C’est l’équipe de Daniel Schneidermann qui a levé ce gros lièvre, ou plutôt cette grosse lapine. Rachel Khan, la jolie protégée de la Badinter qui occupe nos médias sans qu’on sache vraiment ce qu’elle fait, s’est fait poisser par la patrouille.
Et c’est du vilain : elle a plagié une bonne partie de ses chroniques écolos sur Radio classique, tapant dans la presse écrite et autres prods. On ne va pas plagier ASI, on va les citer directement :
L’essayiste et éditorialiste Rachel Khan a tenu, de février à mai 2023, une chronique quotidienne sur l’écologie dans la matinale économique de « Radio classique ». La station y a mis fin après avoir découvert que plusieurs de ces chroniques résultaient de plagiats d’articles de presse, des copiés-collés de passages entiers d’autres productions. Auprès d’Arrêt sur images, Rachel Khan plaide le manque d’encadrement sur sa chronique, et estime payer les frais d’une défiance entre la rédaction et la direction.
Elle voulait sauver la planète, va falloir qu’elle sauve sa réputation !
Concrètement, et c’est un exemple parmi tant d’autres, elle a pompé pour sa chronique du 24 avril 2023 celle d’Aline Perraudin sur RTL en date du 16 décembre 2021.
« François Geffrier, l’animateur, la lance : « Est-il préférable de prendre une douche ou un bain ? » Réponse de Khan : « Oui, c’est un thème cher à Guillaume Durand [directeur de l’information de Radio classique à l’époque, NDLR], qui m’en parle régulièrement, car selon lui, le monde se divise en deux catégories : ceux qui prennent un bain, et ceux qui préfèrent la douche. En somme, les décontractés toujours relax contre les dynamiques dans l’action. » Un peu plus loin, Khan reprend : « Mais si on est véritablement écolo pur et dur, on préfèrera la troisième voie, c’est-à-dire la toilette de chat, la toilette au lavabo avec un gant. Douches et bains exigent toujours beaucoup d’eau, bon alors c’est sûr que la douche a un net avantage niveau consommation, puisque c’est environ 60 litres d’eau pour cinq minutes, contre 120 à 200 litres pour le bain. »
Deux passages qui ressemblent énormément à… une autre chronique : celle d’Aline Perraudin, sur RTL, le 16 décembre 2021, soit près d’un an et demi avant Rachel Khan. Voici comment commence la chronique de Perraudin : « Si j’étais la Clint Eastwood des salles de bains, je pourrais vous dire : « Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui prennent un bain… et ceux qui préfèrent la douche. » Les décontractés toujours relax contre les dynamiques toujours dans l’action. Deux philosophies… Pourtant, les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. Sur le plan écologique, la douche semble gagner haut la main. Mais si on est un écolo pur et dur, on préfèrera la troisième voie : celle de la toilette au lavabo avec un gant, évidemment plus économe en eau. Car douches et bains exigent beaucoup d’eau avec quand même un net avantage pour la douche qui consomme environ 60 litres d’eau si on n’y reste que cinq minutes, contre 150 à 200 litres pour le bain. » Mis à part quelques passages « originaux » et un changement de structure, la majeure partie de la chronique de Khan est un copié-collé de celle de Perraudin. »
Va te cacher, Rachel
Dans son système de pompage, elle a même recopié un article sponsorisé par Enedis, c’est dire la fibre écolo. C’est un journaliste de Radio classique qui a découvert la carambouille, et qui l’a signalée à la direction. Le 30 octobre 2023, Arrêt sur images (ASI) appelle Rachel au téléphone. Elle explique qu’il y a eu malentendu avec la direction :
« Au départ, je devais faire une chronique sur l’art et l’écologie, puis on m’a dit de faire une revue de presse. »
Manque de pot, la radio parlait bien d’une « chronique ». Quand on se fait gauler, soit on dit rien, on se cache, on laisse passer les obus, mais on ne sur-ment pas, sinon c’est pire. De plus, avec un vice consommé, ASI explique à Rachel que dans une revue de presse, on cite ses sources (nous on cite toujours, on est des pros, comme Pascal).
Au fond, Rachel estime être victime d’une « vendetta », parce qu’elle a été parachutée à ce poste à la place d’un journaliste, qui, lui, avait les compétences requises. C’est ça, l’avantage, mais aussi le risque d’avoir de puissants protecteurs : si on n’assure pas derrière, quand on se fait imposer sur un poste, c’est la double cata. Mais ce n’est pas fini.
« Ce même journaliste relève que, bien avant le plagiat, les chroniques de Rachel Khan faisaient tiquer la rédaction : « C’était mal écrit et très lu, plusieurs personnes de la rédaction se sont demandé si elle ne découvrait pas son texte ». Le malaise est en tout cas palpable dans la station : ni Pierre Louette, ni Hervé Gattegno, directeur de la rédaction, ni Sophie Paolini, rédactrice en chef, ni Rémi Vallez, rédacteur en chef adjoint, n’ont donné suite à nos nombreuses sollicitations. »
Pistonnée, parachutée, et lourdée ! Triste destin pour cette donneuse de leçons, qui s’est crue sur le toit du monde médiatique, et qui a chuté lourdement. On n’insistera pas sur son cas, parce que dans le milieu, dans le genre margoulins culturels, il y a pire. Au fait, que pense la Badinter de sa pouliche ? Rachel va-t-elle se mettre à pleurer ?
Puisqu’on est dans le plagiat radio, on n’oublie pas non plus cet autre donneur de leçons qu’est l’imbuvable Fabrice Drouelle, qui pompe lui aussi pour sa chronique. Sa défense nous a bien fait rigoler :
« Ma colère était indicible, je me suis senti trahi par quelqu’un, j’ai véhiculé un plagiat à l’antenne à mon corps défendant. Les auteurs se sont sentis touchés et ont eu une peur légitime, en pensant qu’on allait leur attribuer un système. Alors qu’ici, il y a un coupable, et que des victimes. »
Le mec pompe ou laisse pomper des articles pour Affaires sensibles, et soudain, il devient victime de ses propres plagiats, tout en balançant sa propre équipe. Le courage, et la grandeur. C’est néanmoins l’émission qui cartonne le plus en podcast, et pourtant, hormis les histoires de faits divers, c’est de la pure propagande pour le Système. À côté de Drouelle, Rachel est vraiment un amateur !
Rachel invitée de Rebecca (Fitoussi) sur Public Sénat
Ne loupez pas l’intro de Rebecca, qui dure 93 interminables secondes. Malheureusement, les réponses de Rachel ne sont pas à la hauteur du portrait dithyrambique. Il y a un hic. Rachel aurait-elle été survendue ? Su oui, par qui ?
Pour dire la puissance de la pensée khanique, et l’influence qu’elle a sur le grand public, la vidéo culmine à 1 000 vues en 7 jours. Sur les 397 000 abonnés de la chaîne en ligne, seuls 1 000 ont été subjugués par Rachel.
Sont-ils sexistes, racistes ou antisémites ? Les trois ?
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation