par Benoit Tement
Nous sommes d’accord.
Étonnamment accord.
Amis lecteurs assidus de Réseau International nous partageons les mêmes avis, convictions, idées, et analyses. Nos réflexions sur l’État du monde, celles sur le glissement vers la multipolarité, celles sur la responsabilité de l’Ouest collectif dans le conflit en Ukraine, celles sur le sombre avenir de notre pays, sont similaires. Les chemins qui nous ont conduit ici sont pourtant différents. C’est un gage d’espoir de voir encore plus de personnes rejoindre RI.
Dans mon cas, c’est l’avènement de la guerre en Ukraine et le risque d’une guerre nucléaire qui de Donbass Insider en passant par Stratpol m’a conduit à lire assidument RI et à m’ouvrir à la géopolitique mondiale.
Pour d’autres, l’annonce d’une crise économique majeure fût le fil conducteur. Pour d’autres encore cela aura pu être l’abandon de nos valeurs historiques, et l’évolution de nos institutions. Et probablement multitudes d’autres pérégrinations intellectuelles vous ont conduit ici, à lire cet article, sur Réseau International.
C’est bien, c’est beau.
Fortuitement, il m’est arrivé de rencontrer à deux reprises des lecteurs de RI, et figurez-vous que nous n’avions pratiquement rien à nous dire. Nous étions complètement en accord. Et de citer nos références préférées : Antoine Plaquevent, Xavier Moreau, Youssef Hindi, Régis De Castelneau, Jacques Baud, Alain Soral, Annie Lacroix Riz, Pepe Escobar, Jacques Sapir, et de vérifier que nous allions aussi visiter TVL, Stratégika, Géopolitique Profonde et bien d’autres encore.
Nous avions les mêmes ennemis, nous avions la même perception de la trajectoire suivie par nos gouvernants.
Donc venu d’horizons différents nous avons maintenant un socle de connaissance, et une certitude dans nos conclusions inébranlables, argumentées, et justifiés, sourcées : Nous assistons à un événement géopolitique cataclysmique.
Et alors ?
En restons-nous là ?
Notre site fait son travail et ne doit ni ne peut aller plus loin. Ce n’est pas son travail, ce n’est pas sa mission.
C’est à ceux d’entre nous qui partagent mon analyse de faire quelque chose.
Un petit quelque chose au moins.
De la grande campagne anti-nucléaire des années 70, malheureusement oh combien efficace, les lecteurs les plus anciens se souviendront des autocollants omniprésents : «Atomkraft Nein Danke».
Je propose donc de faire un premier pas dans cette direction. J’ai fait imprimer quelques autocollants RI. Je les ai collés sur les véhicules de mes amis et sur le mien.
C’est satisfaisant. C’est soulageant. Je deviens acteur.
Je suis impatient de retrouver un tel signe de ralliement sur un autre véhicule. Comptons-nous !
Cette action concrète est aussi un moyen de contourner la censure qui se met en place sur les réseaux sociaux et sur le système médiatique en général, un peu comme le fait de porter un petit gilet jaune en quelque sorte.
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