par Mehdi Messaoudi
Dans une interview accordée ce samedi 2 septembre au média transalpin la Repubblica, l’ancien président du Conseil Italien Giuliano Amato a accusé la France d’être à l’origine de la destruction du vol 870 d’Itavia Airlines en 1980, dans une tentative d’assassinat du leader libyen Mouammar Kadhafi.
«Un plan avait été lancé pour frapper l’avion Mig dans lequel devait se trouver Kadhafi», souligne Giuliano Amato.
Et d’ajouter «Mais le dirigeant libyen a échappé au piège parce qu’il a été averti par l’ancien Premier ministre italien Bettino Craxi. L’Élysée doit désormais laver la honte qui pèse sur Paris». C’était le 27 juin 1980, quand un missile français avait provoqué le crash du vol 870 d’Itavia Airlines.
«Après 40 ans, les victimes innocentes n’ont pas obtenu justice. Pourquoi continuer à cacher la vérité ? Le moment est venu de faire la lumière sur ce terrible secret d’État. Macron pourrait le faire, et l’OTAN aussi», a-t-il poursuivi, estimant que «Tout celui qui connaît la vérité doit maintenant parler, au nom de la justice envers les familles des victimes et au nom de l’histoire. La version la plus crédible est celle de la responsabilité de l’armée de l’air française, avec la complicité des Américains. Le plan prévoyait de simuler un exercice de l’OTAN, une mise en scène permettant de faire passer l’attentat pour un accident involontaire».
Le vol 870 avait décollé de Bologne à destination de Palerme avec 81 personnes à bord. Mais une heure après le décollage, l’avion avait disparu des écrans radar. Quelques heures plus tard, l’épave de l’avion avait été découverte dans la mer Tyrrhénienne au large de l’île d’Ustica, près de la Sicile.
Les enquêteurs italiens tentent depuis des années de comprendre ce qui a conduit au crash. Plusieurs magistrats ont toujours affirmé que la vérité sur l’accident d’avion avait été cachée par le gouvernement italien, et les membres des services secrets. Dans cette affaire, quatre généraux de l’armée de l’air italienne et cinq autres personnes ont été inculpés et accusés de haute trahison et de parjure.
source : Algérie 54
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