Le ministère de l’Intérieur a passé la distance de tir de LBD de dix mètres à trois mètres, révèle « Médiapart ». Mais la gendarmerie désapprouve cet usage, qui risque de provoquer des blessures.
Éborgnement, fractures du crâne, doigts arrachés… Depuis la crise des Gilets jaunes en 2018, le LBD (lanceur de balles de défense) est accusé de provoquer de sérieuses blessures chez certains manifestants. L’arme est utilisée par les forces de l’ordre (notamment la BAC et les CSI) dans des manifestations ou des évènements censés être devenus incontrôlables. Elle tire des balles de caoutchouc à 250 km/h.
Dans un enquête parue ce vendredi, Médiapart révèle que les policiers devaient jusqu’à présent respecter une distance de 10 à 15 mètres pour tirer sur un individu. Cette distance minimale aurait été supprimée des récentes instructions du ministère de l’Intérieur. Elle est désormais passée à seulement trois mètres. Le ministère évoque l’usage d’une nouvelle munition censée toucher moins violemment les cibles.
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Source : Police & Réalités
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