La fondatrice de l’Institut des Petites Sœurs de la Sainte-Famille a eu un parcours plutôt singulier.
Née Virginie-Alodie à L’Acadie (aujourd’hui Longueuil), Marie-Léonie Paradis entre d’abord chez les Marianites à 14 ans. Elle passe ensuite douze années aux États-Unis comme enseignante, dont les quatre dernières comme sœur de Sainte-Croix.
Lorsque le père Camille Lefebvre fait appel à cette congrégation pour veiller au bon fonctionnement de son Collège, Marie-Léonie est envoyée. C’est là que la spécificité de sa vocation pourra enfin se déployer.
Un amour ardent pour le Christ trame toute sa vie. Il s’exprime d’une manière unique: la révérence et le service des prêtres. Piété et dévouement sera ainsi la devise de son Institut. À une époque où l’argent se fait rare, leur bénévolat généreux aura permis l’émergence de nombreux centres d’éducation partout où des prêtres les ont associées à leur ministère.
Monseigneur Paul LaRocque, deuxième évêque de Sherbrooke, dira de la bienheureuse Marie-Léonie:
«Elle avait toujours les bras ouverts et le cœur sur la main, un bon et franc rire sur les lèvres, accueillant tout le monde comme si c’était Dieu lui-même. Elle était toute de cœur.»
Le 3 mai 1912, à l’âge de 72 ans, Celui qu’elle aura aimé et servi toute sa vie à travers ses prêtres la réclame enfin.
Marie-Léonie Paradis laisse derrière elle plus de 600 religieuses animées du même désir que leur fondatrice, soit incarner et manifester le visage du Christ serviteur.
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Source : Lire l'article complet par Le Verbe
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