Général (2s) Antoine MARTINEZ
«Le président Macron est un homme seul qui devient une partie du problème politique français et non plus un élément de la solution». Ce propos tenu par un analyste politique incontesté en pleine crise du covid 19, marquée par une gestion opaque et déloyale, témoignait du comportement peu conforme avec celui communément attendu d’un dirigeant exerçant les plus hautes fonctions de l’État.
Il confirmait, en effet, la radicalisation assumée mais incompréhensible du président à l’égard du peuple, engagée dès le début de la crise des Gilets jaunes et amplifiée pendant la crise sanitaire puisqu’il n’a cessé de provoquer les Français, d’alimenter et d’enflammer sciemment la polémique instaurant l’insulte et la vindicte en guise d’arguments. Puis il a été réélu malgré le McKinseygate, étouffant la campagne présidentielle de 2022 en instrumentalisant la crise Ukraine-Russie avant même le déclenchement des opérations militaires russes.
Depuis sa réélection, son autoritarisme est monté d’un cran et son déni des réalités qui impactent le pays a conduit à des événements graves qui mettent les Français en danger à l’extérieur comme à l’intérieur. Cela ne peut qu’exaspérer ces derniers et provoquer leur colère.
Aujourd’hui, la France, à l’image de Notre-Dame, est fracturée, défigurée et martyrisée.
Fracturée par un président qui a décidé d’appliquer deux principes, « diviser pour régner » et « fort avec les faibles et faible avec les forts », en dressant les Français les uns contre les autres, la gestion de la crise sanitaire étant l’exemple le plus emblématique.
Défigurée par une immigration de masse incompatible avec notre culture et nos valeurs. Au stade atteint dans le processus engagé de remplacement du peuple historique, le terme d’immigration n’est plus adapté puisqu’il s’agit d’une invasion, de surcroît organisée contre la volonté du peuple, et qui conduit insidieusement vers un génocide par substitution.
Martyrisée, enfin, d’une part par des dirigeants insensibles aux souffrances provoquées par des décisions contraires au bien-être général (par exemple, des milliers de morts pour avoir interdit de soigner les malades dans la phase initiale du covid 19 et pour avoir utilisé le Rivotril dans les EHPADs, crimes pour lesquels les responsables devront rendre des comptes), d’autre part par cette immigration d’une culture hostile à la nôtre, violente et barbare dans ses pratiques, et qui viole et tue des Français quasi quotidiennement avec plus d’une centaine d’agressions violentes ou d’attaques au couteau chaque jour.
Comment comprendre qu’au niveau de l’État on puisse œuvrer contre les intérêts de la nation alors que le bon sens voudrait que les dirigeants protègent les Français et appliquent, dans ces conditions, un principe de précaution en inversant le cours de ces flux migratoires hostiles ?
Car les propos tenus par le président de la République, un mois après les émeutes ethniques qui ont ébranlé le pays, sont révélateurs de ses véritables intentions : «la France a toujours été un pays d’immigration». Il ment sciemment pour mieux imposer son «nous poursuivrons donc l’immigration de peuplement». Le terme de «transition démographique» employé – nouvelle provocation – lors d’une déclaration antérieure confirme d’ailleurs son refus de s’opposer à ce processus mortifère.
Les Français doivent le savoir et prendre conscience que leur avenir ne dépend plus finalement que d’eux seuls et qu’il devient urgent de réagir, car renoncer à défendre son héritage historique, spirituel et culturel c’est se condamner à disparaître.
Quand on a servi l’État et la nation sous l’uniforme on ne peut pas renoncer et rester silencieux face au désastre qui s’annonce.
Si c’est l’amour de la république qui guide le chef de l’État, comme l’a récemment déclaré le ministre de l’Intérieur, pour ma part, c’est l’amour de la France qui m’a guidé jusqu’à présent, cette France sacrée qui possède un caractère charnel et spirituel comme l’a si religieusement évoqué Charles Péguy, notre patrie héritée de nos pères qui nous commandent aujourd’hui.
Comme soldat, je donnerais ma vie pour la France, pas pour la république invoquée en permanence par nos dirigeants qui ne parlent jamais de la France. Peut-être est-ce ce qui différencie le militaire du politique dans l’approche qu’ils se font du pouvoir qui leur est confié temporairement à l’un et à l’autre, sachant qu’il existe toujours une autorité supérieure.
Le premier sert pour « le succès des armes de la France » en étant investi de son commandement par une lettre signée du Président de la République, chef des armées (autorité supérieure), le second est élu au suffrage universel par le peuple souverain (autorité supérieure) pour « le bien commun et l’intérêt de l’État et de la nation ».
Cette précision semble être ignorée par le président de la République qui considère qu’il a tous les droits et qu’il a reçu un chèque en blanc. Eh bien non, Monsieur le président, vous n’avez pas le droit de décider seul sur un sujet aussi capital que celui de l’existence même du peuple français et donc de son droit à sa continuité historique ! C’est son droit légitime qui ne vous appartient pas ! Les Français n’ont jamais été consultés sur un sujet aussi existentiel que celui de l’immigration.
Nos institutions sont au service de notre démocratie mais elles ne doivent pas être utilisées par le pouvoir exécutif pour précisément empêcher son expression !
Il ne s’agit pas ici de rébellion ou de sédition mais d’un cri d’alarme sur les conséquences dramatiques à venir si le président de la République persiste à nier la réalité d’une situation qui conduit à terme, si rien n’est entrepris rapidement, à la libanisation du pays et à un remplacement de peuple par étapes successives qui feront couler du sang et des larmes.
Ne pas reconnaître cette réalité funeste et persister à ne pas vouloir modifier le cours des choses serait, de la part du président de la République, traditionnellement désigné comme le père de la nation, se rendre coupable d’un manquement grave à l’égard de cette dernière qu’il est pourtant censé défendre et protéger, manquement à rapprocher inévitablement de l’article 68 de notre Constitution.
Car la situation est extrêmement grave. La décision récente du Conseil d’État sur l’interdiction du port de l’abaya à l’école, dernière tentative avortée des islamistes – mais il y en aura d’autres – n’a aucune importance et n’aura aucune efficacité si nos dirigeants continuent de laisser venir en masse des populations de culture islamique qu’ils vont vouloir contraindre à ne surtout pas être musulmanes.
C’est insensé ! Tout cela parce qu’ils ne s’attaquent qu’aux conséquences plutôt qu’aux causes profondes qu’ils s’acharnent à favoriser, une stratégie vouée à l’échec en raison de la démographie. Et vouloir « faire nation » comme le préconise à présent le président de la République n’a pas de sens, car la nation ne se décrète pas, c’est une histoire, c’est un passé, c’est un destin, c’est un avenir choisi. Cela n’a aucun sens car ces populations n’acceptent ni assimilation, ni intégration, ni vivre-ensemble (séparatisme) ; elles n’ont même pas la reconnaissance du ventre. Elles veulent, dans un esprit de conquête, imposer leurs modes de vie et leur culture qui sont justement à l’origine de leur misère.
En outre, elles appartiennent déjà à une nation, l’oumma, qu’elles revendiquent et ne quitteront jamais. Mais seuls nos dirigeants politiques ne le comprennent pas. Cet aveuglement et cette surdité sont illustrés également par les enseignements tirés des émeutes ethniques récentes par le président de la République. Il n’y aurait que 10 % d’étrangers impliqués dans ces émeutes, ce qui, au demeurant, est considérable. Cela lui permet d’affirmer que tous les autres sont Français sans vouloir reconnaître et en cherchant à cacher qu’une très large majorité le sont par le droit du sol mais sont issus de cette immigration qui nous est hostile.
Par ailleurs, pour le président le facteur social serait primordial et à relier à l’existence de familles monoparentales ayant perdu toute autorité, évolution qu’il a d’ailleurs favorisée en détruisant la famille traditionnelle.
La vérité est tout autre. Si des bibliothèques ont été brûlées c’est parce qu’elles abritent des livres que ces incultes, ces arriérés considèrent impies. Si des écoles ont brûlé c’est parce que l’enseignement scientifique contredit leurs fables religieuses. Une très grande partie de ces jeunes issus de l’immigration est, en réalité, éduquée dans la haine de la France et de notre civilisation par leurs familles.
L’assassinat barbare de Samuel Paty en est la démonstration. Et cette haine de la France ne peut pas être ignorée par le président. Des études ou des rapports comme celui de l’Institut Montaigne de septembre 2016 doivent l’interpeller après les drames sanglants qui ont frappé la France (Charlie Hebdo, Hyper Casher, Bataclan, Nice…).
L’essence du politique c’est d’assurer la sécurité à l’extérieur et la concorde à l’intérieur. Or, nous en sommes très loin aujourd’hui. S’agissant de la concorde, le bon sens commande – pour qu’elle puisse être obtenue dans une société quelle qu’elle soit – qu’elle possède une cohérence interne acquise par une communauté de destins forgée dans la durée par une même culture, une même civilisation, ce qui se traduit simplement par l’identité.
Des minorités peuvent y participer mais à condition qu’elle restent des minorités pour ne pas menacer cette cohérence. Or, la France d’aujourd’hui représente le contre-exemple de cet idéal par la faute d’élites politiques qui ont laissé s’installer en masse et sans contrôle sur notre sol des populations de culture et de civilisation incompatibles avec les nôtres, avec pour conséquences une cohérence de la société qui se dissout, des revendications communautaires et identitaires inadmissibles, des violences inqualifiables. La France se tiers-mondise avec, de surcroît, une banalisation insupportable des horreurs infligées à nos compatriotes plongés dans la souffrance et le désespoir du fait de la lâcheté et de l’impuissance du pouvoir politique.
Ces populations sont, de plus, devenues des leviers de pression utilisés par des États hostiles contre la politique de la France. Et le président de la République voudrait laisser ce processus de submersion se poursuivre pour le malheur de la France ? Il est pourtant le garant de l’intégrité du territoire national selon l’article 5 de notre Constitution. Mais l’Europe est également concernée et l’UE est coupable car impuissante et complice de cette invasion.
A Lampedusa, pour la seule journée du 12 septembre, plus de 6000 migrants africains y ont débarqué.
Cette situation devenue hors de contrôle n’est plus tenable et les responsables politiques – exécutif et législatif – seraient bien avisés de mesurer les conséquences des décisions qu’ils envisagent de prendre (projet de loi sur l’immigration, régularisations des clandestins préconisées par certains, accueil de nouveaux migrants …).
Ils n’ont pas le droit de sacrifier l’avenir de la nation sur l’autel du mondialisme ou d’un humanisme naïf et suicidaire. En favorisant l’immigration plutôt qu’une politique nataliste et de la famille, ils ont créé les conditions d’un désastre humain à venir avec un génocide par substitution, véritable crime contre l’humanité. Il s’agit donc de légitime défense et les Français doivent maintenant se réveiller et se mobiliser pour s’opposer à ce naufrage annoncé, pour l’avenir de leurs enfants, petits-enfants et des générations à venir.
Compte tenu de la gravité du problème posé, on ne peut plus écarter le recours à la force militaire ni des sujets comme la remigration ou le rapatriement de tous ceux entrés illégalement sur notre territoire ou qui n’ont pas obtenu le statut de réfugiés et de ceux qui ne veulent pas respecter nos lois, la déchéance de la nationalité française de ceux qui crachent sur la France, la suppression du droit du sol, la sortie temporaire des conventions ou traités qui nous rendent impuissants, la suppression du regroupement familial, la réforme de l’acquisition de la nationalité française et du droit d’asile, la révision de Schengen, l’instauration pour les métiers en tension de contrats à durée déterminée (cinq ans) avec le retour au pays d’origine à l’issue.
Persister à œuvrer contre les intérêts et l’existence même du peuple souverain est plus qu’une faute, c’est un crime. Ne pas en prendre conscience et ignorer la désespérance et la colère des Français serait suicidaire car cela se terminera fatalement très mal.
Le 20 septembre 2023 Général (2s) Antoine MARTINEZ
Source : Place d’Armes
Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme