Ce qui est intéressant avec Finky, c’est qu’il donne toujours la nouvelle ligne du Système. Hier c’était l’antiracisme et l’antifascisme contre les beaufs à la Cabu ; aujourd’hui c’est l’antigauchisme version Mélenchon, alors que la gauche de la gauche n’a fait qu’obéir au diktat du lobby israélien en France, qui exigeait de valoriser les immigrés et les musulmans, contre les beaufs et les cathos justement.
La colonisation israélienne s’élargissant et s’éternisant, avec des frappes de plus en plus violentes contre des Palestiniens qui ne veulent pas partir (comme en 1947), le processus s’est inversé : l’électorat de banlieue votait toujours à gauche, mais en changeant de gauche, préférant celle qui s’oppose (un minimum) au lobby israélien, forçant ainsi la gauche antiraciste à s’opposer au racisme israélien. Une logique imparable ! C’est la démographie qui décide, finalement.
Voilà maintenant la dominance aux prises avec une vague verte dans les banlieues, après la vague jaune des Gilets dans la France périphérique. Le Système va sans doute leur taper dessus (via l’axe Darmanin-Marine), mais ça ne suffira pas : vague après vague, les perdants du Système vont finir par former une vague géante. On dit qu’une vague scélérate, ce sont deux vagues qui entrent en phase.
Finky autorise l’extrême droite à sortir de la cage dans laquelle il l’a fourrée
« La parenthèse raciste de l’antisémitisme est en train de se fermer. C’est pas la peine de regarder du côté d’Hitler et des vieux démons. Les vieux démons ont servi, on essaye de les ranimer à chaque fois, on nous parle du danger de l’extrême droite… »
Ah, le confinement de l’ED est donc terminé ? Ça faisait 40 ans que ça durait. Les fachos, vous pouvez sortir votre drapeau bleu blanc rouge, mais avec le drapeau israélien derrière, hein !
« On n’en peut plus de voir l’extrême droite soutenir Israël, on dit “c’est dégoûtant, c’est hypocrite”, etc., on le dit parce que, si vous voulez, le mot d’ordre actuel de l’extrême gauche, c’est pas “le fascisme ne passera pas”, c’est “le fascisme ne trépassera pas”. Il faut le faire vivre de toutes les manières possibles, voilà, la bête immonde on la caresse, on lui donne à manger, parce que on ne veut pas voir cet antisémitisme qui se déploie en toute innocence, en toute innocence. »
C’est normal, la gauche a eu carte blanche pour raciser les Français, et maintenant qu’elle n’a plus le droit, elle racise les élites, et dans les élites, il y a Finky, entre autres.
« Il y a une jonction entre la rue arabe ivre de haine à l’égard d’Israël, et le Wokistan ! Et là on découvre le wokisme, c’était la haine de la culture européenne, c’était l’annulation de tous ceux qui pensent mal… »
Celui qui dit ça a fait partie de la communauté qui pendant des années a interdit de médias ceux qui pensaient mal selon son goût. Quel culot !
« Et on découvre aujourd’hui, un peu effarés, notamment aux États-Unis, mais la France n’est pas à l’abri, la dimension antisémite du wokisme. »
Dis donc, pépère, le wokisme est l’enfant de la gauche dénaturée, une gauche (re)fabriquée par le Système pour contrer le nationalisme. C’est ta créature, ta fille, en gros, et maintenant qu’elle se retourne contre toi, comme une adolescente qui échappe à ses parents, tu la renies ?
Dans « Le Club Le Figaro Idées » avec @eugeniebastie, Alain Finkielkraut l’assène : « Le mot d’ordre de l’extrême-gauche n’est plus « le fascisme ne passera pas », mais « le fascisme ne trépassera pas ». On découvre aujourd’hui la dimension antisémite du wokisme. » pic.twitter.com/FWwKkhiUgA
— Le Figaro (@Le_Figaro) October 25, 2023
Finky est un penseur courageux : il n’a pas peur de ses propres contradictions.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation