Javier Milei.
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie
1er septembre 2023 (LifeSiteNews) — Un candidat conservateur à la présidence de l’Argentine a récemment émis des critiques radicales sur l’avortement, annonçant qu’il offrirait aux citoyens la possibilité de renverser la permission d’avorter jusqu’à 14 semaines pour mieux protéger les enfants à naître, s’il était élu.
Javier Milei, qui a fondé la coalition politique de droite La Libertad Avanza (La liberté avance), a fait ces remarques dans une interview le lendemain de sa victoire aux élections primaires du 13 août. Les élections générales auront lieu le 22 octobre. Le président sortant, Alberto Fernandez, ne se représente pas.
S’adressant au journaliste Alejandro Fantino de Neura Media, Milei a déclaré que ce n’est pas parce que « quelque chose est légal qu’il est légitime », arguant que de nombreuses lois ne le sont pas. Lorsque Fantino a évoqué l’exemple de la loi argentine sur l’avortement — qui autorise le meurtre des enfants à naître jusqu’à 14 semaines de gestation —, le candidat a déclaré qu’il « s’opposait » à cette loi, car « elle va à l’encontre du droit à la vie ».
À la question de savoir s’il allait « revoir » la législation, M. Milei a répondu qu’il ferait « au moins un plébiscite » qui, s’il était approuvé par l’électorat, conduirait à « l’élimination » de la loi.
Il a insisté sur la nécessité de « laisser les Argentins choisir », reconnaissant qu’ils peuvent être en désaccord avec lui s’ils « croient en l’assassinat d’un être humain sans défense dans le ventre de sa mère ».
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