J’irai (essayer de) dormir chez vous : Antoine de Maximy en Israël

Le sujet date de 2007, on entend « on n’aime pas la France, vous êtes contre la guerre en Irak ». Antoine de Maximy se prend des portes dans la gueule chez les juifs orthodoxes, et même chez les autres. Il est vrai que c’est pas la population la plus ouverte du monde, question humanisme. Mais le Français insiste, et réussit quand même à obtenir un thé.

Une hospitalité légendaire

Nous sommes à 1’58 et Antoine tente d’accrocher une petite famille typique qui monte dans une voiture familiale. La négociation commence.

Antoine  : Bonjour, je peux venir avec vous ?

Le père  : Nous n’avons pas de place pour vous.

Antoine  : Dommage.

Le père  : C’est pour quelle chaîne ?

Antoine  : C’est une chaîne française.

La mère  : Non, on n’aime pas la France.

Antoine  : Vous n’aimez pas la France ? Vous n’aimez pas les Français ?

La mère  : Non, vous êtes contre la guerre en Irak.

Antoine  : Ah sorry, désolé, moi je n’ai rien contre vous.

Maximy a été au moins deux fois en Israël. La séquence qui commence à 5’44 est intéressante.

Si la vidéo est bloquée, vous pouvez la lancer en appuyant sur l’image suivante à l’aide de votre pointe de souris.

Juif orthodoxe  : « De l’argent pour la synagogue, money, money, please ! »

Maximy  : « C’est pas demander, ça, c’est intimer l’ordre et ça, ça me plaît pas, voilà. »

Visiblement, Israël n’est pas une terre d’accueil pour les étrangers en général, et les Français en particulier. On ne sait pas d’où provient cette détestation car normalement, une religion (de relier), c’est un peu fait pour que les hommes vivent en paix. On a trouvé ce texte sur erudit.org :

La question de l’hospitalité dans la Bible, chez les prophètes en particulier, est intimement liée à la question de l’étranger. Il est donc impossible de dissocier ces deux notions pour les étudier séparément. Cela souligne à tout le moins qu’il y est question de relation à l’autre, mais aussi et toujours de relation à soi. En effet, la réflexion autour de l’étranger et de son accueil (ou non-accueil) est fortement liée à la conscience qu’Israël a de son élection par Yhwh, ce qui implique évidemment le type de lien qu’il va entretenir avec les Nations et ses ressortissants et aura d’inévitables répercussions sur la manière dont il se positionne par rapport à ces derniers. Le rapport entre l’élu et le non-élu, en effet, ne va pas de soi.

On ne peut mieux dire. Dans l’entité israélienne vivent aujourd’hui 2 millions d’Arabes, mais ils n’ont pas le même statut que les juifs : ils ne sont pas des élus, ils ont un statut inférieur.

Les journalistes ne sont pas non plus les bienvenus :

Des Israéliens qui fuient en masse (vers la méchante Europe et la très antisémite France), des étrangers reçus comme des ennemis, le tourisme israélien risque de souffrir, dans les années qui viennent.

Finalement, tout se résume en deux mots : leçons d’antiracisme ici, leçons de racisme là-bas.

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation