Décidemment, l’actualité à Gaza met plus à l’honneur les femmes que le féminisme en 50 ans

C’est terrible quand on est d’horribles suppôts de la fachosphère, racistes, machistes, homophobes et tant d’autres défauts incorrigibles, que de devoir soutenir une femme qui défend des Arabes ! C’est une sorte de « haine de soi », celle qu’on retrouve chez ces juifs qui soutiennent les mouvements palestiniens, ou, à l’époque, ces homos qui manifestaient contre le mariage gay.

N’empêche, puisque nous sommes avant tout des Êtres de pardon (chrétien) et de raison (grecque), nous nous inclinons devant le réel (et son éternel retour concret). Ici, une indécrottable gauchiste, formée par Sciences Po, travaillant pour le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, va se voir houspillée par des passants hostiles, voire possiblement violents, qui ne vont pas apprécier le décrochage des affiches exposant les otages israéliens capturés par le Hamas.

Certes, la forme et le petit côté hystérique laissent à désirer, et on n’approuvera pas nécessairement cet arrachage des affichettes. De fait, cette action n’était pas indispensable pour s’émouvoir du deux poids deux mesures concernant les centaines de morts israéliens dont les intervenants médiatiques nous rappellent qu’ils sont beaucoup plus importants que les milliers de civils palestiniens, simples dommages collatéraux.

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Rappelons que Meyer Habib est un repris de justice, et qu’il a beau jeu aujourd’hui de brandir ses tweets quérulents au moindre soupçon d’antisémitisme (c’est à dire très souvent pour un esprit paranoïaque). Un peu de modestie, la Chutzpah est bien mauvaise conseillère et finit toujours en pogrom nous rappelle le grand écrivain juif Bernard Lazare (en solde chez Kontre Kulture, voir plus bas).

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation