Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stokkete/Adobe Stock
14 septembre 2023 (LifeSiteNews) — Une jeune femme consciente de 19 ans, qui s’est vu refuser un traitement de survie par un juge qui la considérait comme « délirante » parce qu’elle voulait lutter pour sa vie, est décédée. Sa famille en deuil est toujours obligée de se conformer à des restrictions strictes de déclaration et l’identité de la jeune fille reste inconnue.
La jeune femme britannique, connue sous le nom de « ST » en raison des ordonnances de silence imposées par le tribunal qui empêchent l’identification des personnes impliquées dans l’affaire, est décédée mardi au Royaume-Uni à la suite d’un arrêt cardiaque. Bien qu’elle ait souffert toute sa vie du syndrome de déplétion mitochondriale — une maladie génétique rare dans laquelle les mitochondries productrices d’énergie sont gravement déficientes dans les cellules du corps —, la santé de la jeune fille s’était considérablement détériorée après avoir contracté le COVID-19 en août 2022.
Au cours de la dernière année de sa vie, ST a été placée sous respirateur et sous dialyse dans une unité de soins intensifs. Un juge a décidé que l’hôpital pouvait retirer ces appareils, en invoquant des allégations non fondées selon lesquelles la jeune fille n’était pas en mesure de prendre ses propres décisions médicales.
Bien que l’affaire concernant le traitement de fin de vie de ST ait sans aucun doute pris fin après son décès tragique, les restrictions de publication, qui permettent aux tribunaux de conserver toutes les informations dans les affaires liées à la loi de 2005 sur la capacité mentale (Mental Capacity Act), n’ont pas été levées. Ces mêmes restrictions l’ont empêchée de collecter des fonds pour se rendre aux États-Unis et au Canada afin d’y suivre des traitements expérimentaux auxquels elle avait exprimé le souhait de participer.
« Nous avons perdu notre belle et courageuse fille, connue dans le monde entier sous le nom de ST », ont déclaré les parents de la jeune fille au Daily Mail. « Pour nous, elle a un vrai nom ».
« Pour sa famille, elle était tout et nous chérirons et n’oublierons jamais les 19 années que nous avons passées avec elle. L’année dernière, cependant, a été une année de lutte, voire de torture, pour ST et pour sa famille, entre les mains de l’hôpital et de la Cour de protection ».
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
Source: Lire l'article complet de Campagne Québec-Vie