La loi est pourtant simple : tout film français de gauche antiraciste (il n’y a pas vraiment de gauche raciste mais il y a une gauche patriote) est voué à l’échec. Cela n’empêche pas nombre de réalisateurs de tenter l’aventure, et de finir dans le fossé, inévitablement.
C’est le cas de Avant que les flammes ne s’éteignent de Mehdi Fikri. Mehdi devrait savoir une chose : on n’est plus en 1984 ! Ce n’est pas une allusion au roman de George Orwell mais bien la date de naissance de l’assoce SOS Racisme, de son vrai nom SOS Racisme antifrançais (SOS RACAF).
Bien sûr, Mehdi a pu profiter de la manne du CNCIA (ils ont rajouté image animée, et non pas intelligence artificielle) qui lui a refilé 900 000 balles pour sa propagande anachronique.
Comment peut-on à ce point ignorer le rejet que la fratrie Traoré inspire à l’écrasante majorité des Français ? C’est pourtant clair quand on lit E&R (voir le renvoi).
Inutile d’aller sur Allociné, des comptes étrangement neufs ont mis 5 étoiles à chaque fois, ça devient une habitude pour les flops annoncés, comme le dernier Kev Adams (on a oublié le nom, et c’est très bien).
Le réal est un ex-journaliste spécialisé dans les questions de justice et de police, il a enquêté sur les « violences policières » pour le journal L’Humanité et a écrit des scénarios pour des séries TV. On est loin de David Simon, créateur de The Wire, un ex-journaliste devenu auteur, mais en phase avec le réel. Son père était au B’nai B’rith mais vu la qualité de la série, on lui pardonne cette faute de goût.
L’interview de Mehdi est ponctée d’extraits du film, on retiendra celui à 5’11 qui montre le méchant Blanc qui raconte que l’individu très agressif connu des services de police est décédé pendant son interpellation, et on voit en même temps, en double écran, Camélia Traoré Jordana qui fulmine intérieurement et qui explose. Même pour des CM2 c’est limite !
Notre jugement : bon pour une 2e partie de soirée sur France 3 pendant les vacances 2024.
Notre question : à quand un film de flic sur le 9-5 et les Traoré ? Mieux : un vrai film facho sur la violence racaille en banlieue ? Sur la prostitution des mineures achetées avec trois sapes de marque, puis violées et chantagées ? Avec un Charles Bronson ou un Clint Eastwood français dans le rôle phare (donc pas les acteurs-mannequins « fils de » actuels)… Ce serait nettement plus intéressant que les bluettes gauchistes pleurnichardes qui tentent de transformer des voyous antifrançais de troisième zone en héros de la liberté.
Camélia chante contre les méchants (2020)
Un fan de Camélia
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation