Par Wayan – Le 13 novembre 2023 – Le Saker Francophone
Cette semaine l’armée israélienne est entré dans Gaza pour essayer « d’éradiquer le Hamas ». Bien sûr, aucun reporter n’étant présent, la propagande de guerre est totale :
« Les forces terrestres israéliennes combattent les combattants du Hamas à l’intérieur de la plus grande ville de Gaza, a déclaré Israël mardi. Cette avancée marque une nouvelle étape importante dans ce conflit vieux d’un mois, et les dirigeants du Hamas prévoient de contrôler la sécurité de l’enclave après la guerre.
L’avancée dans la ville de Gaza garantit que le nombre de morts, déjà impressionnant, augmentera encore, tandis que les commentaires du Premier ministre Benjamin Netanyahu sur le contrôle de la sécurité de Gaza pour “une période indéfinie” indiquent la fin incertaine d’une guerre qui, selon Israël, sera longue et difficile.
Les troupes terrestres israéliennes combattent les militants palestiniens à l’intérieur de Gaza depuis plus d’une semaine, coupant le territoire en deux et encerclant la ville de Gaza. Le porte-parole en chef de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que les forces terrestres israéliennes “se trouvent actuellement dans une opération terrestre dans les profondeurs de la ville de Gaza et exercent une forte pression sur le Hamas”.
Le porte-parole du Hamas, Ghazi Hamad, s’exprimant mardi depuis Beyrouth, a nié que les forces israéliennes réalisaient des gains militaires significatifs ou qu’elles avaient progressé dans les profondeurs de la ville de Gaza.
“Ils ne disent jamais la vérité au peuple”, a déclaré Hamad. Il a ajouté que de nombreux soldats israéliens avaient été tués lundi et que “de nombreux chars avaient été détruits”.
“Les Palestiniens se battent, se battent et se battent contre Israël jusqu’à ce que nous mettions fin à l’occupation”, a déclaré Hamad, qui a quitté Gaza quelques jours avant l’incursion du Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre, qui a déclenché la guerre.
Associated Press n’a pas pu vérifier de manière indépendante les affirmations des deux parties. »
https://www.yahoo.com/news/month-war-netanyahu-says-israel-072141424.html
Il semble que, comme pour le cas de l’Ukraine, l’après-guerre et surtout la possibilité d’un échec de l’opération ne soit même pas envisagée clairement :
« Israël a promis de chasser le Hamas du pouvoir et d’écraser ses capacités militaires, mais ni Israël ni son principal allié, les États-Unis, n’ont dit ce qu’il adviendrait ensuite.
Netanyahu a déclaré à ABC News que Gaza devrait être gouvernée par “ceux qui ne veulent pas continuer sur la voie du Hamas”, sans donner plus de détails.
“Je pense qu’Israël aura, pour une période indéterminée, la responsabilité globale de la sécurité, car nous avons vu ce qui se passe lorsque nous ne l’avons pas. Lorsque nous n’avons pas cette responsabilité en matière de sécurité, nous assistons à l’éruption de la terreur du Hamas à une échelle que nous ne pouvions pas imaginer”, a-t-il déclaré.
Netanyahu n’a pas précisé la forme que prendrait ce contrôle de la sécurité. La Maison Blanche a réaffirmé mardi que le président Joe Biden n’était pas favorable à une réoccupation israélienne de la bande de Gaza après la guerre.
“Nous pensons qu’il est nécessaire d’avoir un ensemble de conversations saines sur ce à quoi ressemble la bande de Gaza après le conflit et sur ce à quoi ressemble la gouvernance”, a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, ajoutant qu’il laissait à M. Netanyahu le soin de préciser ce qu’il entendait par “indéfini”.
Les responsables israéliens affirment que l’offensive contre le Hamas durera un certain temps et reconnaissent qu’ils n’ont pas encore formulé de plan concret pour l’après-guerre. Le ministre de la défense a déclaré qu’Israël ne cherchait pas à réoccuper la bande de Gaza à long terme, mais qu’il prévoyait une longue phase de combats de faible intensité contre des “poches de résistance”. D’autres responsables ont évoqué la création d’une zone tampon qui éloignerait les Palestiniens de la frontière israélienne. »
https://www.yahoo.com/news/month-war-netanyahu-says-israel-072141424.html
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On se souvient du discours de Nasrallah, le chef religieux du Hezbollah, la semaine dernière, disant que c’est l’attitude d’Israël qui fera que ce conflit dégénère ou non. Et bien la réponse ne s’est pas faite attendre. Dès le lendemain une frappe de missile israélien a ciblé la voiture d’un journaliste libanais, sur le sol libanais, tuant sa sœur et ses trois petites filles :
« La situation s’est gravement dégradée à la frontière libano-israélienne, dimanche 5 novembre. Quatre civils – trois enfants et une femme – ont été tués. Il s’agit de la sœur et des trois petites filles du journaliste Samir Ayoub. Le journaliste, qui voyageait dans une autre voiture, a été blessé. Quatre ambulanciers ont également été blessés dans des attaques séparées de drones israéliens…
Sachant cela, analystes et observateurs s’interrogent à Beyrouth sur les raisons qui ont poussé l’armée israélienne à attaquer des cibles civiles au Liban, en violation des règles d’engagement tacites en vigueur entre les deux belligérants. Certains experts pensent que les Israéliens veulent imposer de nouvelles règles d’engagement face à la guerre d’usure à laquelle se livre le Hezbollah, qui attaque quotidiennement des positions de l’armée israéliennes le long de la frontière.
D’autres analystes apportent une explication militaire : les Israéliens veulent paralyser la circulation des véhicules sur les routes proches de la frontière, pour entraver le mouvement des combattants du Hezbollah dans cette zone. »
Le fait que les auteurs de cet article n’envisagent pas l’hypothèse qui est évidemment dans la tête de tous les libanais et palestiniens, « une provocation de la part d’Israël pour montrer qu’il n’accorde aucun crédit aux paroles de Nasrallah », montre les limites psychologiques que s’imposent les journalistes occidentaux.
De plus, cette provocation israélienne montre qu’Israël se pense militairement plus fort que le Hezbollah et « l’axe de résistance » proche-oriental. Encore ce même complexe de supériorité occidental qui, malgré les cas de plus en plus fréquent d’échec, perdure dans les mentalités des dirigeants.
Ce qui a provoqué une riposte du Hezbollah :
« Le mouvement de résistance libanais Hezbollah a annoncé avoir frappé plusieurs cibles dans le nord des territoires occupés en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza qui subissent une guerre israélienne implacable.
Le groupe a fait cette annonce dans des déclarations distinctes jeudi, a rapporté la chaîne de télévision libanaise al-Mayadeen.
“Dans la première opération, les combattants de la résistance ont pris pour cible deux chars Merkava dans la base israélienne de Metulla à l’aide de missiles guidés, confirmant que les équipages des chars ont été tués ou blessés au cours de l’opération”, a indiqué le rapport.
“Dans l’autre opération, une force d’infanterie israélienne dans la ville libanaise occupée de Tarbikha a été attaquée, confirmant également des frappes directes”, a ajouté le rapport. »
https://www.presstv.ir/Detail/2023/11/09/714328/Lebanon-Hezbollah-Israel-war-Gaza
Pendant ce temps, pour montrer leur force et décourager les attaques, les Etats-Unis continuent de déployer leur armada :
« La marine américaine a envoyé un sous-marin à missiles guidés au Moyen-Orient.
L’affectation a été révélée par l’armée dans un communiqué publié dimanche en fin de journée. Cette révélation inhabituelle concernant l’emplacement du navire, qui peut lancer des missiles nucléaires, suggère une démonstration de force destinée à tenter de contenir les tensions régionales dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas. »
https://www.aljazeera.com/news/2023/11/6/us-sends-nuclear-sub-to-middle-east-amid-gaza-war
Mais cela n’empêche en rien cette guerre de basse intensité de continuer :
« Toujours dans la région, le gouvernement houthi du Yémen a abattu mercredi un drone de surveillance américain MQ-9 qui volait dans l’espace aérien international au-dessus de la mer Rouge. Cette attaque fait suite à un épisode survenu le mois dernier, au cours duquel un destroyer américain avait abattu plusieurs missiles balistiques et drones lancés par le groupe soutenu par l’Iran en direction d’Israël. »
https://www.politico.com/news/2023/11/08/u-s-bombs-iranian-sites-syria-00126222
« Les États-Unis ont effectué une frappe aérienne sur un entrepôt d’armes dans l’est de la Syrie utilisé par les milices soutenues par l’Iran, en représailles à un nombre croissant d’attaques contre les bases abritant les troupes américaines dans la région au cours des dernières semaines, a déclaré le Pentagone.
Lors de la frappe de mercredi, deux chasseurs américains F-15 ont largué plusieurs bombes sur une installation de stockage d’armes près de Maysulun à Deir el-Zour, connue pour être utilisée par les Gardiens de la révolution iraniens, ont indiqué des responsables américains.
“Le président n’a pas de priorité plus importante que la sécurité du personnel américain, et il a ordonné l’action d’aujourd’hui pour montrer clairement que les États-Unis se défendront, défendront leur personnel et leurs intérêts”, a déclaré le secrétaire à la défense, Lloyd Austin, dans un communiqué. »
https://www.yahoo.com/news/us-launches-airstrike-syria-linked-225124126.html
« Ces attaques en Irak et en Syrie – menées pour la plupart à l’aide de petits drones et de roquettes – ont blessé des dizaines de militaires américains, mais les États-Unis ont choisi pour la plupart d’éviter les représailles contre les coupables. Selon les experts en sécurité du Moyen-Orient, c’est parce que Washington marche sur une corde raide, équilibrant ses propres intérêts stratégiques dans la région en évitant l’escalade tout en reconnaissant que ses ennemis font de même, essayant de les provoquer intentionnellement sans aller trop loin.
Les décideurs américains “examinent leurs objectifs stratégiques dans la région et comprennent que les adversaires essaient de nous en éloigner ou de les faire échouer, notamment en nous attirant dans ces conflits secondaires”, a déclaré Jonathan Lord, ancien analyste politique et militaire au Pentagone, à Insider.
Les attaques contre les forces américaines par des groupes soutenus par l’Iran dans la région ne sont pas un phénomène nouveau. Des échanges meurtriers ont lieu depuis des décennies en raison du désir de longue date de l’Iran d’expulser les États-Unis du Moyen-Orient. Entre l’investiture du président Joe Biden en janvier 2021 et avril 2023, les forces mandataires iraniennes ont mené 83 attaques à elles seules, a déclaré un porte-parole du Commandement central américain (CENTCOM) à Insider. Mais les attaques sont désormais plus fréquentes.
Un porte-parole du Pentagone a déclaré mardi que depuis le 17 octobre, les forces américaines stationnées en Irak et en Syrie avaient fait l’objet de 40 attaques au total. Des analyses indépendantes réalisées par divers groupes de réflexion, dont l’Institut de Washington pour la politique du Proche-Orient et l’Institut pour l’étude de la guerre, estiment que ce chiffre est légèrement supérieur à celui révélé publiquement par l’administration Biden, car ils utilisent des méthodes de collecte de données plus exhaustives. »
https://www.yahoo.com/news/american-forces-middle-east-constantly-205113569.html
« «En raison de l’intensité croissante de la guerre sur les habitants civils de Gaza, l’expansion du champ de la guerre est devenue inévitable», a estimé ce 10 novembre le ministre iranien des affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian lors d’un entretien téléphonique avec son homologue qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani. »
https://francais.rt.com/international/107924-gaza-expansion-champ-guerre-devenue-inevitable-iran
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Parallèlement au déploiement de force, les Etats-Unis ont continué leur intense activité diplomatique dans la région en envoyant Blinken qui a, cette semaine, fait le tour de la région. Pour simplement gagner du temps et donner le change ou avec un réel espoir d’aboutir ? Mais aboutir à quoi si les réelles décisions sont entre les mains d’Israël.
« Antony Blinken aura pourtant mis les bouchées doubles et même triples au cours de cette tournée menée au pas de charge : rencontre avec Benyamin Netanyahu à Tel-Aviv, avec Mahmoud Abbas à Ramallah, puis en Jordanie avec le roi Abdallah et les ministres des Affaires étrangères de l’Égypte, de l’Arabie saoudite, du Qatar, et des Émirats arabes unis… Sans oublier une étape surprise à Bagdad et une autre à Chypre ! Des visites et des rencontres à un rythme effréné avec un objectif : tenter d’apaiser la colère des pays arabes et celle de la Turquie, tout en maintenant le soutien militaire et politique à Israël. Un travail d’équilibriste et une équation quasiment impossible à résoudre tant le fossé s’est approfondi depuis le 7 octobre, entre Washington et les pays de la région…
Or, malgré une inflexion du discours américain sur le conflit, Antony Blinken n’aura pas réussi à réduire cette fracture au cours de cette tournée diplomatique. Certes, Washington parle davantage désormais des civils et de la situation humanitaire à Gaza, et le chef de la diplomatie américaine a déclaré à chacune de ses étapes et à chacun de ses interlocuteurs que les États-Unis mettaient tout en œuvre pour faire parvenir l’aide humanitaire aux Gazaouis, et qu’ils étaient favorables à la mise en place de pauses humanitaires. Mais, Washington refuse toujours de demander un cessez-le-feu, reprenant les arguments d’Israël – pour qui un cessez-le-feu permettrait au Hamas de se renforcer. Et c’est ce point qui ulcère les pays arabes et la Turquie qui réclament sans relâche la mise en place d’un cessez-le-feu. »
https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231106-proche-orient-la-diplomatie-américaine-dans-l-impasse
Beaucoup d’analystes parlent d’une diplomatie paravent car les Etats-Unis demandent publiquement à Israël d’arrêter ses bombardements de civils mais soutiennent ce pays à l’ONU et, surtout, continuent à lui envoyer d’urgence l’argent et le genre de bombes nécessaires à cette guerre :
« Les États-Unis prévoient de transférer à Israël des bombes de précision d’une valeur de 320 millions de dollars, dans le cadre de la guerre génocidaire menée sans relâche par le régime contre la bande de Gaza assiégée.
Le Wall Street Journal a révélé l’information dans un rapport publié lundi, citant une source familière avec le plan.
Le rapport indique que l’administration du président américain Joe Biden a informé le Congrès du transfert prévu des assemblages de bombes de la famille Spice Gliding par le biais d’une notification officielle envoyée aux dirigeants du Congrès le 31 octobre.
Les “Spice Family Gliding Bomb Assemblies” constituent un type spécial d’armes guidées avec précision, qui sont tirées par des avions de guerre. »
Les médias aussi participent à cette diplomatie paravent en présentant un gouvernement Biden impuissant face au gouvernement israélien :
« Depuis dix jours, l’administration Biden exhorte le Premier ministre Benjamin Netanyahu à autoriser des “pauses humanitaires” dans les bombardements sur Gaza, espérant que les 3,8 milliards de dollars par an d’aide américaine à la sécurité auraient suffisamment d’influence sur les tactiques du dirigeant israélien.
Ce n’est pas le cas. Lors d’un appel téléphonique lundi, Netanyahou a rejeté la demande de Biden d’intensifier les efforts pour éviter les pertes civiles. Et il a poursuivi ce qu’il a appelé “une puissante vengeance” pour les attaques du 7 octobre, en utilisant d’énormes bombes pour détruire le réseau de tunnels du Hamas, même si elles détruisent également des quartiers entiers de Gaza. »
https://www.yahoo.com/news/biden-confronts-limits-u-leverage-123844223.html
L’impuissance déclarée de Biden n’empêche pourtant pas que :
« Washington est le plus grand soutien militaire d’Israël, et la Maison Blanche a demandé au Congrès une aide supplémentaire de 14 milliards de dollars pour Israël à la suite des attaques du Hamas. Les responsables et conseillers de l’administration affirment que les leviers dont disposent théoriquement les États-Unis sur Israël, comme conditionner l’aide militaire à une campagne militaire plus ciblée, ne sont pas viables, en partie parce qu’ils seraient politiquement impopulaires dans n’importe quelle administration et en partie parce que, disent les collaborateurs, Biden lui-même a un attachement personnel à Israël. »
Le genre mari cocu qui continue à gâter sa femme de cadeaux ??
Pourtant ses subalternes eux-mêmes essaient de lui faire comprendre que ce n’est pas la bonne méthode pour regagner sa crédibilité :
« Les employés du Département d’Etat ont émis une critique cinglante de la gestion de la guerre Israël-Hamas par l’administration Biden dans un mémo dissident obtenu par POLITICO, arguant que, entre autres choses, les Etats-Unis devraient être prêts à critiquer publiquement les Israéliens.
Le message suggère une perte de confiance croissante des diplomates américains dans l’approche du président Joe Biden face à la crise du Moyen-Orient. Il reflète les sentiments de nombreux diplomates américains, en particulier aux échelons intermédiaires et inférieurs, selon des conversations avec plusieurs membres du personnel du ministère et d’autres rapports. Si ces désaccords internes s’intensifient, il pourrait être plus difficile pour l’administration Biden d’élaborer une politique à l’égard de la région.
Le mémo contient deux demandes essentielles : que les États-Unis soutiennent un cessez-le-feu et qu’ils équilibrent leurs messages privés et publics à l’égard d’Israël, notamment en émettant des critiques sur les tactiques militaires israéliennes et le traitement des Palestiniens que les États-Unis préfèrent généralement garder secrètes.
L’écart entre les messages privés et publics des Etats-Unis “contribue à la perception par le public régional que les Etats-Unis sont un acteur partial et malhonnête, ce qui au mieux ne fait pas avancer, et, au pire, nuit aux intérêts des Etats-Unis dans le monde entier », indique le document.
« Nous devons critiquer publiquement les violations par Israël des normes internationales telles que le fait de ne pas limiter les opérations offensives à des cibles militaires légitimes », indique également le message. « Lorsqu’Israël soutient la violence des colons et les saisies illégales de terres ou fait un usage excessif de la force contre les Palestiniens, nous devons faire savoir publiquement que cela va à l’encontre de nos valeurs américaines afin qu’Israël n’agisse pas en toute impunité. »
https ://www.politico.com/news/2023/11/06/u-s-diplomats-slam-israel-policy-in-leaked-memo-00125538
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Pendant que Biden est prêt à sacrifier ce qui reste de crédibilité aux Etats-Unis pour défendre les atrocités d’Israël, beaucoup de juifs, connus et anonymes, montrent publiquement qu’ils sont contre l’attitude du gouvernement israélien, par des déclarations pour les plus connus ou des manifestations pour les anonymes. Ils font partie de ces gens pour qui la morale et l’éthique passent avant le sentiment d’appartenance social et peuvent donc critiquer sans problème leurs représentants lorsque c’est nécessaire. Evidemment, ne pouvant être traités d’antisémites, ces gens sont traités de traîtres par ceux qui restent coincés dans une vision sectaire, style eux/nous, des événements. Mais cela ne les empêche pas de garder leurs principes moraux avant tout, comme l’explique l’israélien Ilan Pappe :
« Il est difficile de maintenir sa boussole morale lorsque la société à laquelle on appartient – dirigeants et médias confondus – prend le dessus et attend de vous que vous partagiez avec elle la même fureur vertueuse avec laquelle elle a réagi aux événements de samedi dernier, le 7 octobre.
Il n’y a qu’une seule façon de résister à la tentation de se joindre à eux : si vous avez compris, à un moment de votre vie – même en tant que citoyen juif d’Israël – la nature coloniale du sionisme et si vous avez été horrifié par ses politiques à l’encontre du peuple autochtone de Palestine.
Si vous avez pris conscience de cela, vous ne vacillerez pas, même si les messages empoisonnés décrivent les Palestiniens comme des animaux ou des “animaux humains” [Yoav Gallant, ministre de la Défense]. Ces mêmes personnes insistent pour décrire ce qui s’est passé samedi dernier comme un “Holocauste”, abusant ainsi de la mémoire d’une grande tragédie. Ces sentiments sont véhiculés, jour et nuit, par les médias et les hommes politiques israéliens.
C’est ce sens moral qui m’a conduit, ainsi que d’autres membres de notre société, à soutenir le peuple palestinien par tous les moyens possibles ; et qui nous permet, en même temps, d’admirer le courage des combattants palestiniens qui se sont emparés d’une douzaine de bases militaires, surmontant l’armée la plus puissante du Moyen-Orient. »
https ://investigaction.net/mes-chers-amis-israeliens-voici-pourquoi-je-soutiens-les-palestiniens/
Commençons par les juifs anonymes.
Le 19 octobre :
« Des centaines de juifs américains et de leurs alliés ont été arrêtés au Capitole mercredi lors d’une manifestation demandant aux membres du Congrès de faire pression sur Israël pour obtenir un cessez-le-feu immédiat à Gaza, où près de 3 500 Palestiniens ont été tués en 12 jours de bombardements israéliens incessants.
Des milliers de manifestants menés par des membres de Jewish Voice for Peace (JVP), IfNotNow, Jews for Racial and Economic Justice (JFREJ) et d’autres groupes se sont rassemblés sur le terrain du Capitole et à l’intérieur du bâtiment, où des centaines de personnes ont participé à un sit-in.
Les slogans qu’ils ont scandés – notamment « pas en notre nom » et « cessez le feu maintenant » – ont résonné comme un tonnerre sous la rotonde du Capitole, tandis qu’à d’autres moments, ils frappaient dans leurs mains et chantaient en hébreu avec une détermination solennelle. »
Les arrestations ne les ont pas empêchés de continuer à manifester. Le 6 novembre :
« Vêtus de tee-shirts noirs frappés des slogans « des juifs demandent un cessez-le-feu maintenant » ou « pas en notre nom », quelques centaines de jeunes ont déployé le 6 novembre des banderoles « le monde entier regarde » et « les Palestiniens devraient être libres » au pied du socle de l’emblématique monument symbole de New York.
« Les fameux mots de notre ancêtre juive [la poétesse américaine du XIXe siècle] Emma Lazarus gravés sur ce monument nous obligent à agir pour soutenir les Palestiniens de Gaza qui aspirent à vivre libres », a déclaré dans un communiqué Jay Saper de l’organisation Jewish Voice for Peace (JVP). Un communiqué du groupe Institute for Middle East Understanding (Imeu) exige « la fin du bombardement génocidaire par Israël de civils palestiniens à Gaza ».
« Tant que la population de Gaza crie, nous devons hurler plus fort, quelles que soient les tentatives pour nous réduire au silence », s’est exclamée la photographe américaine Nancy Goldin, également en présence d’élus locaux de New York, dont une partie est très ancrée à gauche. »
https ://francais.rt.com/international/107857-new-york-militants-juifs-occupent-statue-liberte-gaza
En France :
«« Mariam Abu Daqqa est une grande personnalité palestinienne, connue et respectée pour ses engagements. Dans l’environnement difficile de la bande de Gaza [en guerre depuis le 7 octobre], elle est une infatigable combattante des droits des femmes et un soutien indéfectible aux prisonnières politiques palestiniennes. »
Dans un communiqué publié le lundi 16 octobre, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) a protesté avec la plus grande vigueur contre l’arrêté d’expulsion pris par le ministre de l’Intérieur français contre Mariam Abu Daqqa.
Honteux. Engagé dans un soutien aveugle au gouvernement d’extrême-droite israélien, la France a ce matin procédé à l’arrestation de la résistante palestinienne Mariam Abu Daqqa. Elle est menacée d’expulsion. Je demande sa libération immédiate et renouvelle mon soutien aux… pic.twitter.com/v4WcG9bxrU
— Thomas Portes (@Portes_Thomas) October 16, 2023
Cette militante du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), organisation classée « terroriste » par l’Union européenne (UE), est arrivée en France en septembre pour une tournée de conférences dans plus de quinze villes, à l’invitation d’un collectif marseillais et de plusieurs associations, dont l’AFPS.
Elle a été arrêtée lundi matin aux alentours de 6 h 30 à Marseille, alors qu’elle se rendait à la gare ou elle devait prendre un train pour Toulouse, sa prochaine étape.
D’après Régine Fiorani, membre du collectif Palestine en résistance, citée dans le quotidien La Provence, la militante était hébergée à Marseille chez Pierre Stambul, porte-parole de l’Union juive française pour la paix (UJFP). « L’arrestation a eu lieu à 500 mètres du domicile de Pierre Stambul. Tous les deux ont été arrêtés par la police de l’air et des frontières. » »
Pour les plus connus, d’abord Finkelstein dont la dénonciation des activités illégales d’Israël ne date pas du 7 octobre :
https ://rumble.com/v3okvw3-gaza-israel-and-the-hamas-attacks-w-prof.-norman-finkelstein.html
Puis l’historien Ilan Pappe, déjà cité ci-dessus :
« Jusqu’au 7 octobre, Israël avait fait pression pour que la définition de l’antisémitisme soit élargie afin d’inclure la critique de l’État israélien et la remise en question du fondement moral du sionisme. Désormais, la mise en contexte et l’historicisation de ce qui se passe pourraient également déclencher une accusation d’antisémitisme.
La déshistoricisation de ces événements aide Israël et les pouvoirs occidentaux à poursuivre des politiques qu’ils préféraient [autant que possible] éviter par le passé pour des raisons éthiques, tactiques ou stratégiques.
Ainsi, l’attaque du 7 octobre est exploitée par Israël comme prétexte pour poursuivre des politiques génocidaires dans la bande de Gaza.
C’est aussi un prétexte pour les États-Unis d’essayer de réaffirmer leur présence au Moyen-Orient. Et c’est un prétexte pour certains pays européens de violer et de restreindre les libertés démocratiques au nom d’une nouvelle « guerre contre le terrorisme ».
Mais ce qui se passe actuellement en Israël-Palestine s’inscrit dans plusieurs contextes historiques que l’on ne peut ignorer. »
Gideon Levy, éditorialiste du journal israélien Haaretz qui nous explique que « La société israélienne s’est enfermée derrière des boucliers, des murs, non seulement physiques mais aussi mentaux. Je vais simplement énoncer les trois principes (Israël peuple élu, la victimisation des Israéliens, la déshumanisation des Palestiniens) qui nous permettent, à nous Israéliens, de vivre avec cette brutale réalité : ».
https://twitter.com/i/status/1722813100817068246
Enfin, parce que l’union fait la force, c’est un groupe d’intellectuels juifs qui dénoncent par lettre interposée, lettre que « les rédacteurs d’un grand magazine étaient prêts à publier, mais leurs avocats leur ont déconseillé de le faire. ». Alors comme elle ne sera pas publier non plus dans la presse grand public, un magasine alternatif comme Le Grand Soir s’y est mis :
« Nous sommes des écrivains, des artistes et des militants juifs qui souhaitent désavouer l’idée largement répandue selon laquelle toute critique d’Israël est intrinsèquement antisémite. Israël et ses défenseurs ont longtemps utilisé cette tactique rhétorique pour protéger Israël de toute responsabilité, conférer de la dignité à l’investissement de plusieurs milliards de dollars des États-Unis dans l’armée israélienne, occulter la réalité mortelle de l’occupation et nier la souveraineté palestinienne. Aujourd’hui, ce bâillon insidieux de la liberté d’expression est utilisé pour justifier les bombardements militaires israéliens en cours sur Gaza et pour faire taire les critiques de la communauté internationale.
Nous condamnons les récentes attaques contre des civils israéliens et palestiniens et déplorons ces pertes de vies humaines. Dans notre douleur, nous sommes horrifiés de voir la lutte contre l’antisémitisme utilisée comme prétexte à des crimes de guerre avec une intention génocidaire déclarée. »
***
Nous finirons ce chapitre par deux interviews.
La première avec le premier ministre de l’entité palestinienne car le point de vue palestinien est rarement entendu dans les médias, ces derniers favorisant largement le point de vue israélien :
La deuxième avec De Villepin, aussi pragmatique que la semaine dernière :
https://www.youtube.com/watch?v=vY7Iw54NiWM
Comme toujours en cas d’échec, la dissension interne apparaît quand chacun rejette la faute de l’échec sur l’autre. C’est ce qui commence à se passer en Ukraine :
« Les enjeux augmentent à mesure que la situation interne de l’Ukraine connaît des bouleversements majeurs, les factions opposées s’affrontant désormais ouvertement pour le pouvoir d’une manière de plus en plus meurtrière.
Le bras droit personnel de Zaluzhny a été tué par une grenade qui lui a été livrée comme cadeau d’anniversaire. Les explications officielles tentent de minimiser cet événement en le qualifiant d’”accident” innocent. Il est surprenant de voir combien de crédules sont tombés dans le panneau. Il n’y a pas de “coïncidences” dans le grand jeu de la politique de puissance, en particulier lorsqu’il s’agit d’un État aussi corrompu et d’une classe politique aussi insidieuse que celle de l’Ukraine.
Le timing est beaucoup trop suspect. Tout d’abord, Zaluzhny publie un article très “troublant” et apparemment non approuvé pour The Economist, ce qui amène Zelensky à le contredire immédiatement. Ensuite, Zelensky lui-même prend plusieurs mesures importantes, comme un virage à 180 degrés et l’annulation des élections, signalant ainsi clairement à ses “partenaires occidentaux” qu’il est probablement en train de devenir un voyou.
Mais revenons un instant en arrière. Zelensky a été extrêmement “déçu” par ses partenaires occidentaux, si vous vous souvenez bien. Cela remonte au sommet de l’OTAN de Vilnius, où il est apparu comme un mendiant, a été réprimandé par ses propres alliés pour avoir été “trop excessif” dans ses exigences, et est reparti les mains vides sans qu’aucune des grandes promesses n’ait été tenue, y compris la plus importante de toutes : l’adhésion directe à l’OTAN.
Aujourd’hui, des rumeurs de plus en plus nombreuses font état de frictions importantes entre Zelensky et l’état-major, faisant écho aux intrigues de Bakhmut. Zaluzhny voulait se retirer d’Avdeevka, considérant cette boucherie comme une perte inutile de soldats.
Mais rappelons que Zaluzhny ne peut voir les choses que d’un point de vue militaire : noir et blanc, perspective A ou B de la logique militaire : cette boucherie extermine nos troupes, nous devons donc nous retirer.
Le travail de Zelensky consiste à avoir une vue d’ensemble, à gérer la perception, à veiller à la santé de l’opinion publique nationale et, plus important encore, à celle des pays alliés. Il sait que le retrait d’Avdeevka porterait le coup de grâce à la crédibilité de l’Ukraine quant à sa capacité à vaincre la Russie. Il sait que l’aide se tarirait et que les alliés le débrancheraient, ce qui l’oblige à employer la manière forte.
Zaluzhny a contourné son patron et a lancé son propre appel sournois à l’Occident avec son article – certains croyant qu’il s’agissait d’un appel à l’aide secret, destiné à exposer la gravité de la situation, que Zelensky lui-même protège soigneusement. C’est ce qui a rendu Zelensky furieux.
Les rumeurs indiquant que Zaluzhny était l’un des candidats présidentiels potentiels les plus soutenus et les plus populaires, en dehors de Zelensky lui-même, on pense que Zelensky avait besoin d’envoyer un message fort pour ramener Zaluzhny dans le droit chemin. L’assassinat de son assistant personnel a été le moment de la “tête de cheval dans le lit”, pour ceux qui ont vu Le Parrain. »
https://simplicius76.substack.com/p/marching-toward-a-night-of-the-long
« Le président Volodymyr Zelenskiy a appelé les Ukrainiens à rester unis, quelques jours après l’apparition d’un désaccord entre son bureau et le commandant en chef du pays, alors que la guerre avec la Russie se poursuit.
Le dirigeant ukrainien, qui a également déclaré que ce n’était pas le bon moment pour organiser des élections en temps de guerre dans un discours prononcé lundi en fin de journée, a exhorté les Ukrainiens à renforcer le pays et à ne pas se laisser entraîner dans des querelles intestines dangereuses qui pourraient mettre en péril l’effort de guerre.
“Aujourd’hui, tout le monde doit penser à défendre notre pays. Nous devons nous ressaisir, éviter de nous disperser et de nous diviser en querelles ou autres priorités”, a-t-il déclaré. “S’il n’y a pas de victoire, il n’y aura pas de pays. Notre victoire est possible.
L’appel de M. Zelenskiy est intervenu après que des tensions ont éclaté au grand jour, ce week-end, entre le cabinet du président et son général en chef, Valery Zaluzhnyi, qui a comparé l’état du champ de bataille avec la Russie à une impasse de la Première Guerre mondiale.
Quelques jours plus tard, M. Zelenskiy a rejeté l’idée d’une quelconque impasse dans la guerre, tandis que son conseiller pour les affaires étrangères a déclaré que les remarques de M. Zaluzhnyi sur la guerre à The Economist avaient été “très étranges” et qu’elles pourraient faire le jeu de la Russie.
L’idée d’une impasse sur le champ de bataille est très sensible à Kiev, qui a déclaré à plusieurs reprises qu’elle s’opposait à toute négociation avec le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, dont les troupes doivent d’abord être retirées de son territoire.
Dans une autre rupture apparente de la communication, M. Zelenskiy a remplacé vendredi le chef de ses forces d’opérations spéciales, qui a déclaré n’avoir appris son licenciement que par les médias et que M. Zaluzhnyi, son chef, avait également été tenu dans l’ignorance. »
https://www.yahoo.com/news/ukraines-zelenskiy-irresponsible-talk-holding-195844551.html
Ensuite, pour bien assoir son pouvoir, Zelenski annonce :
« Les élections, qui devaient se tenir ce mois-ci, ont été reportées indéfiniment en raison de l’instauration de la loi martiale en février 2022. Les lois ukrainiennes interdisent de voter ou de faire campagne pendant l’état d’urgence.
“Nous devons décider que l’heure de la défense, de la bataille, dont dépend le sort de l’État et du peuple, a sonné”, a déclaré M. Zelensky dans son discours quotidien. “Je pense que l’heure n’est pas aux élections, mais à l’unité de l’Ukraine, a-t-il ajouté.
Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmitry Kuleba, a déclaré la semaine dernière que M. Zelensky “réfléchissait” à la possibilité d’organiser une élection présidentielle en 2024. M. Kuleba a fait remarquer qu’un tel scrutin serait difficile à organiser, étant donné que des millions d’Ukrainiens sont absents du pays en raison du conflit avec la Russie et que des centaines de milliers d’autres combattent sur le front. »
https://www.rt.com/russia/586713-zelensky-ukraine-not-time-elections/
Et là nous rentrons dans la farce politique la plus totale lorsque le lendemain de cette annonce de Zelenski :
« Dans une déclaration, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a qualifié ce jour de “jour historique car aujourd’hui la Commission recommande au Conseil [de l’UE] d’ouvrir les négociations d’adhésion avec l’Ukraine et la Moldavie”.
Mme von der Leyen a affirmé que Kiev avait entrepris de “profondes réformes” dans son pays, même en plein conflit avec Moscou. Elle a également déclaré que l’Ukraine avait déjà franchi “bien plus de 90 % des étapes nécessaires” à l’adhésion définies par l’Union l’année dernière.
“Sur cette base, nous avons recommandé aujourd’hui au Conseil d’ouvrir des négociations d’adhésion. Nous recommandons également que le Conseil adopte un cadre de négociation une fois que l’Ukraine aura mené à bien les réformes en cours”, a ajouté Mme von der Leyen. »
https://www.rt.com/news/586835-eu-commission-ukraine-talks/
En attendant cette adhésion, les services secrets ukrainiens continuent leurs assassinats :
« Mikhaïl Filiponenko, législateur pro-russe et ex-milicien dans l’est de l’Ukraine occupée, s’est approché d’une voiture devant sa maison mercredi matin… et a été rapidement réduit en miettes, ont rapporté les médias russes.
Les services de renseignement militaire ukrainiens ont immédiatement revendiqué l’assassinat.
“Oui, c’était notre opération”, a déclaré Andriy Cherniak, représentant de la Direction du renseignement militaire de l’Ukraine, également connue sous le nom de GUR, à POLITICO lors d’une conversation téléphonique à propos de l’attentat à la voiture piégée. »
Et le gouvernement sa propagande :
« Danilov sur le journal télévisé national commun 24/7, cité par Ukrinform : “Nous remportons actuellement un grand succès sur le front de la Crimée. Nous continuons à nous concentrer sur ce qui se passe sur la terre ferme. Mais lorsqu’il s’agit de la destruction de la Fédération de Russie, de la destruction de ses actifs en Crimée et de la destruction de la flotte de la mer Noire, il s’agit d’énormes succès pour notre pays”.
Danilov s’est dit persuadé qu’il y aurait d’autres bonnes nouvelles à venir concernant la destruction des envahisseurs russes et de leurs ressources sur le front de la Crimée. »
https://www.yahoo.com/news/were-having-huge-success-crimean-221608897.html
De plus en plus de citoyens prennent conscience qu’un des gros problèmes géopolitiques actuels est la mainmise du CMI sur le gouvernement étasunien. Certains activistes ont donc décidé d’établir un tribunal populaire pour juger ces « marchands de mort ». Un geste essentiellement symbolique mais qui aura peut-être le bénéfice de faire prendre conscience du problème à plus de gens :
« L’objectif de ce “tribunal” est d’attirer l’attention sur la domination écrasante de l’Amérique sur le commerce mondial des armes mortelles et sur le coût que nous payons tous lorsque “les armes nous appartiennent”. Comment les États-Unis en sont-ils venus à embrasser ce commerce mortel, au point de se vanter de leur domination du marché comme d’un signe de la santé et de la forme de l’Amérique ? Comment en sommes-nous arrivés à faire rimer arsenaux et démocratie ? Et n’est-il pas grand temps de dénoncer ce commerce de la mort, comme l’a fait le Sénat américain dans les années 1930 avec la commission Nye ? »
https://bracingviews.substack.com/p/the-new-merchants-of-death
« Rejoignez-nous le dimanche 12 novembre 2023 à 20h00 (EST) pour la séance d’ouverture en direct du Tribunal des crimes de guerre des marchands de mort qui tiendra les fabricants d’armes américains responsables des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
World BEYOND War sera l’hôte de cette séance d’ouverture du Tribunal populaire. Vous pouvez vous inscrire ci-dessous.
Une fois la séance d’ouverture terminée, l’intégralité du Tribunal sera diffusée via des liens vidéo au cours de semaines consécutives, examinant les crimes de guerre en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Somalie, à Gaza et au Yémen.
Le rôle du lobbying, des groupes de réflexion, de la “porte tournante” et d’autres moyens par lesquels ces capitalistes prédateurs s’enrichissent par la guerre seront explorés.
Les témoins seront Cornel West, Richard Falk, le colonel Lawrence Wilkerson, Norman Solomon, John Pilger, Jeremy Kuzmarov, Christian Sorensen, William Astore, Aisha Jumaan, Matt Aikens, Marie Dennis, Kelly Denton-Borhaug, et bien d’autres encore.
Les juges du Tribunal délibéreront sur les preuves présentées et rendront un verdict à l’issue de tous les témoignages. »
A lundi prochain.
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