Aprés les couleurs de l’Ukraine, la tour Eiffel prends celle d’Israel ! — Robert GIL

Aprés les couleurs de l’Ukraine, la tour Eiffel prends celle d’Israel ! — Robert GIL


« Il faut condamner celui qui fait la guerre mais il faut encore plus condamner celui qui a rendu la guerre inévitable.
 » Quelle soit de Montesquieu ou de l’historien François-Auguste Mignet, cette phrase accède de droit au rang de maxime. Et, dans la guerre en Ukraine comme dans celle qui recommence au proche Orient, les vrais responsables sont les Etats-Unis, l’OTAN et Israël.

Je vois un parallèle complet entre le conflit Ukraine-Russie et le conflit israélo-palestinien :

Depuis 2007, l’état israélien bombarde et fait souffrir le peuple de la bande de Gaza, à l’instar du celui du Donbass par l’Ukraine depuis 2014. Quand Israël bombarde les populations civiles, détruit les hôpitaux, coupe l’eau, le gaz l’électricité ou quand l’armée Ukrainienne bombarde régulièrement des zones civiles sans aucun objectif militaires c’est silence radio. A Donetsk, une rue est nommée « l’allée des anges » ou sont exposé les photos de centaines d’enfants morts depuis 2014 sous les bombardements des nationalistes ukrainiens.

On accuse (pour le moment sans aucune preuve) l’Iran d’avoir planifié l’attaque palestinienne contre Israël, mais on trouve normal que se soit l’Otan qui forme, qui arme, qui renseigne et désigne les cibles pour l’armée ukrainienne. Personne ne parle du non-respect des décisions du Conseil de sécurité de l’ONU par Israël. Personne ne parle des conditions de vie quotidienne des palestiniens dans la bande de Gaza. Personne ne se soucis qu’ une politique active d’accaparement de terres et d’installation de colonies de peuplement continue année après année.

En France des rassemblements de soutien pour Israël rassemblant des personnalités politiques ont eu lieu mais des rassemblements en soutien de la Palestine ont été interdit (pour trouble à l’ordre public). Dans le même ordre d’idées des rassemblement ont eut lieu pour soutenir l’Ukraine mais celui qui avançait l’idée d’un rassemblement ne serais-ce que pour arrêter la guerre était qualifié de « pro-Poutine », et aujourd’hui vouloir la paix peut être assimilé à de l’antisémitisme ou de soutient au terrorisme… ou va-t-on ? 1984 ou pire encore ?

La tour Eiffel a pris les couleurs de l’Ukraine, aujourd’hui elle prends celle d’Israël !

Ce qui est hallucinant dans notre prétendu « démocratie » c’est qu’encore une fois il n’y a aucune voix discordante dans les médias mainstream, alors que justement la base de la démocratie c’est d’avoir des voix discordantes et de débattre. Covid, Ukraine, Palestine tout est maîtrisé, celui qui ose parler … sera emprisonné, comme dit la chanson !

Israël et l’Ukraine sont des régimes fascisants que nous soutenons et, plus généralement, cela me rappelle cette phrase de Fidel Castro dans les années 1990 : «  La prochaine guerre en Europe sera entre la Russie et le fascisme, sauf que le fascisme sera appelé démocratie. » Je crois que nous nous sommes laissés complètement endormir et nombreux sont ceux qui ont du mal a se réveiller !

L’habituel double standard occidental est devenu insupportable au monde entier : on ne montre et on ne parle que des atrocités d’un seul côté.

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Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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