Dimanche manif de « l’arc républicain »du RN à la macronie de Braun-Pivet. Et sous prétexte d’antisémitisme, ramène Israël-Palestine sans demander le cessez-le-feu. Les amis du soutien inconditionnel au massacre ont leur rendez-vous.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) November 7, 2023
« 27e jour de bombardements sur Gaza. Selon les députés macronistes « Israël a le droit de se défendre ». Contre des milliers de civils sans protection ni défense ? Contre des enfants ? Des écoles ? Des hôpitaux ? N’y a-t-il aucune limite à la vengeance ? N’ont-ils pas déjà été assez frappés ? Les USA décident-ils de ne mettre « aucune ligne rouge à Gaza » ? Pourquoi la France ne prend-elle aucune initiative ? » (Jean-Luc Mélenchon)
C’est logique, politiquement et historiquement. La gauche, anticapitaliste et anti-impérialiste par nature, est forcément opposée au fort qui colonise le faible et au riche qui écrase le pauvre. C’est le fond de la gauche, et ça ne changera jamais – la lutte des classes est éternelle –, malgré les perversions du socialisme et les trahisons de ses leaders contemporains, corrompus jusqu’à l’ischion.
Cette gauche authentique revient en force parce que la crise, ou l’écrasement du pauvre par le riche – chez nous – et du faible par le fort – en Palestine –, n’a jamais été aussi évident, aussi limpide, aussi violent. Les Français pauvres sont matraqués au sens propre et au sens figuré par les macronistes qui ont mis la main sur l’État, avec la complicité de la Banque. Nom de Dieu, on se croirait en 1930 !
La force de la crise a remis les partis dans leur lit naturel, comme la crue qui n’est qu’un juste retour des choses : la gauche redevient révolutionnaire, anticapitaliste et antisioniste ; la droite redevient le parti des traîtres à la patrie et au peuple. Cette droite n’est ni nationale ni sociale : elle est pour les frappes contre les Palestiniens, c’est-à-dire pour Israël, et pour les frappes contre les Français, que ce soit au portefeuille ou contre la liberté d’expression (voir les propositions de loi hallucinantes des Républicains).
Si elle n’est pas extrême, ben c’est pas de la gauche !
Certes, la gauche mélenchoniste n’a pas encore perdu tous ses oripeaux hérités de la trahison socialiste des années 80, à savoir la main forte prêtée à l’immigration de masse, qui est une machine à tuer le peuple, le travail et le pays. Il ne s’agit pas de racisme, soit de détester les étrangers, mais de protéger la France, en ce qu’elle a d’unique et de beau : sa mission divine qui est de défendre le faible contre le fort, et ça, ça parle à tout le monde.
C’est un universalisme qui heurte les principes anglosaxons qui se résument en : le fort peut baiser le faible, il a tous les droits, parce qu’il a l’argent, le pouvoir, les armes.
La France, au fond, est très chrétienne dans l’âme, même si les Français ne vont plus à l’église : nous on n’y va pas non plus car les sermons sont déconnectés (sans parler du pape à la noix), à quelques exceptions près. Lire les Évangiles, on peut le faire tout seul ; les appliquer, c’est encore mieux, et ça devient très politique, et très risqué aussi : le Christ en sait quelque chose !
Mélenchon, même s’il joue au laïcard, qu’il crache sur Jeanne ou qu’il a sa carte Gold du Grand Orient, est un helléno-chrétien de bonne facture. C’est tout le contraire d’un judéo-protestant à l’anglosaxonne, c’est pourquoi la presse aux ordres lui tire dessus. Un Mélenchon qui contient les pauvres dans l’opposition, c’est bien, mais faudrait pas qu’il grimpe trop dans les sondages ! Il finirait comme Jaurès en 14.
Ainsi, il a pris le rôle du méchant, soit l’antisioniste, que Marine lui a laissé. C’est ça, la nouvelle alternance, c’est plus la droite et la gauche de gouvernement, soit l’arnaque LRPS, mais bien l’antisionisme qui sépare extrême gauche et extrême droite en changeant de boutique, alors que le peuple de droite et le peuple de gauche doivent s’unir pour tenir tête à la tyrannie. C’est pas encore pour aujourd’hui, mais en d’autres temps, il a fallu moins de 3 ans pour retourner tout un pays, bousculer l’ordre établi et rendre les puissants un peu plus humbles.
L’intifada, soit la révolte du faible contre le fort, pourrait bien faire boule de neige dans le monde, et, pourquoi pas, en France. Mais, nous dit-on à l’oreillette, les Gilets jaunes, c’était une intifada !
Tous à la manif contre le climat pro-israélien !
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