par Francesca de Villasmundo
L’expert en économie, l’inénarrable ministre français Bruno Le Maire, auteur à ses temps perdus, bien nombreux au regard de son expertise insondable, de romans X, l’avait annoncé : l’économie russe allait être mise à genoux par les sanctions de l’Union européenne. Une annonce boomerang…
Des sanctions antirusses à l’effet boomerang sur l’économie européenne
Les sanctions contre la Russie fonctionnent si bien que les pertes pour les entreprises de l‘Union européenne se montent à plus de 100 milliards d’euros. Les pertes directes des entreprises européennes sur le marché russe s’élèvent à au moins 100 milliards d’euros depuis le début de la guerre en Ukraine, selon les informations du Financial Times. «Une enquête sur les rapports annuels et les états financiers de 2023 de 600 groupes européens montre que 176 entreprises ont subi des dépréciations d’actifs, des charges liées au change et d’autres dépenses ponctuelles à la suite de la vente, de la fermeture ou de la réduction des opérations russes», indique le journal économique et financier britannique.
«Le chiffre global n’inclut pas les impacts macroéconomiques indirects de la guerre tels que la hausse des coûts de l’énergie et des matières premières. Les secteurs avec les dépréciations et les charges les plus importantes sont les groupes pétroliers et gaziers, où seuls BP, Shell et TotalEnergies ont déclaré des charges combinées de 40,6 milliards de dollars», a déclaré le FT, ajoutant que les pertes ont été compensées par d’énormes bénéfices globaux dus à la hausse du pétrole et prix du gaz.
Les pertes des entreprises industrielles, dont les constructeurs automobiles, se sont élevées à 13,6 milliards d’euros. «Les entreprises financières, y compris les banques, les assureurs et les sociétés d’investissement, ont enregistré 17,5 milliards de dollars de dépréciations et autres charges».
Allemagne et France, une production industrielle en chute libre
Du côté du moteur économique de l’Union européenne, l’Allemagne, sa production industrielle est en baisse, pire que les estimations ne le prédisaient. La production industrielle allemande a chuté plus que prévu en juin. L’indice spécifique a marqué une baisse de 1,5% contre les -0,4% attendus et les -0,1% précédents. En rythme annuel, la baisse est de 1,83% contre le +0,1% enregistré en mai.
En France, pareillement, la production industrielle est en baisse. En juin, elle a enregistré une baisse de 0,9% par rapport à mai. C’est ce qu’a annoncé l’office français des statistiques. Le chiffre est pire que les attentes des économistes. Sur une base annuelle, il y a eu une baisse de 0,3%.
Mais, cette catastrophe économique alors que la Russie s’en sort bien mieux n’est qu’un ressenti. C’est comme pour la canicule actuelle, bien qu’asymptomatique, elle existe bel et bien selon nos thuriféraires de la pensée unique. Pareillement, les sanctions contre l’ours russe fonctionnent bel et bien, même si les indices économiques disent exactement le contraire…
«Et le mensonge [répété en boucle par les médias mainstream, serviles bras du pouvoir mondialiste] devenait vérité». (George Orwell, «1984»)
source : Médias-Presse-Info
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