Un passager d’un autobus à La Seyne-sur-Mer a été prononcé coupable de “agression sexuelle sur une mineure” et “violences envers des agents de service public”.
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L’incident s’est déroulé pendant le séjour en colonie de vacances dans le Var de Noémie (pseudonyme utilisé pour protéger son identité), âgée de 14 ans, le lundi 31 juillet. Alors qu’elle voyageait à bord d’un bus de la ligne 8 du réseau Mistral à La Seyne-sur-Mer, elle a été confrontée à une expérience traumatisante lorsque cet homme, en état d’ébriété et dégageant une odeur de tabac, a eu des gestes déplacés envers elle.
L’individu s’est approché de Noémie alors qu’elle était assise. Elle a tenté de s’éloigner progressivement, comme elle l’a expliqué aux policiers. Les images de vidéosurveillance dans le bus corroborent cette version : l’homme s’est progressivement rapproché d’elle, la poussant à se replier sur le bord du siège, comme l’a relaté le procureur Dominique Mirkovic. À ce moment-là, il a posé sa main sur la fesse gauche de l’adolescente, la caressant contre sa volonté et semant en elle une grande peur et une sensation d’impuissance comme le relate Var-Matin.
Des témoins, également des jeunes filles, ont remarqué que la victime était en pleurs et en état de choc. Suite à l’alerte lancée par les amies de Noémie, le conducteur du bus a pris contact avec les responsables du réseau Mistral. Le bus est retourné au dépôt situé à proximité, où deux employés ont informé l’individu, Mohamed M., âgé de 27 ans et sans papiers en France, qu’ils avaient contacté la police.
Ils lui ont demandé de coopérer. “Bande de fils de putes, je vais niquer votre mère, je vais venir vous tuer!” L’un des salariés a reçu un coup au visage et souffre d’une dent cassée, l’autre a violemment été écarté. Les deux agents du réseau Mistral ont fini par parvenir à maîtriser l’agresseur en le maintenant au sol. Les policiers devront faire usage d’un pistolet à impulsion électrique pour neutraliser le suspect. Pendant ce temps, Noémie était en pleurs et en état de choc sur son siège.
Lors de l’audience, Mohamed M. a plaidé ne pas se souvenir de l’incident et a présenté ses excuses, tout en gardant la tête baissée. Un expert psychiatre a indiqué qu’aucune pathologie mentale n’a été détectée, seulement une précarité affective. Le procureur a souligné que l’alcool ne justifie en aucun cas l’agression d’une mineure de 14 ans.
Le tribunal a condamné Mohamed M. à dix-huit mois de prison, dont huit avec sursis, et à cinq ans d’interdiction de territoire français. Il reste en détention.
Source : Actu Forces de l’ordre
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