© Kevin Bonkendorf Photographie
Un homme atteint de troubles psychiatriques a été blessé par balle à la main par un gendarme lors d’une intervention à Moissac (Tarn-et-Garonne) jeudi soir. L’individu, identifié comme un ancien militaire, était armé d’un couteau et avait proféré des menaces envers les forces de l’ordre. Deux enquêtes ont été ouvertes pour élucider les circonstances de cet incident.
L’incident s’est déroulé aux environs de 20 heures lorsque les autorités ont été alertées par un infirmier chargé du suivi de l’homme souffrant de graves troubles psychiatriques. Une patrouille du peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) de Castelsarrasin est rapidement intervenue, assistée par une patrouille de la police municipale pour sécuriser les environs de l’appartement où se trouvait le suspect, situé rue du Général-Gras à Moissac comme le rapporte le jour La Dépêche.
À l’arrivée des forces de l’ordre, l’homme était visiblement agité et menaçait de sa lame. Il aurait crié des menaces aux gendarmes, affirmant qu’il les blesserait s’ils entraient. Malgré l’utilisation infructueuse d’un pistolet à impulsion électrique (PIE) par les gendarmes pour le maîtriser, ils ont finalement ouvert le feu lorsque l’individu s’est approché d’eux de manière menaçante, le blessant à la main.
L’homme, un quadragénaire, était un ancien militaire ayant servi dans plusieurs opérations extérieures (OPEX), dont l’Afghanistan. Il souffrait de syndrome de stress post-traumatique et avait été hospitalisé à plusieurs reprises. Il était également suivi pour schizophrénie, avec un infirmier qui lui rendait visite quotidiennement pour son traitement.
Le gendarme impliqué dans l’incident a été interrogé par la brigade de Moissac. Le colonel du groupement de gendarmerie de Tarn-et-Garonne, Marc de Rémond du Chélas, a confirmé que deux enquêtes étaient en cours pour établir les circonstances précises de cette intervention. De plus, un expert judiciaire en psychiatrie devrait examiner la santé mentale du quadragénaire avant de décider d’une éventuelle réponse pénale.
Le procureur de la République de Montauban, Bruno Sauvage, a déclaré qu’il attendait un certificat médical sur les blessures de l’homme ainsi que le rapport de l’expert psychiatre pour déterminer la suite des procédures judiciaires. Il a également évoqué la possibilité d’une “altération du discernement” au moment des faits en raison de l’état psychiatrique du suspect.
Ce dernier a été transporté au centre hospitalier de Montauban puis transféré à l’hôpital Purpan à Toulouse (Haute-Garonne) pour une intervention chirurgicale. Son pronostic vital n’est pas en danger.
Source : Actu Forces de l’ordre
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