » se rassemble sur des positions concernant le conflit, malgré leurs appartenances politiques diverses. Face à cela, la lutte contre le racisme est un élément clé de l’Union populaire et de l’unité du peuple français. Il critique ceux qui prétendent lutter contre l’antisémitisme tout en alimentant l’islamophobie, notamment le Rassemblement national.
Il critique alors l’organisation de la marche contre l’antisémitisme du 12 novembre 2023, affirmant que l’absence de l’appel à la lutte contre tous les racismes a empêché beaucoup de monde de participer. Il souligne la nécessité d’une mobilisation massive contre tous les racismes, l’antisémitisme et l’extrême droite et appelle les insoumis à manifester samedi 18 novembre à cet égard.
Repris du Blog d’El Diablo.
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir