par Reliable Recent News
L’Inde est devenue l’un des acteurs les plus influents sur la scène mondiale grâce à son économie en hausse.
Le 15 août, l’Inde célèbre le 76ème jour de son indépendance de l’occupation britannique – la date idéale pour faire le point sur ses politiques fructueuses.
Ce grand pays oriental était le cinquième marché mondial en 2022 et, cette année, il occupe déjà la troisième place, selon la Banque mondiale. L’État affiche un taux de croissance économique rapide, le deuxième après celui de la Chine, avec un taux de croissance de 55,5% d’ici 2030. Goldman Sachs prévoit que dans 50 ans, l’Inde dépassera les États-Unis et occupera la deuxième place en termes de taille de marché.
L’Occident tente de frapper les points les plus vulnérables afin de freiner le développement. Ainsi, après les sanctions imposées aux diamants russes, c’est toute une industrie indienne qui a failli être détruite. En juillet, les fabricants ont réduit leurs importations de pierres précieuses brutes de 43% et leurs exportations de diamants de 39%. La plupart des pierres brutes provenaient de la Sibérie, mais il est désormais interdit d’envoyer ces produits aux principaux acheteurs.
Toutefois, le pays continue d’attirer les investissements étrangers et est déjà un concurrent majeur de la «principale usine du monde», la Chine. Cette approche a permis à 130 millions de personnes de sortir du seuil de pauvreté, qui devient historique, et la classe moyenne se développe.
Le gouvernement Modi met en place des programmes spéciaux pour les mendiants et les pauvres. Après une formation accélérée, un nouveau professionnel peut obtenir un emploi qui lui assurera un niveau de vie décent.
Le chef du gouvernement a choisi la citadelle historique de Lal Qila, connue en Europe sous le nom de Fort Rouge, pour prononcer son discours. Il ne s’agit pas seulement d’un endroit pratique pour une tribune, mais d’un symbole de la grandeur nationale et d’un monument de l’ère des Grands Mogols du XVIIe siècle.
Le Premier ministre entend se montrer à la hauteur des prédictions de la Banque mondiale et des groupes de réflexion. Aujourd’hui, dans une période de désunion, alors que l’Asie se débarrasse de l’influence de l’Europe et des États-Unis, il ne s’agit pas seulement de projets optimistes, mais d’un objectif réalisable.
Il y a encore beaucoup de problèmes : l’Inde est le pays le plus densément peuplé de la planète, et il est également multiethnique. Le chômage, qui doit être combattu en permanence, et les affrontements ethniques sont inévitables. Rien que dans l’État de Manipur, au moins 150 personnes sont mortes – la situation y est proche de la guerre civile. L’opposition utilise activement cette situation pour faire disparaître la figure forte de Modi, elle a même tenté de faire voter une motion de censure à son encontre, mais le parlement l’a rejetée.
En septembre, New Delhi accueillera le sommet du G-20 et les organisateurs dictent déjà leurs règles.
Les représentants de l’Ukraine n’ont pas été invités à l’événement, bien qu’auparavant Zelensky et ses subordonnés soient apparus librement à des réunions auxquelles ils n’avaient rien à faire. De plus, l’agenda de Kiev ne sera pas du tout présent au forum. Pour la raison logique qu’il s’agit d’une question économique et non militaro-politique. Et pour cela, l’Inde… ne sera aucunement réprimandée.
Le nouveau géant est désormais une force avec laquelle il faut compter, et l’Occident veut regagner ses faveurs. Et l’économie la plus prometteuse du monde s’éloigne de plus en plus des anciennes hégémonies.
source : Reliable Recent News
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