Une finale en apothéose est attendue à l’US Open, qui débute lundi, entre Carlos Alcaraz et Novak Djokovic dont les affrontements déjà historiques sont encore rares, à l’inverse des duels entre Iga Swiatek et Coco Gauff, qui pourraient se croiser dès les quarts de finale.
Avant le dernier Grand Chelem de la saison, Djokovic mène 2-1 face à Alcaraz dans leurs duels lors des tournois majeurs cette année après avoir remporté l’Open d’Australie et Roland-Garros, où le jeune Espagnol de 20 ans, avait plié physiquement.
Mais ce dernier a marqué les esprits en surprenant le Serbe en finale de Wimbledon, où il était invaincu depuis sa défaite en quarts en 2017…
Le « Djoker » a depuis prouvé qu’il n’était pas encore prêt à abandonner la place aux jeunes, et à Alcaraz en particulier, en arrachant le trophée à Cincinnati, au terme d’une finale homérique de près de quatre heures.
« Carlos me pousse toujours dans mes retranchements. Et je pense que je lui fais la même chose. C’est pourquoi nous avons produit cette finale mémorable », relève le Serbe en estimant avoir joué ce jour-là à Cincy l’une des « meilleures » et « plus difficiles » finales au meilleur des trois manches de toute sa carrière.
Encore formidablement compétitif à 36 ans, Djokovic veut porter à 24 son nombre de titres en Grands Chelems (et ainsi égaler le record absolu de Margaret Court), sur le dur américain où il ne s’est imposé que trois fois.
« C’est un roc, mentalement »
Déjà incroyablement fort, Alcaraz vise un troisième Majeur, un deuxième à Flushing Meadows, où sa victoire l’an dernier, en finale face à Casper Ruud, lui avait permis de devenir le plus jeune no 1 mondial de l’histoire — en l’absence de Djokovic, non vacciné contre la COVID-19 et alors privé d’US Open par les autorités américaines.
Sûr de son propre tennis, Alcaraz considère que ce qu’il a le plus à apprendre de Djokovic, c’est sa force mentale.
« C’est un roc, mentalement. […] C’est probablement sa plus grande qualité et j’essaie de compléter mon propre jeu avec cet élément », indique le Murcien qui, fort de ses victoires à New York l’an dernier et à Wimbledon en juillet, se sent « plus mature sur le court ».
Et si le fait de défendre son titre lui crée une pression supplémentaire, il dit « essayer de ne pas y penser » et de se préparer exactement comme il l’avait fait l’an passé.
Ce que l’on pourrait voir, avant la finale rêvée, c’est une demie contre Daniil Medvedev, qui a lui aussi remporté à New York, en 2021, son premier — et unique à ce jour — titre du Grand Chelem.
Le Russe croit en ses chances de succès final, mais il reconnaît la domination actuelle de Djokovic et d’Alcaraz. Et il résume la situation dans une formule dont il a le secret : « À chaque tournoi, l’objectif de chacun des joueurs est d’essayer de les empêcher de s’affronter. »
Gauff pour une première ?
Dans le tableau féminin, la n° 1 mondiale, Iga Swiatek, pourrait bien retrouver sa meilleure ennemie Coco Gauff dès les quarts de finale. Mais si elle a remporté les sept premiers duels qui l’opposaient à Gauff, la Polonaise s’est inclinée lors de leur dernier match.
En demi-finale à Cincinnati, l’Américaine a été héroïque en défense et particulièrement relâchée pour se défaire de Swiatek, avant de remporter son troisième titre cette saison face à la Tchèque Muchova.
Mais la route vers le titre à l’US Open sera semée d’embuches. Celle qui sortira victorieuse de ce neuvième duel devra probablement se défaire de la n° 2 mondiale, Sabalenka, en finale, après qu’elle a écarté la Kazakhe Rybakina (4e) en demi-finale.
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