Isabel Vaughan-Spruce.
Publié sur LifeSiteNews le 22 septembre 2023 — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alliance Defending Freedom
Birmingham, Angleterre (Alliance Defending Freedom) — Après une enquête de six mois, la police des West Midlands a confirmé qu’elle ne porterait pas plainte contre Isabel Vaughan-Spruce et a présenté ses excuses concernant le temps nécessaire pour parvenir à la décision de ne pas la poursuivre pour avoir prié en silence.
Cette bénévole a été arrêtée pour avoir prié dans une « zone tampon » entourant un établissement pratiquant des avortements sur Station Road, à Birmingham, le 6 mars. Cette zone de censure, introduite par les autorités locales par le biais d’un « ordre de protection des espaces publics », interdit la prière, ainsi que d’autres activités considérées comme une protestation contre l’avortement. Le texte intégral est disponible ici.
L’arrestation a attiré l’attention du monde entier grâce à une vidéo virale, dans laquelle la police accuse Mme Vaughan-Spruce d’avoir commis une infraction en priant silencieusement dans l’intime de son esprit : « Vous avez dit que vous étiez en train de prier, ce qui est l’infraction ».
« Nous ne sommes pas en 1984, mais en 2023. Je n’aurais jamais dû être arrêtée ou faire l’objet d’une enquête simplement pour les pensées que je tenais dans mon esprit. La prière silencieuse n’est jamais criminelle », a commenté Isabel Vaughan-Spruce après avoir reçu les excuses de la police des West Midlands.
Je suis satisfaite de la décision de la police de West Midland de mettre fin à son enquête et de ses excuses pour le temps que cela a pris, mais il est important de souligner les implications extrêmement néfastes de cette épreuve, non seulement pour moi, mais aussi pour toutes les personnes concernées par les libertés fondamentales au Royaume-Uni. Ce qui m’est arrivé signale à d’autres personnes qu’elles peuvent elles aussi être arrêtées, interrogées, soumises à une enquête et éventuellement poursuivies si elles sont surprises en train d’exercer leur liberté de pensée fondamentale.
« Maintenant que les autorités ont conclu à deux reprises que la prière silencieuse n’est pas un délit — conclusion à laquelle le ministre de l’Intérieur est également parvenu la semaine dernière — je suis heureuse de pouvoir reprendre mon habitude de prier silencieusement pour les femmes enceintes en difficulté », a poursuivi Mme Vaughan-Spruce.
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