Dans un de ses derniers numéros, le journalleMonde reprend l ‘affaire Mamadou Cissé, ce jeune homme de 21 ans, tué par Hocine A. et s’indigne de la liberté provisoire accordée par le juge, à un homme de 83 ans, ne présentant aucun danger pour la société.
Le quotidien commente l’article de Jean-Pierre Fabre Bernadac paru dans Place d’Armes, « plus victime que coupable », ne retenant simplement que des mots choisis qui changent le sens de l’écrit, comme : la référence à une « immigration qui enfle tous les jours », et la désignation des jeunes qui occupaient le hall de son immeuble comme des « racailles ».
Aussi reprenons l’Article et voyons comment le journaliste du « Monde » tente de faire passer « Place d’Armes » pour une association sectaire et extrémiste.
D’abord aucune mention du trafic de drogue n’est révélée, à aucun moment n’est évoqué le calvaire du prévenu qui a pendant 9 ans enduré insultes et crachats de la part de ces jeunes drogués et alcoolisés qui occupaient le hall de l’immeuble.
Deuxièmement le journaliste fait croire que JP Fabre-Bernadac ne condamne pas l’ancien harki alors que celui-ci écrit : « tout meurtre est condamnable et Hocine A, 82 ans, ouvrier retraité, qui a tué d’une balle Mahamadou Cissé, 21 ans, est condamnable ».
Troisièmement l’auteur note que JP Fabre-Bernadac parle des jeunes en les qualifiant de « racailles » mais ce terme ne concerne que ceux qui le martyrisaient et qui d’ailleurs auraient dû tomber pour injures sous le coup de la loi.
Quatrièmement aucune allusion au fait que l’article de JP F-B condamne en premier l’Etat pour son laxisme : « Neuf ans qu’il attendait que les autorités fassent quelque chose, neuf ans qu’il attendait que l’on recadre certains adolescents et que d’autres soient envoyés derrière les barreaux, mais jamais un policier n’est venu le soutenir en faisant cesser ces malveillances ». Si le président de « Place d’Armes » parle d’Hocine comme une victime c’est parce que ‘État a laissé pourrir une situation qui avec les années ne pouvaient que devenir explosive.
Tout est très clair dans l’article de Place d’Armes, mais le quotidien a préféré relever des expressions qui pouvaient être « à charge ». Pour ce journaleux, Hocine n’a aucune excuse ; les injures continuelles envers un ancien combattant, le dévouement d’un algérien à la France, le grand âge, la solitude dans ces cités gangrénées par la drogue, son casier judiciaire vierge, tout cela n’a aucun intérêt. En effet, ces éléments à décharge ne font pas partie de la culture du « Monde », surtout quand il s’agit d’un ancien combattant, qui plus est un harki.
Source : Place d’Armes
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