Bien que CIVITAS présente des côtés quelque peu critiquables en termes d’intolérance ou d’excès idéologiques, son interdiction dans l’espace public pour des motifs spécieux, déraisonnables, excessifs et présentant eux-mêmes une intolérance marquée par l’iniquité, l’insupportable, voire la tyrannie d’un état dévoyant les grands principes de droit et de sauvegarde des libertés publiques, à commencer par celles garantissant le droit à l’expression, à la conscience, a la pensée et à l’édition occupant un rang particulièrement proéminent, tant dans la constitution de 1958 que dans le droit international et dont les instruments ont été ratifiés, par voie parlementaire.
Après CIVITAS, quelle structure dissidente subira le même sort sur la foi d’allégations peu pu prou identiques et qui auront reçues l’onction des plus hautes juridictions françaises, sonnant comme autorisation à persécution politique ?
La procédure de dissolution qui se réalisera par voie décrétale sous les auspices du ministère de la police d’état et qui frappera l’association de défense du catholicisme et de la souveraineté nationale marquera le début d’une campagne médiatique et politique visant à terrasser les oppositions sérieuses et réelles et dont le discours déplait aux gouvernements tyranniques de la république des cuistres et des jean-foutre de la pire engeance.
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