Le Bloc Québécois, par la voix de son chef, Yves-François Blanchet, exhorte le régime israélien à accéder aux demandes répétées des Nations Unies, de l’Europe, des États-Unis et du Canada, et de s’astreindre à une trêve humanitaire afin de permettre et accélérer l’entrée massive de secours dans le but de sauver la vie de milliers de civils palestiniens, et exige l’accès aux otages pour en sauver la vie dans l’attente de leur libération.
Dans une lettre ouverte, le Bloc Québécois souligne avec indignation que la caution consentie par la communauté internationale à Israël pour pénétrer à Gaza pour en déloger le Hamas ne doit pas justifier une guerre dont la violence, moins sanguinaire peut-être, mais qui coûte la vie à beaucoup plus de victimes civiles.
Le chef bloquiste ne mâche pas ses mots à l’encontre du Hamas, «organisation terroriste par son intention et ses gestes qui gouverne la bande de Gaza et pratique l’extorsion sur toute sa population civile palestinienne», ni d’Israël : «l’actuel gouvernement israélien a choisi d’instrumentaliser la colère légitime des Israéliens pour déployer contre Gaza, sans discernement, une campagne d’une violence tout aussi inouïe, plus anonyme peut-être et moins sanguinaire dans son exécution, mais qui depuis fauche beaucoup plus de victimes civiles encore que celle du Hamas.»
«Lancés par les Nations Unies, l’Europe, les États-Unis, le Bloc Québécois ici et ensuite le Canada, les appels à une trêve humanitaire afin de permettre l’entrée massive de denrées, médicaments, carburant et abris, sont restés à toutes fins pratiques, lettre morte. Il faut aussi que le Hamas donne accès aux otages pour en sauver la vie dans l’attente de leur libération», insiste Yves-François Blanchet.
À défaut, selon le Bloc Québécois, «les institutions du monde libre, dont le Bloc Québécois, qui ont cautionné l’intervention militaire dans la bande de Gaza devront retirer cette caution, exiger un cessez-le-feu complet et immédiat et, au besoin, contraindre par la voie de sanctions l’État d’Israël à s’y conformer».
«La priorité dudit «monde libre» doit être la préservation de vies civiles. Si Israël s’y refuse, ce même monde libre devra tourner le dos à un État qui a le temps, les moyens et le devoir de procéder avec compassion à l’endroit des civils sans pour autant ménager le Hamas», conclut Yves-François Blanchet en dénonçant du même souffle les tactiques du Hamas qui sacrifie volontiers ses propres civils pour faire obstacle à Israël.
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