Des documents dévoilés dans l’ouvrage mettent en lumière l’implication de Meyer Habib dans l’attaque survenue lors de la commémoration de Jeanne d’Arc le 8 mai 1988. Les informations divulguées soulèvent des questions extrêmement embarrassantes sur le parcours du député, qui était associé à des milices sionistes clandestines.
mise à jour le 03/11/23
L’ouvrage « Les Guerriers d’Israël » publié en 1995 par Emmanuel Ratier, rapporte en détail les événements de l’attaque, décrivant un groupe de militants du Betar (mouvement juif sioniste radical), dissimulés sous l’étiquette de l’organisation juive de combat, qui ont violemment agressé les participants. Les agresseurs ont utilisé des armes improbables telles que des manches de pioche et des poings américains, entraînant de graves blessures pour huit personnes, un septuagénaire est resté plusieurs semaines dans le coma. La plupart des assaillants passeront entre les mailles du filet, jouissant d’intermédiaires haut placés. Les poursuites contre certains agresseurs ont été abandonnées avec la mention suivante du juge d’instruction : « Instruction inopportune ».
Implication du député Meyer Habib dans une attaque violente de 1988 lors de la commémoration de Jeanne d’Arc.
Les révélations sont étayées par des documents probants, y compris un rapport d’arrestation, qui identifie clairement Meyer Habib parmi les personnes appréhendées par la police à la suite de l’incident. Né le 28 avril 1961 à Paris, Meyer Habib, fils d’ingénieurs, a depuis fait son chemin jusqu’à devenir député et proche du premier ministre d’Israël, Benyamin Netanyahou.
Meyer Habib a été condamné à une peine de deux ans d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une mise à l’épreuve de trois ans, conformément aux dispositions de l’article R, 58 alinéa 6 du code de procédure pénale. Ces actes d’une rare barbarie ont été reconnus, et les personnes touchées ont été indemnisées en tant que victimes de terrorisme par le Fonds de garantie des attentats.
Condamnation du député Meyer Habib pour des actes barbares.
Les faits sont ensuite rapportés dans le documentaire « Le Descendant » diffusé sur Public Sénat, par Thierry Attali, membre du Betar, français et sioniste affirmé, défenseur ouvertement de l’expansion d’Israël et de la colonisation, résidant dans la colonie de Kyriat Arba.
Ces révélations soulèvent des questions troublantes sur l’intégrité passée et présente du député, notamment sur son implication dans des actions violentes et controversées. Malgré ces allégations, il continue de jouir du soutien de personnalités politiques influentes et les plateaux de télévision se l’arrachent, ce qui soulève des doutes quant à la rigueur de la vérification des antécédents des personnalités politiques.
En dépit des tentatives pour enterrer cet épisode sombre de son passé, ces nouvelles révélations pourraient potentiellement ébranler la confiance du public envers Meyer Habib et remettre en question son aptitude à occuper une position politique aussi influente.
Source : Le Média en 4-4-2
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