Ni bluff, ni préparation. On ourdit des menaces de guerre pile au moment où l’armée Nigérienne proclame l’installation d’un nouveau gouvernement avec de nouvelles élections, comme ça, ça permet de dire, après coup : « C’est parce qu’on a montré les muscles que la situation a été débloquée ! C’est nous qu’on est les plus fort !«
Bref, rien de bien glorieux.
Après, on va voir ce donnera la suite, mais sans un appui extérieur très lourd, difficile pour un pays de cette région de complètement prendre le dessus sur un autre (revoyez le cas du Haut-Karabagh, sans l’appuie de la Turquie, l’Azerbaïdjan n’aurait pas conquis grand chose…et le fait est qu’il n’a pas conquis toute l’Arménie non-plus).
Les cas Libyens, Ukrainiens et Syriens ainsi que le soutien perpétuel de l’oxydent à Boko Harram montrent bien que le seul moyen de faire tomber un pays autrement que par une grosse opération militaire montée par une grande puissance (ce que les USA ont fait en Afghanistan et en Irak en 2001-2002 et ce que la Russie fait à échelle plus prudente en Ukraine-de-l’est) c’est bien de le faire tomber de l’intérieur par une révolution de couleur plus ou moins entretenue de l’extérieur. Le Nigeria a beau être très peuplé (et depuis 14-18 et l’avènement de la guerre industrielle, on sait que le nombre n’est plus un atout si déterminant), ce sera difficile de mener (et surtout de gagner) une guerre ouverte face à une armée Nigérienne qui aura l’avantage de se battre sur son sol.
Éventuellement, ce que l’oxydent peut gagner à faire ici, c’est de semer un peu plus de chaos dans la région en guise de cadeau d’adieu avant que tous ces pays Africains ne se rallient aux BRICS et au vrai nouvel ordre mondial.
Une énième politique de la terre brulée.
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