« Je vais pas mâcher mes mots. Ce sont au mieux des lâches, au pire des salauds. Voilà, c’est dit, et je vais l’expliquer. »
C’est avec l’art de la nuance qu’on lui connaît que l’avocat Alain Jakubowicz, l’ancien président de la LICRA devenu le défenseur de l’assassin d’enfant Nordhal Lelandaiss, s’est exprimé sur i24NEWS.
Vient ensuite son explication. Attention, les mots sont importants, surtout dans la situation tendue que connaît la France avec les provocations de toutes parts. Nous avons passé en gras ceux qui nous paraissaient imprécis ou mal choisis. Par exemple, Jaku prononce un gros mot plusieurs fois.
Jaku : On a le Président, on a la France, en fait, la France ! Quand on réunit le Sénat et l’Assemblée nationale, on a la représentation nationale. Qui dit « voilà, c’est trop, faut une union ». On va tous sortir dans la rue, c’est symbolique. Je disais tout à l’heure « ça sert à rien » : si !, c’est un geste, c’est un geste extrêmement fort. On a cette situation.
Cabana : C’est un rituel républicain !
Jaku : Qui est décrite, qui est décrite, qui est décrite par notre ministre de l’Intérieur, ces actes. Et là ils [la gauche, NDLR] se regardent le nombril, et là ils pensent à quoi ? Ils pensent aux élections, et là ils disent « moi j’y vais pas pasque mon électorat ceci, pasque mon électorat cela, parce que je veux pas être avec untel », mais merde, quoi !, il s’agit simplement de dire on veut pas de l’antisémitisme dans notre pays ! C’est de ça dont il s’agit ! Il s’agit pas d’autre chose ! On leur demande pas d’aller faire copain-copain avec le Front national ou avec qui sais-je encore ! On leur demande simplement de descendre dans la rue en disant « les Français n’acceptent pas que il y ait des actes antisémites dans ce pays » ! Merde, c’est tout ! Et eux ils sont en train de dire « mais moi j’veux pas avec untel, j’veux pas avec untel », c’est la cour de récréation. Donc, soit c’est des lâches, soit c’est des salauds. Voilà, c’est tout. Ou bien, j’crains qu’ce soit les deux.
Notre question au défenseur de Lelandais : quand il crie « on leur demande simplement de descendre dans la rue », il ne faut pas oublier qu’à chaque fois que les Français l’ont fait, ils se font tabasser. Cela peut expliquer les timidités.
En attendant, car c’est cela qui a tout déclenché, l’enquête avance sur les tags d’étoiles juives qui ont recouvert les murs de Paris, comme aux pires années de l’Occupation. Mais aujourd’hui, qui serait l’Occupant ?
Un couple interpellé le 27 octobre, un autre en fuite : quatre personnes de nationalité moldave sont fortement suspectées d’être à l’origine d’une partie des 250 pochoirs figurant des étoiles de David retrouvés sur des murs parisiens et en proche banlieue depuis dix jours. Aux yeux des services de renseignement français, la piste d’une tentative de déstabilisation orchestrée de l’étranger ne fait plus de doute.
Dans un communiqué diffusé mardi 7 novembre en fin d’après-midi la procureure de Paris a révélé que « les recherches téléphoniques permettent de penser que les deux couples d’auteurs ont été en relation avec la même tierce personne ». Elle précise également qu’« à ce stade, il n’est donc pas exclu que le marquage des étoiles de David bleues en région parisienne ait été réalisé à la demande expresse d’une personne demeurant à l’étranger ». L’enquête est désormais confiée à un juge d’instruction.
Selon Le Monde, c’est un service russe qui a commandité à quatre Moldaves ces attentats à la pudeur politique.
Une piste reprise par le site de Denis Robert, ce journaliste qui avait piégé Étienne Chouard avec la Shoah. Denis et ses amis, coincés par leur propre logiciel, ne peuvent admettre la piste de la provocation intérieure : ils accusent néanmoins Darmanin d’avoir très vite, trop vite, parlé de la double piste de l’ultragauche et de l’islam radical, qui « se rejoignent dans la haine des juifs ».
Conclusion : la gauche, violemment visée par la droite juive, n’ose pas contre-attaquer sur le terrain archi-miné de la provocation, soit un attentat à la bombe de peinture sous faux drapeau. Elle concentre donc son feu sur Darmanin qui fait son beurre électoral, à la Sarkozy, sur le rejet de la gauche et des musulmans, soit l’islamo-gauchisme. On peut dire que Darmanin appartient au camp des droito-sionistes.
Marche obligatoire du 12 novembre : un gros problème de chaussures
Le problème de la marche obligatoire du 12 novembre, c’est que les Français qui avaient tendance à beaucoup manifester avec les Gilets jaunes, les antivax-antipass et autres anti-retraite, se sont fait confisquer leurs chaussures de marche par le pouvoir, en plus de se faire tabasser et marginaliser socialement.
Aujourd’hui, le pouvoir ne peut donc plus compter sur ces marcheurs expérimentés qui descendaient facilement dans la rue. Il sera difficile de les décider – chat échaudé craint l’eau froide – en moins de trois jours. Qui veut se faire gazer ? Qui veut prendre un tir de LBD ?
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation