La haine anti-Trump

On a le droit d’être contre Trump, même quand on est français et qu’on ne vote pas aux USA. Le républicain ne laisse personne indifférent, signe des vraies personnalités : il énerve d’ailleurs jusque dans son propre camp ! On le trouve vulgaire, ses manières dérangent, mais surtout, il semble incontrôlable. Et c’est ça, le fond du problème : on ne pourra jamais faire de ce type un Biden, c’est-à-dire un corrompu au dernier degré, tenu par les couilles par le pouvoir profond.

Certes, Trump a sauté des stars et des putes, mais le peuple ne lui en veut pas (trop), et même le peuple croyant, puisque Trump a un statut au-delà du normal : c’est une idole. Les démocrates le haïssent pour cela, parce qu’ils n’ont pas d’idole à lui opposer. Biden et son fils, englués dans des affaires sordides, sont déjà sortis du jeu.

Le pouvoir profond doit donc absolument neutraliser Trump avant novembre 2024, où 57 % des électeurs s’apprêtent à le réélire. Oui, mais la démocratie démocrate ne le permettra pas, et sera même prête à installer une Kamala ou un Michelle à la place, de gré ou de force.

Chez nous, en France, on a des adeptes de Trump, mais aussi des anti-Trump rabiques. William Reymond, longtemps correspondant aux États-Unis pour des petits canards, est leur chef de file, même s’il ne se reconnaît pas en fan pro-Biden, ce qui est carrément du domaine de l’impossible.

Les tweets de ce correspondant autoproclamé sont drôles en ce sens qu’ils donnent, malgré lui, la température montante de l’Amérique pro-Trump, une fièvre anti-démocrate. Les ricanements n’y changeront rien, comme sur cette image commentée :

Voici ce qui arrive quand on confond ses désirs et la réalité. Un journaliste devrait toujours retenir ses émotions. Après le ricanement et l’assurance de la victoire du pouvoir profond US, Reymond passe à la terreur (nazie) :

La litanie des procès qui s’abattent sur l’ex-président vire évidemment à la persécution. On n’a pas vu la même chose pour l’escroc Bush Jr, qui a entériné l’opération du 11 Septembre.

Donald Trump  : « Tout ça c’est de l’ingérence électorale, c’est aussi simple que ça. Ils essayent de me nuire pour que je ne fasse pas aussi bien que prévu lors des élections, notre pays est en perdition… C’est une chasse aux sorcières, c’est une honte et nous avons une procureure corrompue dans cet État ! »

Letitia James, procureure générale de New York : Mon message est simple. Que vous ayez du pouvoir ou beaucoup d’argent, personne n’est au-dessus des lois.

Chez nous, toutes proportions gardées, l’opposition (même si elle est plutôt bien contrôlée) est en permanence tenue en respect ou persécutée par les médias aux ordres, qui sont financés par des milliardaires ou par l’État, lui-même occupé par un gang néolibéral.

On n’envoie pas Marine ou Mélenchon en prison, d’ailleurs ils n’ont jamais été présidents. En revanche, on les frappe de temps en temps – quand ils montent trop – au portefeuille ou à l’estomac, exemple avec ce sujet de Complément d’enquête qui nous montre une Chikirou diabolique :

Des deux côtés de l’Atlantique, ce sont les mêmes principes en application.

Adblock test (Why?)

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation