Il faut avoir le ventre bien accroché quand on est une femme et qu’on a naturellement envie de faire des enfants, en Macronie : tout est fait pour tuer ce désir. La France vient de connaître une chute dangereuse de 7 % de natalité, ce qui est inédit depuis 1946, date à laquelle les gens étaient un peu secoués.
La famille, démolie depuis Mai 68, est achevée en 2013 avec le lancement des torpilles PMA-GPA. Depuis, la paupérisation générale décrétée par le lobby néolib fait réfléchir les jeunes couples. Le Système fait tout pour les pousser à prendre du plaisir plutôt qu’à faire des enfants. Les allocations familiales et la CAF baissent, car il faut financer en priorité les millions de migrants que le gang néolib invite chez nous, sans nous demander notre avis.
Corinne Maier est devenue célèbre avec son best-seller meurtrier No Kid, ce qui ne l’a pas empêchée de faire deux enfants. Deux, mais pas « 2,38 », ce qui devrait être la norme pour que la France remonte sont retard de natalité.
Quand on parle natalité, et surtout dénatalité, on pense déclin, selon les prévisions d’Emmanuel Todd, qui est anthropologue, avant d’être politique : en 2002, après avoir calculé dans les années 70 le déclin de l’URSS en se fondant sur la natalité, il prévoit celui des USA. Il fait face à un Demorand jeune mais déjà bien gauchiste :
« Les gens interprétaient l’agressivité internationale de la Russie comme un signe de puissance montante, moi j’avais eu le sentiment à l’époque, à partir d’indicateurs, qu’on se trompait, et que le système était en train de se décomposer. (…) C’est vrai que l’Amérique apparaît très agressive, très unilatérale, qu’elle manifeste un activisme militaire pour le moins inquiétant, et comme d’habitude je dirais, tous les 25 ans, les gens se disent mais c’est parce qu’elle est la seule puissance, hyperpuissance, et je me suis dit non, mais c’est pas ça du tout, c’est la même chose. Cet activisme diplomatique et militaire est le signe d’un déclin. »
La France en est donc là, même si elle n’est pas l’URSS des années 80 ou les USA des années 2000 : agressivité militaire, mais perte de confiance en son avenir, ce que traduit la natalité. Toujours écouter le ventre des femmes !
La natalité est l’indicateur de confiance absolu, avant même les indicateurs économiques, les ratios, les taux et toutes ces conneries : la natalité dit l’avenir. En ce sens, l’Inde, le Brésil, l’Iran, la Turquie sont l’avenir, les BRICS sont tout simplement la puissance montante.
Chez nous, devant le désastre annoncé, on ne cherche pas à changer de politique désastreuse, non, on incite verbalement les Françaises à pondre, mais avec Aurore Bergé à la manœuvre, ce symbole macronique, ça vire au gag…
« La politique familiale doit d’abord être une politique universelle de soutien à toutes les familles et donc de soutien à la natalité.
Et nous devons briser le tabou de l’infertilité qui détruit des rêves et des familles. » #LaGrandeInterview pic.twitter.com/o3svIUfqCk— Aurore Bergé (@auroreberge) October 6, 2023
En matière de natalité, la France s’est pris trois chocs pétroliers dans le buffet : le premier avec Simone Veil et sa légalisation de l’avortement ; le deuxième avec le regroupement familial pour les immigrés ; et le troisième avec la LGBTisation des esprits, qui est en réalité une injonction à l’infertilité. Et on ne parle même pas des éco-idiots qui ne veulent plus enfanter pour « sauver la planète ».
Si avec tout ça les Françaises françaises et les Françaises d’origine immigrée font encore le plus d’enfants en Europe, derrière la catholique Irlande, on leur tire notre béret.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation