Cornelia Betsch, l’une des psychomanipulatrices les plus actives de l’establishment pro-vaccin et, à l’époque de la Covid, membre du Conseil d’experts sur le Coronavirus, dirige la branche allemande d’un projet de l’UE appelé Jitsuvax, avec son équipe de psychologues d’Erfurt fidèle au discours officiel. Ce projet recherche et diffuse des astuces psychologiques mises à la disposition des médecins pour vaincre les réticences à la vaccination.
Le nom de ce projet mené dans cinq pays par l’université de Bristol est dérivé de l’art martial du jiu-jitsu, dont les principes forment également la base de son programme. En effet, dans le jiu-jitsu, l’adversaire doit être battu avec sa propre force et ses propres armes. En soi, cela est discutable à deux niveaux.
D’une part, les personnes qui ont des doutes à l’égard d’une certaine vaccination, par exemple à l’égard des “vaccins” expérimentaux à l’ARNm contre la Covid-19, et qui l’expriment publiquement, sont sommairement déclarées et traitées comme des “adversaires”. On les accuse généralement d’avoir des motifs ignobles et d’employer des moyens fourbes, ainsi que d’avoir manifestement tort. En tous cas, et pour autant que j’aie pu le constater, il n’y a nulle part de tentative explicite de faire la distinction entre des “adversaires” ayant des motivations sinistres et qu’il faut combattre et des personnes qui, pour de bonnes raisons ou par erreur, font preuve de scepticisme et argumentent en conséquence, mais le font sans utiliser d’artifices trompeurs.
D’autre part, le projet s’appuie systématiquement sur la manipulation psychologique, c’est-à-dire sur ce que l’on reproche généralement à la partie adverse. C’est apparemment ainsi qu’est compris le principe du jiu-jitsu, qui consiste à battre l’adversaire avec ses propres armes.
Le projet, qui se déroulera de 2021 à 2025, est financé par l’UE à hauteur de 3,1 millions d’euros.
Cornelia Betsch, psychologue, professeur de communication dans le domaine de la santé et responsable de la partie allemande du projet, a utilisé, entre autres, des résultats d’études psychologiques douteux, pour faire de la propagande en faveur d’une vaccination obligatoire générale en 2022, dans le but “d’apaiser la société”. Des pans entiers du gouvernement souhaitaient alors que le parlement se prononce en faveur d’une telle obligation vaccinale, mais heureusement, cette pression a échoué car il restait suffisamment de décence démocratique au Bundestag.
15.11.2022 | Selon cinq chercheurs allemands en sciences sociales qui ont publié un essai dans la revue Nature Human Behaviour, la vaccination obligatoire générale contribuerait à réduire la polarisation de la société. Comment en sont-ils arrivés là ? Cela n’a rien à voir avec la science, mais beaucoup avec des préjugés, des manipulations et le détachement de l’intellectuel face à la réalité.
Dans leur premier rapport annuel de mai 2022, les responsables de Jitsuvax décrivent leur méthode de travail comme suit :
Nous avons mesuré, dans le cadre d’une enquête transnationale à grande échelle auprès des professionnels de la santé, quels arguments anti-vaccination, figurant dans la taxonomie JITSUVAX, ils leurs étaient difficiles à contrer. Parallèlement, nous avons recueilli auprès de 1 250 participants britanniques des données indiquant les arguments que le public jugeait les plus convaincants. Ces étapes nous ont permis de sélectionner les arguments sur lesquels nous devions nous concentrer.
L’équipe a élaboré des réfutations personnalisées pour les arguments anti-vaccination sélectionnés, qui sont présentées dans le cadre de scénarios fictifs dans lesquels un professionnel de la santé interagit avec un patient ou un membre du public. Nous testerons par la suite les réfutations sélectionnées séparément avec des professionnels de la santé et avec des membres du public.
Ces rechercheurs spécialistes en manipulation ont ainsi identifié onze attitudes personnelles problématiques comme étant les “racines” du scepticisme à l’égard de la vaccination, notamment les idées conspirationnistes, la méfiance à l’égard des autorités, les préoccupations religieuses et l’insistance sur l’autonomie. Pour eux, il n’y a pas de raisons légitimes d’être sceptique à l’égard des vaccins.
Ainsi, si quelqu’un décide de ne pas faire vacciner son enfant contre la Covid parce qu’il a été démontré que la vaccination n’aide pas à lutter contre la contagion ni la transmission, et que le risque d’effets secondaires graves, du moins pour les enfants, est plus important que le risque de maladie grave présenté par la Covid, il convient tout de même de trouver les raisons de ce choix dans l’une de ces onze déficiences mentales. Evidemment, la possibilité que les autorités se soient trompées et que la recommandation de vacciner les enfants et les nourrissons soit une erreur est exclue. Pour ces scientifiques, la vérité est une chose flexible qui dépend toujours de ce que les autorités disent à un moment donné.
Les intérêts financiers des fabricants ne sont pas pris en compte
Examinons l’exemple d’argument suivant avec lequel les médecins vaccinateurs ont plus de difficultés.
Les informations fournies par les laboratoires sur les vaccins sont motivées par des intérêts financiers.
La méfiance pathologique est identifiée comme la cause de ce scepticisme.
La difficulté vient du fait que l’argument est très complexe. Le montant et la fréquence des sanctions infligées aux entreprises pharmaceutiques pour des activités criminelles font davantage penser à la mafia qu’à des organisations auxquelles on confierait sans réserve sa santé.
Dans le cadre de la “stratégie de réfutation emphatique” propagée par la science de la manipulation, ce qui ne peut être nié doit d’abord être concédé, afin d’être ensuite entraîné dans une généralité plus vaste et dilué :
La méfiance à l’égard des autorités est parfois justifiée. Certaines personnes, par exemple, peuvent se méfier des vaccins parce que l’industrie pharmaceutique en tire profit. La société pharmaceutique Pfizer, par exemple, avait gagné 30 milliards d’euros avec son vaccin Covid en février 2022. Dans tous les secteurs, l’intérêt des entreprises privées est de gagner de l’argent avec leurs produits. Il est important de s’interroger de manière critique sur les pratiques des industriels.
L’argument se retourne alors contre les sceptiques :
Les profits ne se limitent pas aux entreprises pharmaceutiques. Certains activistes qui encouragent les gens à ne pas se faire vacciner font commerce d’autres produits et ont également une forte motivation financière.
Et ces produits ne font pas l’objet de contrôles indépendants. Concernant les vaccins au contraire, des scientifiques indépendants — c’est à dire qui ne sont soumis à aucune directive d’une entreprise — et des organisations non gouvernementales du monde entier évaluent leur sécurité et efficacité. En fait, ces scientifiques sont tenus de déclarer publiquement tout conflit d’intérêts, y compris les paiements financiers reçus.
Les informations fournies par ces experts indépendants constituent les meilleures recommandations disponibles en matière de vaccins.
Jitsuvax recommande donc de prétendre à tort que le scepticisme à l’égard de certains vaccins et la promotion d’autres produits (qu’une personne privée peut vendre) sont à mettre dans le même panier. Il est évident qu’un tel scénario ne s’applique qu’à une fraction insignifiante des publics se méfiant des vaccins. Sur la base de cette fausse équation, tous les sceptiques sont alors accusés d’avoir des intérêts financiers “importants”, ce qui est rarement le cas. Et lorsque c’est le cas, ces intérêts financiers sont des milliers ou des millions de fois plus faibles que ceux des entreprises pharmaceutiques. Au mieux, il s’agit alors de milliers d’euros ou de dollars, et non de plusieurs milliards.
On prétend également que les autorités sanitaires sont irréprochables et qu’il n’y a pas de corruption institutionnalisée qui pourrait être due aux portes tournantes entre les régulateurs et les entreprises pharmaceutiques, par lesquelles des hauts fonctionnaires font des allers-retours entre les deux mondes. En outre, le fait que les entreprises pharmaceutiques exigent d’être protégées par les gouvernements contre toutes demandes de dommages-intérêts et que les autorisations ne soient que des autorisations temporaires d’utilisation, assorties de dérogations à toutes les normes habituelles n’est apparemment pas un problème. Le fait que le ministre allemand de la santé, Karl Lauterbach, en qui nous sommes censés avoir une confiance inconditionnelle, ait à plusieurs reprises affirmé à tort que les vaccinations n’occasionnaient pas d’effets secondaires ne devrait pas non plus nous faire réfléchir, pas plus que le fait qu’il ait par le passé attiré l’attention sur lui en réalisant des études bidon pour des médicaments dangereux. Mais si cela nous donne à réfléchir, nous sommes qualifiés de “pathologiquement méfiants”.
Donc, alors que l’argument des sceptiques sur les conflits d’intérêts n’a pas besoin de ruses psychologiques et décrit une réalité sociale, le contre-argument proposé est basé sur d’abjects artifices sémantiques et psychologiques et ne donne que l’apparence de décrire des faits pertinents.
Un corps humain sans potentiel de guérison
Les différents niveaux du site web du projet sont remplis de ces représentations grossièrement déformées et fausses. Pour ne donner qu’un exemple supplémentaire, ces experts de la manipulation déclarent avec le plus grand sérieux et sans aucune réserve ce qui suit :
Certaines personnes rejettent la vaccination sur la base de la croyance injustifiée que le corps a un “potentiel naturel de guérison”.
Il faut être plus qu’étroit d’esprit pour penser sérieusement que le corps n’a pas le potentiel de se guérir soit d’une maladie ou d’une blessure. L’humanité aurait alors à peine réussi à survivre jusqu’à l’invention des vaccins, censés être les seuls à sauver des vies. Cependant, les auteurs attribuent à ceux qui pensent de manière aussi raisonnable toutes sortes de faiblesses ou de maladies mentales comme étant la cause de leurs mauvaises opinions.
En l’état actuel des connaissances, quiconque réfléchit de manière non dogmatique peut difficilement nier que pour de larges pans de la population, la confiance dans la capacité naturelle du corps à guérir est une alternative à la vaccination contre la Covid – une alternative qui mérite clairement d’être prise en compte, voire préférée. Par conséquent, un médecin devrait admettre ce fait au cours d’une discussion sur les vaccins, d’autant plus lorsqu’un patient exprime des inquiétudes à cet égard. Au lieu de cela, Betsch et son équipe de rechercheurs demanderaient aux médecins d’ignorer leur responsabilité médicale et de rejeter comme fausse, la croyance dans la capacité de guérison du corp humain.
Une récidiviste
Dr Betsch a également été coauteur d’une étude très douteuse publiée dans Preprint en novembre 2021, selon laquelle la crise de la Covid en Allemagne à l’époque était principalement causée par les personnes non vaccinées, une affirmation facilement acceptée par les politiciens et étayée par des statistiques falsifiées, qui s’est avérée par la suite comme étant grossièrement inexacte.
Les “scientifiques” qui se font payer par le gouvernement pour mettre au point d’abjectes fourberies psychologiques avec lesquelles le gouvernement peut manipuler les citoyens sont une honte pour la science. Et ils font beaucoup de tort à la démocratie.
Plus d’informations
Les membres de l’OMS adoptent une résolution sur la manipulation de l’opinion publique (lien vers un texte en allemand avec option de traduction automatique en français)
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Liens vers des textes en allemand avec option de traduction automatique en français:
La farce de la censure du Berliner Zeitung : La peur comme instrument d’alignement
Source : Lire l'article complet par Children's Health Defense Europe
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