Une brèche de l’État islamique au sommet de l’État fédéral

Une brèche de l’État islamique au sommet de l’État fédéral

Le très honorable Justin Trudeau est un politicien que l’on pourrait qualifier de tout ce qu’il y a de plus médiocre. Depuis sa première élection, en 2015, il ne peut revendiquer à son crédit aucune décision socialement ou politiquement remarquable.

Durant les premiers mois de la Covid-19, il s’est surpassé. Sa conduite a été irresponsable, voire criminelle. Il a obstinément décidé d’ignorer l’alarme générale de l’OMS du 30 janvier 2020 informant les autorités du monde entier que l’épidémie virale en cours constituait un état d’urgence pour la santé publique internationale. Cette alarme comprenait des recommandations en sept points, dont l’urgence de procéder à la détection de tous les cas.

Pendant des mois, Trudeau a idiotement décidé de tout ignorer. On a tous été témoins de l’incurie absolue qui régnait dans les aéroports pendant des mois. Le nombre d’infections a explosé. Au Québec, la première vague a été si forte que les personnes âgées se sont mises à tomber comme des mouches. Trudeau aurait dû être accusé de négligence criminelle causant la mort pour son incurie. Mais ça n’a pas encore été fait.

Mais on le connaît mieux pour la vive admiration qu’il porte à l’endroit de sa personne en tant que réalisation d’un idéal de perfection et de beauté. On le connaît aussi pour son étonnant manque de pudeur, pour la duplicité de ses sentiments, pour sa passion à se donner en spectacle et, surtout, pour la facilité avec laquelle il peut simuler des larmes et du chagrin pour la souffrance d’autrui. En fait, il prétend incarner un idéal de compassion pour autrui, alors qu’il n’a d’intérêt que pour sa propre personne.

L’ami des riches et des ultra-riches

Ses idées sont plutôt rares, mais quand il en a, elles sont superficielles, floues, molles, souvent même idiotes. Il répète à tout vent qu’il est là pour les autres, pour les pauvres, les démunis, les classes moyennes. Cependant, il a une culture d’élites.

On constate en ce sens qu’il réserve ses meilleurs sentiments pour les riches et les ultra-riches, c’est-à-dire pour ceux qui appartiennent à sa classe sociale et qui peuvent lui être utiles. La prédilection qu’il manifeste publiquement pour les démunis n’est que fumisterie et hypocrisie. Il adore la simplicité et le naturel, mais quand vient le temps de prendre des vacances, on apprend qu’il a été logé dans des palaces qui ont été estimés jusqu’à 12 000 $… la nuit ! C’est dans ce genre d’endroits qu’il a l’opportunité de nouer d’importants liens de classe. Peut-on croire que ces riches et ces ultra-riches qui l’accueillent dans la magnificence sont des disciples de l’amour du prochain et susceptibles de poser des actes gratuits et désintéressés ? Ils n’agissent que pour tirer des ficelles qui mènent chez ceux qui exercent le pouvoir. L’argent est pour eux la valeur dominante. En conséquence, « donner » un généreux cadeau à un homme publique devient une façon d’en faire « leur obligé ». Toute autorité publique qui accepte de telles faveurs trahit ses responsabilités. Devant la répétition de ces actes d’hypocrisie, nombre de commentateurs n’ont pas hésité à le qualifier de bouffon. Ils se sont mis à dénoncer sa conduite et ses spectacles dont le ridicule a fait rire le monde entier.

Manifestement, un peu comme les enfants en bas âge, ce grand garçon de 52 ans ne ressent ni pudeur ni aucune forme de honte. Il dirige sa vie sans complexe selon ses intérêts et caprices. Il est capable de se surpasser lorsqu’il s’agit d’attirer l’attention sur lui. En fait, il laisse l’impression de vouloir, comme les enfants, de rester le centre du monde.

Cet enfant perpétuel, qui respire la duplicité et l’irresponsabilité, n’en dirige pas moins les destinées du Canada. On croirait rêver ! Malheureusement, ce n’est pas le cas. Même dans les meilleures démocraties du monde, la population se laisse souvent séduire par des apparences, des formules creuses et des pitreries.

Plus grave encore, Trudeau est incapable de comprendre que le présent prépare l’avenir, et que certaines décisions prises aujourd’hui auront des effets néfastes et irréversibles dans 10, 20, 30 ans, et plus encore. Voyons pour l’islam qui vient d’obtenir une promotion politique majeure au Canada.  

Une avancée tentaculaire de l’État islamique

Sa pire sottise, depuis la pandémie, remonte au 26 janvier dernier. Ce jour-là, il a compromis la laïcité et la paix sociale au Québec en invitant l’islam politique au sommet de l’État fédéral. Cette initiative a été prise sous prétexte de promouvoir une politique d’inclusion et de diversité. En ce sens, Trudeau a nommé Amira Elghawaby, une militante des « droits de l’homme en islam » à un poste élevé au sein de son personnel politique.

D’après ce que l’on peut comprendre, elle fait partie du groupe sélect qui œuvre au « Cabinet du premier ministre ». Chaque membre de ce groupe porte le titre de « conseiller principal ». Amira, elle, porte celui de conseillère, experte, championne et représentante du gouvernement du Canada. C’est beaucoup de pouvoir et de responsabilités pour cette militante de l’islam. « Représentante » veut dire qu’elle sera appelée à parler et à agir au nom du gouvernement du Canada. Cette conseillère du très honorable Justin a reçu de lui un mandat… ouvert sur le Québec ! Sa cible privilégiée sera la laïcité lui, pourtant, incarne dans ses lois la liberté de conscience. Toute critique de l’islam y sera traitée comme du racisme et de l’islamophobie, c’est-à-dire comme du dénigrement d’une doctrine religieuse. On lui a octroyé le pouvoir de sévir. Son salaire est au-dessus de celui des sous-ministres et légèrement en-dessous de celui des principaux conseillers. Plus encore, elle a obtenu un budget de fonctionnement de 5 millions $ pour 4 ans. C’est donc dire qu’elle pourra créer son propre secrétariat pour la seconder.

Qui est Amira Elghawaby ?

Amira est née en Égypte, pays des Frères musulmans. Elle est arrivée enfant à Toronto. Ayant fait ses études dans cette ville, elle serait titulaire d’un baccalauréat en journalisme et en droit de l’Université de Carleton. D’après les informations mises en ligne par Patrimoine-Canada, elle aurait mené, depuis les débuts de sa vie professionnelle, un combat soutenu en faveur des « droits de l’homme en islam ». Mais les « droits de l’homme en islam » sont d’un genre particulier. Ils consistent à promouvoir les croyances et les valeurs que l’on retrouve dans le Coran et la Sunna du prophète. Parmi ces croyances et ces valeurs, il y a la sharia, les tribunaux islamiques, le devoir de répandre et d’imposer l’islam, c’est-à-dire une idéologie brutale et totalitaire axée sur l’idée de former un État islamique universel.  

Nous savons aussi que, viscéralement indignée par les « préjugés » des Canadiens français du Québec, Amira s’est engagée dans un long combat contre la haine, le racisme et l’islamophobie qui « sévissent » dans cette province. Pour mener ce combat, elle s’est d’abord mise à militer au sein du Conseil national des musulmans du Canada.

Or, cet organisme est déjà juridiquement engagé dans un djihad idéologique contre nos lois qui favorisent la laïcité. Selon les prétentions de ses membres, la laïcité est intolérable. Elle doit être traitée comme un concept sacrilège et blasphématoire pour les raisons suivantes :

          1° Parce qu’elle constitue une attaque frontale contre Dieu, sa mission, son message, ses croyants;

          2° Parce qu’elle place les lois du Québec au-dessus des lois de l’islam ;

          3° Parce qu’elle mélange arbitrairement les purs et les impurs;

          4° Parce qu’elle offense les musulmans en les privant de leur devoir de répandre et d’imposer l’islam partout dans le monde.

Tous ces motifs propres à l’islam militant nous aident à comprendre la haine qu’Amira ressent à l’endroit des Canadiens français du Québec. En conséquence, on peut croire que ses conseils vont beaucoup plaire à Justin Trudeau, lequel a fait maintes déclarations aberrantes en faveur de l’islam politique et radical, y compris en faveur des djihadistes canadiens qui sont allés rejoindre l’État islamique pour terroriser, tuer, violer, saccager, etc. Jusqu’à maintenant, on a pu comprendre que Trudeau avait refusé de condamner cette violence par peur de perdre les votes ethniques qui lui permettent de rester au pouvoir.

Militante convaincue de la supériorité des valeurs de l’islam, Amira porte avec fierté et ostentation le plus grand symbole de la révolution islamique qui a éclaté en Iran en 1979, révolution qui continu avec une violence impitoyable à poursuivre une lutte à finir contre les croyances et les valeurs de l’Occident. Combien d’attentats sanglants le monde a-t-il connu depuis 1979 ? Selon des chiffres dévoilés en 2021, le nombre serait de 43 000. D’autres chiffres vont jusqu’à 48 000. Ces attentats ont aussi fait des centaines de milliers de victimes. Mais jusqu’où va aller cette violence armée ? On l’ignore puisque l’islam est une idéologie complexe sans autorité ni structures politiques, de sorte que l’on peut craindre qu’il va continuer à célébrer « ses » vérités dans le sang. L’ordre du monde créé par Dieu doit être maintenu par la force et la violence.  

Alors pourquoi Amira, le Conseil national des musulmans du Canada, l’Association musulmane du Canada, le Forum des musulmans du Canada, le Centre musulman de Montréal, l’Association musulmane de l’Amérique du Nord à Laval et le Centre communautaire islamique de Brossard, mènent-ils avec tant d’assiduité leur lutte contre la laïcité dont le but est de reconnaître la liberté de conscience au Québec ? Ne comprennent-ils pas qu’en poursuivant un djihad politique et judiciaire pour imposer les croyances et les valeurs de leur pays d’origine, ils méprisent effrontément celles de la population de leur pays d’accueil ? On appelle indécent un acte qui choque la conscience des gens par son caractère ostentatoire, démesuré, odieux, scandaleux.

Le financement de la guerre des militants de l’islam

Un autre sujet relatif à cette guerre inquiète. Il existe déjà une Internationale islamiste à vocation universaliste et totalitaire qui ne reconnaît aucune frontière. D’où ces guerriers de l’islam tiennent-ils leur argent pour multiplier ces attaques judiciaires contre nos croyances et nos valeurs ? Cette Internationale islamiste est-elle derrière cette guérilla qui nous est faite ? On sait que les États du Golf financent généreusement toutes les luttes de l’islam. Les Anglais de Montréal y participent-ils ? C’est sans doute le cas puisque le très honorable Justin Trudeau a lui-même fait des déclarations publiques en ce sens. De nombreuses villes du Canada anglais ont aussi fait des dons d’argent au mépris de leurs propres lois.

Quel est le but ultime de ces guerriers de la « seule et vraie religion » du monde ? La paix sociale avec la population de leur pays d’accueil ? Ou une guerre des croyances et des valeurs qui risque de dériver vers différentes formes de violences. Dans toute communauté d’esprit, les rapports de confiance, d’amitié, de solidarité sont aussi importants que la justice. Les guerriers de l’islam qui ont déterré la hache de guerre contre nos croyances et nos valeurs devraient y réfléchir un peu. Les Québécois sont bonasses, mais ils ont leurs limites. Par exemple, à la fin du XIXe siècle, ils ont mis sur des bateaux des Communards français qui les avaient beaucoup effrayés en chantant l’« Internationale », hymne socialiste qui prêchait un renversement des valeurs par une révolution armée.  Dans un autre coin du monde, soit en Algérie, les musulmans ont fait fuir, en mars et avril 1962, 1,2 millions de chrétiens en distribuant un tract sur lequel il était simplement écrit : « C’est la valise ou le cercueil ! ». Certains sont partis si vite qu’ils n’ont même pas pris le temps de faire leurs valises.

Les croyances et les valeurs d’un peuple constituent la matière première de sa culture. Chaque culture est normative, c’est-à-dire qu’elle est formée d’un ensemble de règles de conduite devant lesquelles chacun se sent tenu de se plier d’une certaine façon. En conséquence, il n’appartient pas aux musulmans qui ont choisi de vivre au Québec de décider quelles sont les croyances et les valeurs de leur pays d’accueil qui sont convenables pour eux, et de se mettre à dénoncer et à attaquer par tous moyens celles qui ne font pas leur affaire. Le Québec n’a pas besoin de nouveaux maîtres. Il est déjà comblé en ce sens avec ses Anglais.

Dire des choses simples.

Pour ceux qui ont absolument besoin qu’on leur dise des choses simples, les Canadiens français sont ici chez eux ! Le Québec est un pays où il fait bon vivre. Il fait l’envie de bien du monde. Il a été construit au cours des siècles par le travail et le courage de leurs ancêtres. Sa population a toujours rejeté la violence. Elle y vit en paix et dans la paix depuis des générations. Le Québec constitue donc un patrimoine inestimable et irremplaçable. Il doit être protégé contre ceux qui croient que la violence est un mode de résolution des conflits légitimé par Dieu et la religion. Depuis les années 1960, le monde de l’islam a été un lamentable festival d’échecs arrosé de larmes de sang. Nombre de Québécois qui suivent l’actualité en sont très conscients. Ils ne tiennent pas à ce que ce genre de festivités soient célébrées chez eux et que des fanatiques venus des quatre coins du monde rendent leur pays invivable. Tous les étrangers qui ont bénéficié de leur hospitalité ont intérêts de faire un effort pour comprendre que les Québécois ne vont pas capituler devant ceux qui se retournent contre eux pour les attaquer dans les croyances et les valeurs qui ont fait du Québec un pays où il fait bon vivre. Sur le plan juridique, l’obtention d’une citoyenneté est une fiction légale qui confère des droits. Toutefois, l’appartenance à une société ne se limite pas à la citoyenneté. Un citoyen d’origine étrangère reste un étranger tant et aussi longtemps qu’il ignore, refuse ou méprise les croyances et les valeurs de son pays d’accueil. À titre d’exemple, les billets de banque sont des fictions qui donnent des droits fondés sur la confiance, mais les valeurs réelles se trouvent dans les lingots d’or et d’argent. Les violences de l’islam ne sont pas des fictions. Elles sont complexes, nombreuses, irrationnelles. Peu de gens arrivent à comprendre le sens de tous ces débordements légitimés par un livre sacré. Les musulmans eux-mêmes nous laissent l’impression de ne pas trop comprendre ce qui se passe avec la dynamique de leur religion. Elle était à l’origine un projet messianique et guerrier qui avait la mission de préparer la fin du monde. Aujourd’hui, on les voit en crise, en guerre les uns contre les autres, en guerre contre tout le monde. Ça laisse l’impression que la violence de sa mission originelle est en train de se transformer en prédation. Au Québec, ces mercenaires de Dieu poursuivent leur mission devant les tribunaux. Mais nulle part ailleurs au monde ils n’ont renoncé à l’usage de la force et de la violence. Leurs rêves de justice pour les droits de Dieu ne sont jamais assez exaucés. Dieu les a convaincus de la légitimité de l’usage de la force et de la violence pour s’acquitter de leur mission. Ils donnent l’impression d’avoir amadoué la violence, la souffrance et la mort. Certains exaltés vont jusqu’à déclarer qu’ils aiment mieux la mort que la vie. D’autres parlent d’une ivresse de la mort. C’est une véritable idéologie du martyre. Est-ce bien là le genre de « valeurs » spirituelles que le Québec souhaite de la part de ses nouveaux concitoyens ? Malgré le caractère déconcertant de ces valeurs, ils ont même l’audace d’interdire au monde entier de les critiquer. C’est un autre trait de leur pensée totalitaire. Il y a pourtant un vieil adage qui dit : « Même le soleil ne dépasse pas ses limites ». Mais l’islam, lui, se veut sans limite.

Pourquoi pousser l’intolérance à l’extrême en traitant de racistes, de nazis et d’islamophobes ceux qui osent la moindre critique à l’endroit d’une idéologie du martyre qui promeut l’usage de la force et de la violence ? L’islam peut-il revendiquer tout à la fois un monopole de la force et de la violence et une immunité absolue contre ceux qui la critiquent ? En fait, on ne peut pas ignorer que ces insultes outrageantes sont en soi des violences morales qui visent la mort sociale de ceux qu’elles visent. Examinons brièvement les violences de l’islam dans ses aspects physiques.

Des violences occultées et banalisées

Les chrétiens forment le groupe religieux le plus persécuté dans le monde. Surtout en pays musulmans. Chaque année, il y a de 6 à 8 milles personnes qui périssent sous les coups des croyants.  Près de la moitié de ces victimes sont des coptes, soit des autochtones d’Égypte, pays de naissance de la militante Amira. Non seulement il y des milliers de tués chaque année, mais des milliers d’autres sont battus, voient leurs Églises et commerces saccagés ou incendiés. La dénonciation de pareilles violences ne serait-elle pas un bon sujet à traiter publiquement par Amira, notre sœur-en-l’islam ? D’après les historiens, 4 millions de coptes auraient été massacrés à l’époque où l’islam s’est emparé de l’Égypte, pays qui avait alors quarante siècles de civilisation derrière lui.  

Des versets qui ciblent les chrétiens en général

Dans le Coran, les chrétiens sont nommés de plusieurs façons. Selon le contexte, on les appelé « nasarâ », « gens de l’Évangile », « impies », « disciples de Jésus » et, de façon plus inquiétante, « mushrikûn ». Textuellement, ce dernier mot veut dire « associateurs ». Les chrétiens sont ainsi appelés parce que l’islam leur reproche d’« associer » Jésus à Dieu. Pour les musulmans, c’est un scandale de faire de Jésus un égal et un associé de Dieu. Il y a d’ailleurs des versets où une mise en garde leur est faite expressément : « Ne dites pas Jésus Fils de Dieu ».

Toute violence cherche à se légitimer. Examinons celles qui pourraient l’être par le Coran advenant une évolution démographique au Québec qui donnerait à l’islam assez de force pour démontrer tout ce qu’il peut faire :

Verset 5 de la sourate 9 :

          Après l’expiration des mois sacrés, vous tuerez les chrétiens [mushrikûm] partout où vous les trouverez. Guettez-les !   Tendez-leur des embuscades ! Assiégez-les !

          Capturez-les tous ! Toutefois, s’ils se repentent, s’ils accomplissent le Salat musulmane, s’ils acquittent la Zakat musulmane,

Laissez-leur la voie libre ! Car Dieu est Pardonneur et Miséricordieux.

Verset 14 de la sourate 9 :

          Faites-leur la guerre afin qu’Allah les châtie de vos mains et leur fasse honte.

Verset 4 de la sourate 61 :

          Dieu aime ceux qui vont jusqu’à tuer pour lui.

Verset 29 de la sourate 9 :

          Faites la guerre à ceux qui ne croient ni en Allah ni au jour dernier; Faites la guerre à ceux qui n’interdisent pas ce que Allah et le Prophète ont interdit; Faites la guerre à ceux qui ne professent pas la religion de la Vérité ; [c’est-à-dire Juifs et chrétiens] Faites-la guerre jusqu’à ce qu’ils paient la taxe légale, et qu’ils soient enfin devenus humbles et soumis.

Verset 73 de la sourate 9 :

          Ô Prophète ! Fais la guerre aux hypocrites et aux infidèles;  Traite-les avec rigueur; L’enfer est leur demeure !

Verset 123 de la sourate 9 :

          Faites la guerre aux infidèles qui vivent dans votre voisinage immédiat; Soyez durs à leur égard !

Verset 217 de la sourate 2 :

          La tentation de l’idolâtrie est pire que le meurtre et le carnage ! [Sont idolâtres ceux qui disent que Jésus est Fils de Dieu]

Verset 244 de la sourate 2 :

          Appréhendez-les; Tuez-les partout où vous les trouverez ! Allah vous donne une autorité pleine et entière sur eux.

Verset 39 de la sourate 8 :

          Faites-leur la guerre jusqu’à ce que la sédition soit anéantie; Faites-leur la guerre jusqu’à ce que la seule croyance ne soit plus que celle en Allah !

Verset 55 de la sourate 8 :

          Il n’y a pas d’animal plus vil aux yeux d’Allah que les infidèles qui s’obstinent à ne pas croire.

Verset 4 de la sourate 47 :

          Ne soyez pas des lâches. Ne demandez pas la paix quand vous avez la supériorité ! Allah est avec vous et ne réduira pas le mérite de vos actions.

Verset 35 de la sourate 47 :

          Quand vous rencontrerez des infidèles, tuez-les jusqu’à en faire un grand carnage !

Ces exemples de violence absolue, légitimés par Dieu et qui nous concernent en tant que « mécréants », sont loin d’épuiser le sujet des versets qui posent de graves problèmes sociaux et moraux. Il y a dans le Coran au moins 300 versets que l’on pourrait qualifier de problématiques, d’intolérants, de violents. Quelle solution peut-on opposer à cette inquiétante réalité ? En fait, il n’y en a pas puisqu’aucun mot ne peut être changé au Coran. Faisons au moins l’effort de prendre conscience de ce qui pourrait fort bien nous arriver. Certains disent « Fermons nos portes et barricadons-nous ». Est-ce réaliste ?

Les musulmans ne veulent et ne peuvent rien changer à leur livre sacré. Plus encore, ils sont nombreux à croire qu’ils ont le devoir d’imposer leur idéologie partout dans le monde, y compris par la violence extrême. Ils prétendent que ça fait partie des « droits de Dieu » les plus importants et qu’ils sont tenus d’y donner suite. Une telle idéologie relève peut-être d’une certaine métaphysique, mais pas de la spiritualité telle que nous la comprenons. Face à un tel potentiel de violence, les méchants « islamophobes » du Québec ne sont-ils pas justifiés de s’inquiéter pour la paix et la sécurité dans leur pays. Mais, nous l’avons dit plus haut, il est interdit de critiquer l’islam ! Le faire est un acte sacrilège ! Dans de nombreux pays musulmans, la loi prévoit que ceux qui osent le faire s’exposent à être fouettés, emprisonnés, parfois même exécutés. Au Québec, nous connaissons le cas de Rachid Badawi qui a purgé 10 ans de prison pour avoir exprimé dans son pays des paroles en faveur de la tolérance religieuse et d’une ouverture à la liberté de de conscience.

La démographie et la religion font l’histoire

Qu’en est-il de la démographie de l’islam au Québec en ce moment ? Et qu’en sera-t-il vers 2075 quand, du fait d’une immigration et d’une natalité soutenues, les musulmans formeront sans doute la moitié de la population de la province ?

Prédire l’avenir est essentiel à la survie de toute société. En 1970, les musulmans formaient 0,08 % de la population du Québec. En 2017, ils étaient rendus à 4,18 %. Selon les pronostics, ils augmenteront jusqu’à 20 % en 2041. La question n’est pas en soi leur nombre, mais le fait implacable qu’ils parviennent immanquablement à allumer la guerre là où règne la paix. La tolérance n’est pas leur principal atout. On le voit déjà aujourd’hui avec leurs guérillas judiciaires financées par le gouvernement Trudeau. Ils ne tolèrent pas les croyances et les valeurs des autres qui contrarient les leurs. Ils veulent dominer et, si possible, gouverner dans la brutalité et la répression. La démocratie leur est fermée parce que le débat public leur est impossible. Ils semblent ne pas avoir peur de s’infliger des souffrances et d’en faire tout autant aux autres. Ce que nous pouvons faire – dès aujourd’hui ! – est capital. Les musulmans du Québec ne vont jamais tourner le dos aux « vérités » de l’islam. C’est nous, et nous seuls, qui pouvons décider si nos petits-enfants vivront dans un pays où il fait bon vivre, ou dans un pays qui glorifie les conflits, la violence, la souffrance et d’intarissables larmes de sang. Nous sommes moralement responsables de l’avenir que nous réservons à ceux qui ne sont pas encore nés !

Présentement, le tandem Amira-Justin semble déterminé à prendre tous les moyens pour faire taire les « racistes, nazis et islamophobes » canadiens-français du Québec. Plus encore, le fédéral ne cesse de répéter qu’il a toujours de l’argent pour financer sa politique d’inclusion et de diversité.

Compte tenu que le mandat d’Amira comprend le pouvoir de proposer des politiques, des lois et règlements, ne risquons-nous pas de voir apparaître au Code criminel des délits de blasphèmes qui sanctionneraient toute critique de l’islam comme c’est le cas dans nombre de pays musulmans ? D’ailleurs, la Cour européenne des Droits de l’homme a déjà reconnu ce genre de délits sous couvert de « limites admissibles à un débat objectif ». Mais, il fut mis en preuve par la suite que les juges avaient rendu cette décision uniquement par peur des musulmans. Des jugements dictés par la peur, c’est inquiétant pour l’avenir.

On n’est pas à l’abri des surprises. Beaucoup se souviennent que, le 30 octobre 2020, le très honorable Justin avait carrément refusé de condamner le meurtre sordide de Samuel Paty, un enseignant qui avait été décapité en pleine rue en représailles du fait qu’il avait utilisé l’exemple des caricatures de Mahomet pour illustrer une leçon portant sur la liberté d’expression. Une simple dénonciation de la part de l’un de ses élèves lui avait valu une peine de mort sans procès et en pleine rue.

Aujourd’hui, plus personne n’est à l’abri de ce genre de justice terrifiante exécutée au nom de Dieu. Mais Justin s’en fiche. On l’a dit plus haut, la nomination d’Amira au titre de conseillère, experte, championne et représentante du gouvernement constitue une avancée inquiétante qui a créé une brèche de l’État islamique au sommet de l’État fédéral. Et, tout au sommet de cet État fédéral, il y a un personnage unique en son genre que certains commentateurs ont qualifié de bouffon du Canada. N’y-a-t-il pas là une troublante alchimie de deux cerveaux déséquilibrés ? La synergie créée par la rencontre du bouffon du Canada et d’une islamiste obsédée par ses devoirs à l’endroit de Dieu, n’est-elle pas susceptible de produire des réactions aux effets uniques et désastreux ? Que nous réserve la montée politique de l’islam ? Rappelons une catastrophe potentiellement prémonitoire dont les plus de 50 ans ont beaucoup entendu parler.  

Le Québec deviendra-t-il un autre Liban ?

L’islam est une religion mystérieuse qui s’est construite dans la guerre, la brutalité et les violences de toutes sortes. Les historiens parlent de millions de morts à chaque avancée majeure. Toutefois, malgré l’extraordinaire expansion des VIIe et VIIIe siècles, il aura fallu trois siècles avant que les populations chrétiennes du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ne passent majoritairement à l’islam. Pendant tout ce temps, l’islam n’avait été qu’une minorité coloniale et dominante.

Le seul pays à avoir résisté à cette évolution est le Liban. Mais en 1975, suite à une forte immigration palestinienne, ce pays est devenu majoritairement musulman. Alors que s’est-il passé ? Ce pays est tout de suite entré dans une guerre civile cruelle, brutale et interminable. Ce cauchemar n’a commencé à s’apaiser qu’avec le cessez-le-feu de 1991. Les pertes en tous genres ont été énormes. Mais la fin de la guerre n’a pas amené la paix. Le Liban est resté sur le qui-vive. Sa population est aujourd’hui armée. Les catastrophes continuent à se multiplier. Jusqu’en 1975, le Liban avait la réputation d’un pays où il fait bon vivre. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Rien ne laisse penser que la paix et la prospérité d’antan vont revenir un jour.

Dans les années 2000, le Québec a connu ses premiers soubresauts. Ils ont été attisés par des jugements mal inspirés de la Cour suprême sur les accommodements raisonnables. C’est dire qu’il ne faut pas compter sur ce tribunal pour rendre des décisions responsables afin de favoriser un juste équilibre au maintien de la paix dans la société. Ses membres se croient investis d’une mission idéologique. Ils ont décidé de tout miser sur un individualisme exacerbé, mais susceptible de multiplier des chocs de valeurs. Ils connaissent le droit, mais ignorent tout de la sociologie et des principes philosophiques qui fondent ces droits en tant que science des rapports sociaux. Malgré tout, depuis 1982, ce tribunal s’est mis à légiférer en faveur des droits individuels, et ce, sans le moindre souci pour la préservation d’un juste équilibre dans les rapports sociaux, lequel est essentiel pour tenir à distance la violence de tous contre tous.

Plus encore, la conduite de ses juges est loin d’avoir toujours été morale. Créée en 1875 par une simple loi du Parlement fédéral, la Cour suprême est une institution fédérale dont les membres sont triés sur le volet par le premier ministre du Canada. Au XIXe siècle, ses membres lui étaient à ce point soumis et reconnaissants qu’ils n’avaient aucune gêne à aller cogner à sa porte. Ils tenaient à connaître son opinion avant de rendre leurs jugements. Est-ce encore le cas aujourd’hui ? Ce n’est probablement plus le cas, mais ils sont extrêmement conscients des valeurs promues par l’État et le gouvernement fédéral.

Examinons un cas bien documenté.  

Tromperies et villenies du juge en chef

Bora Laskin a été nommé juge à la Cour suprême en 1970 par Pierre Elliott Trudeau. En 1973, ce dernier l’a promu juge en chef, et ce, en violation des règles habituelles de séniorité. Cette décision était manifestement politique. En tant que juge et juriste, Laskin déçoit pourtant ses collègues qui n’apprécient guère ses manières cauteleuses. Ils disent de lui qu’il est « à peine un juge, encore moins un juge en chef ». Ils constatent qu’il se montre « très, très intéressé » à se tenir près du pouvoir politique. Ils déplorent le maintien de ses contacts avec celui qui l’a nommé juge et qui l’a promu juge en chef. Sur le plan idéologique, il partage les idées de son Bienfaiteur.

Sur le plan moral, il dérange surtout pour ses tromperies, villenies et subversions du droit. Son collègue, le juge Louis-Philippe de Grand-Pré rapporte de lui qu’il pouvait citer des autorités qui disaient le contraire de ce qu’il prétendait. Un autre, le juge Jean Beetz, avouait candidement le malaise que ce juge en chef avait provoqué en lui : « Avant de le connaître, j’avais un peu de respect pour lui ». Lors des célébrations du centenaire de la création de la Cour suprême, en 1975, Laskin a prononcé un discours qui a fait bouillir le juge Jules Deschesnes. Non seulement il disait des faussetés, mais il a lu tout son discours « sans prononcer un seul mot en français ». Le juge Deschesnes a déclaré être devenu à ce point furieux qu’il lui avait fallu une force hors du commun pour ne pas exploser et faire scandale.

De son côté, l’historien Frédéric Bastien a mis en preuve les malhonnêtetés du juge Laskin suite à une recherche de huit ans dans les archives anglaises. Il a découvert de nombreuses impostures commises en 1981, époque de la grande bataille pour le rapatriement de la constitution. À au moins cinq reprises, Laskin a violé hypocritement des règles constitutionnelles majeures pour aider son bienfaiteur, Pierre Elliott Trudeau, à procéder à un rapatriement de la constitution par la force :

1° Une première fois en mars 1981 en communiquant avec un haut fonctionnaire de l’État fédéral qui était directement impliqué dans le processus de rapatriement. Son nom ne nous est pas connu ;

2° Une deuxième fois en communiquant avec Michael Pitfield, à la fois intime de Trudeau et le plus haut fonctionnaire de l’État fédéral à qui le processus de rapatriement avait été expressément confié ;

3° Une troisième fois en communiquant avec Sir Michael Havers, lord chancelier et procureur général du gouvernement britannique qui était chargé de la rédaction du projet de loi de rapatriement qui devait être soumis au Parlement de Westminster ;

4° Une quatrième fois en communiquant avec lord Moran, haut-commissaire du gouvernement britannique à Ottawa durant la période critique de la bataille du rapatriement ;

5° Une cinquième fois en communiquant à une autre occasion avec lord Moran ;

Après avoir pris connaissance de ces faits, le constitutionnaliste Patrick Taillon a écrit : « Les révélations de Frédéric Bastien ne sont peut-être que la pointe de l’iceberg ». — « Ce n’est rien de moins que la crédibilité, la neutralité et l’indépendance de la Cour suprême qui risquent d’être affectés par ces révélations ».

Ajoutons qu’à une certaine époque, en Angleterre, des juges des plus hauts tribunaux ont fini leur carrière sur l’échafaud pour des fautes moins graves que celles du juge en chef Laskin.

C’est donc dire que nos intérêts vitaux peuvent être constamment et gravement mis en péril à Ottawa, soit par le gouvernement, soit par le Parlement, soit par la Cour suprême qui a souvent donné la preuve qu’elle ne comprenait pas grand-chose à la complexité du monde dans lequel nous vivons. Retranchée dans ses préjugés idéologiques, il lui arrive de faire plus de mal que de bien. C’est l’« infinie dignité » de l’individu qui l’intéresse.

C’est donc dire que, face à l’islam politique, sa complexité idéologique, sa radicalité, son attrait pour une violence extrême légitimé par Dieu, son dédain de la vie, sa volonté d’expansion et de domination, il nous faut compter que sur nous-mêmes et l’Assemblée nationale du Québec. Il n’est pas nécessaire d’attendre que la situation soit détériorée et irréversible pour s’ouvrir les yeux et prendre des décisions qui exigent du courage. Les « insatisfaits » doivent comprendre que le Québec n’est pas une prison et qu’ils peuvent trouver ailleurs ce qu’ils veulent imposer ici. Il n’appartient pas aux Québécois de faire leurs valises.

 

                                                                         Christian Néron

Membre du Barreau du Québec

Constitutionnaliste,

Historien du droit et des institutions.

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