par le Média en 4-4-2
Les «Lacs du Connemara» est une mélodie incontournable, elle trouve refuge chez les pianistes des bars et devient le passage attendu pour tous. Quelle que soit notre appréciation personnelle, il est indiscutable que cette chanson a acquis une stature dans le patrimoine culturel français. Elle demeure, telle une perle, aimée ou délaissée, et c’est le public qui, à la fin, détient la vérité, en accord avec l’adage de Molière.
Dans cette captivante analyse comparative signée par Etienne Guéreau, nous sommes entraînés à revisiter les chansons «Les Lacs du Connemara» et «Le Dernier jour du disco». À travers cette réflexion, une perspective intrigante émerge : Juliette aurait peut-être raté une opportunité de rester silencieuse.
Sur le plan technique, au-delà des répétitions, «Les Lacs du Connemara» dévoile une mélodie remarquable. La richesse de sa mélodie, l’ampleur de ses intervalles, et la virtuosité vocale de Sardou ne nécessitent pas de commentaires approfondis. Lisons simplement les analyses existantes pour découvrir la profondeur de «Les Lacs du Connemara».
Parallèlement, dans «Le Dernier jour du disco», l’angle technique s’avère tout aussi captivant. Des accords plaisants tissent une progression engageante, révélant une harmonie légère et accrocheuse. Mais au-delà de l’habillage formel, au-delà de l’onde superficielle, gît l’essentiel : le discours. La chanson s’érige en un hommage au disco, et son ancrage dans le temps est indiscutable.
Toutefois, une prudence s’impose. Le critique ne doit pas céder à l’anachronisme, car chaque production, même moderne, finira par prendre la teinte de son époque. Ce qui brille aujourd’hui peut être obsolète demain. La musique disco de Juliette Armanet est dansante et dynamique, mais son avenir reste à écrire, tandis que les classiques du disco persistants dans nos playlists demeurent intemporels. Pourtant, la hiérarchie qui émerge ne se limite pas à la modernité : critiquer la richesse du propos de Sardou ou son style scout est audacieux, surtout lorsque des éléments similaires se retrouvent dans les œuvres contemporaines.
Lorsque Juliette Armanet évoque la politique, elle frôle la ligne rouge. L’art ne devrait pas être catégorisé selon les inclinations politiques, et qualifier Sardou de «droite» réduit la richesse de son parcours. L’art transcende les frontières politiques. La nuance, la qualité et le respect devraient régner en maîtres, avant toute critique. Au lieu de tomber dans les pièges du politiquement correct, embrassons la diversité des pensées et des expressions.
Ainsi, en guise de conclusion, laissons Juliette Armanet méditer sur cette citation poétique canadienne de Blanche LaMontagne : «La jeunesse croit toujours aux moissons éternelles». La musique est un dialogue intemporel, où chaque note porte l’écho des âges passés et futurs.
source : Le Média en 4-4-2
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