Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Burst
7 septembre 2023 (LifeSiteNews) — En 2020, la Cour suprême du Mexique a rejeté la dépénalisation de l’avortement par une large marge, votant contre elle à quatre contre un. Dans une décision surprise rendue en septembre 2021, les juges ont voté à l’unanimité pour déclarer inconstitutionnelle une loi de Coahuila, un État du nord, qui imposait une peine de prison aux médecins pratiquant l’avortement, une décision qui s’appliquait à tout le Mexique. Le président de la Cour suprême, Arturo Zaldívar, a déclaré à l’époque : « Ici prend fin la criminalisation injuste des femmes ».
Malgré cela, des interdictions totales subsistaient dans la quasi-totalité des 32 États du Mexique, la plupart assorties d’exceptions étroites en cas de viol, de malformation ou de santé de la mère. La ville de Mexico a légalisé l’avortement sur demande au cours des trois premiers mois en 2007 ; trois autres États mexicains ont suivi en 2019. Cette tendance s’est poursuivie, douze États au total ayant dépénalisé l’avortement.
Le mercredi 6 septembre 2023, la Cour suprême du Mexique a rendu sa version de Roe v. Wade, en votant l’annulation des lois sur l’avortement dans tout le pays et la dépénalisation de l’avortement au Mexique. Selon la Cour, « la pénalisation de l’avortement par le Code pénal fédéral est inconstitutionnelle, car elle viole les droits humains des femmes et des personnes ayant la capacité de procréer ».
L’inclusion de l’expression « personnes ayant la capacité de procréer » — le langage des femmes qui s’identifient comme des hommes — montre à quel point la Cour est devenue gauchiste et à quel point les élites judiciaires sont en décalage par rapport à la population mexicaine.
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