La dérive est revenue au PQ
Sa déclaration révèle un manque de direction au PQ
Il n’en fallait pas plus pour montrer les vraies couleurs de Parti québécois. Dans la plateforme de la dernière élection, ce parti était le seul à proposer que 35 000 nouveaux immigrants par année, pendant que tous les autres partis proposaient de 50 000 à 90 000 nouveaux immigrants par année. J’ai assumé, faussement, que le PQ savait pourquoi. J’ai vraiment crû qu’il voulait protéger les Québécois d’un raz de marée d’immigrants qui déferle sur nous depuis plus de 10 ans, à raison de plus de 100 000 par année, dernièrement. Oui, 100 000 et plus par année, car aux 50 000 du gouvernement provincial, il faut rajouter les réunions familiales et les réfugiés du fédéral.
Quelle déception de lire que le Parti québécois s’opposait de vouloir laisser s’exprimer M. Cormier-Denis devant la consultation parlementaire sur les seuils d’immigration. Et pourtant M. Cormier-Denis venait pour soutenir la thèse de diminuer le seuil. Il fournissait des raisonnements pour baisser le seuil.
Dans un article de Radio-Canada, le mercredi 27 septembre, il est écrit :
« Mercredi matin, en point de presse, le Parti québécois (PQ) a soutenu qu’il avait indiqué au gouvernement qu’il ne voulait pas que M. Cormier-Denis soit invité à l’Assemblée nationale. »1.
J’aimais, en cent ans, j’aurais pensé que le parti des Québécois était pour s’opposer à un droit de parole déjà enregistré, déjà approuvé. À la dernière minute, la veille de l’intervention, Paul St-Pierre-Plamondon refuse d’entendre un des rares à s’opposer à une augmentation de l’immigration ! Et cependant, c’est dans son programme ; réduire à 35 000 par année ! Nous en sommes rendus à la pensée unique au Québec. Allons-y gaiment vers la disparition de cette ethnie qui est la descendance française sur cette partie de l’Amérique du Nord.
Nous sommes incapables d’en accueillir 50 000, mais allons tous ensemble pour en accueillir 60 000. Ça, c’est juste sur la capacité d’accueil.
Mais si nous parlons des naissances versus l’immigration, c’est encore plus dramatique. Nommez-moi un seul pays, un seul état, une seule nation, au monde, sur toute la planète qui accueille sur son territoire plus d’immigrants que de naissances parmi son peuple. Un seul exemple.
Nulle part. Ça n’existe pas, sauf ici, au Canada, et nous sommes tous heureux de vivre cet état de fait en aggravant la situation en augmentant le seuil d’immigration. Je vous rappelle, par année, il y a environ 85 000 naissances au Québec, dont 20% sont issues des anglophones et les nouveaux arrivants. Nous, descendant français, il nous reste 63 000 naissances par année et nous sommes tous volontiers d’accueillir plus de 100 000 nouveaux arrivants par année ?
On refuse d’écouter quelqu’un qui vient parler du grand remplacement parce qu’on le traite d’ethno-nationaliste ?
On refuse d’entendre la vérité de notre destin ? Le PQ refuse ça ?
Honte et déception.
Je ne crois pas que le PQ va faire long feu en agissant de la sorte contre son peuple en ne voulant même écouter un point de vue autre que les interventions de complaisances des groupes qui sont passés devant ce comité.
La ministre de l’Immigration, Christine Fréchette donne l’impression d’être ouverte, juste l’impression, car la décision est déjà prise ; le seuil va augmenter à 60 000 et ça, sans se fier à des critères de sélection. Seulement un critère compte : celui des Chambres de Commerces qui veulent avoir un plus grand bassin de travailleurs pour contrôler les salaires.
La noyade migratoire va se poursuivre de plus belle et plus rapidement pendant que nous, dociles comme des agneaux, ne faisons rien sauf nous tasser pour faire place à nos remplaçants.
Ça ne semble pas déranger beaucoup de monde ce remplacement, certainement pas Paul St-Pierre-Plamondon.
source
1. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2013363/alexandre-cormier-denis-assemblee-nationale
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec