par Edouard Husson
Toute personnalité d’opposition devrait se lever le matin en pensant : combien de temps encore devrons-nous subir Emmanuel Macron ? Tout parlementaire devrait, tel un moderne Caton, finit systématiquement ses discours en déclarant : «Macron doit partir !». L’actualité nous apporte tous les jours la preuve que rien ne peut changer sans le remplacement du Président. Caton l’Ancien ne cessait de répéter aux sénateurs romains : «Carthago delenda est !» – Il faut détruire Carthage !». Nous devons inculquer une maxime simple à nos politiques : «Macron doit partir !»
Désespérante actualité ! Macron, Macron, encore Macron !
Le cartel de la presse subventionnée nous annoncé déjà qu’Emmanuel Macron inaugurera, le 19 octobre prochain, la cité de la francophonie à Villers-Cotterêts. Projet dispendieux d’un pharaon décadent qui provoque le recul de l’influence française dans le monde entier mais annonce déjà sa fierté à présider un sommet de la francophonie dans ladite cité en 2024. Oubliée la façon dont la France est ridiculisée au Niger, qui interdit l’exportation d’uranium vers notre pays ?
Que dites-vous ? Je n’y suis pas ? Emmanuel Macron revient d’une tournée en Océanie où il a dénoncé les «nouveaux impérialismes» ! Non ! Il est allé constater que la France néglige sa présence sur tous les océans du globe et oublie de protéger son immense domaine maritime, qui devrait être la source de notre puissance dans le grand basculement géopolitique actuel.
Allez, zappons… pour voir encore Macron. Toute honte bue, notre fasciste gris favori annonce la possibilité d’un recours au 49.3 pour faire passer une loi sur l’immigration. On m’informe que l’opposition est en vacances. Il faut dire que lorsqu’on a laissé passer le 49.3 sur les retraites, on est prêt à d’autres capitulations.
Un seul grand remplacement à discuter. Celui de Macron !
Tournez autour du pot tant que vous voulez. Le père de toutes les difficultés françaises s’appelle Emmanuel Macron. Si vous prenez l’action politique au sérieux, vous ne pouvez avoir qu’une priorité : imaginer un retour au libre jeu des institutions. Forcer Emmanuel Macron à prendre ses responsabilités, en remettant son mandat aux Français.
L’immigration incontrôlée vous inquiète ? Et même vous avez des cauchemars en imaginant un «grand remplacement» ? Vous n’aimez pas la fédéralisation constante de l’Europe ? Vous pensez-même qu’un Frexit, même partiel, devient essentiel ? Vous déplorez le recul des libertés publiques et privées ? En particulier vous constatez que la dictature sanitaire de la période COVID a créé un dernier précédent ? Vous détestez l’écologie punitive. Et vous jugez que la notion de «changement climatique» est un prétexte à contrôler toujours plus les gens ? Vous ne cessez de pester contre le socialisme omniprésent, qui entrave votre activité d’entrepreneur ? Vous aimeriez une baisse drastique de la fiscalité ?
Cessez de déplorer l’inflation législative et les dépenses publiques ! Comprenez que le mondialisme est un ennemi abstrait ! Au lieu de vous en prendre à des ennemis lointains et à des bureaucraties insaisissables, au lieu de déplorer la fatalité d’un «grand remplacement», faites de la politique ! Les institutions de la Ve République s’usent de ne pas être utilisées.
Il n’y a qu’un grand remplacement à avoir en tête et, celui-là nous pouvons le mettre en branle : c’est celui du président Macron. Tant qu’il sera en place, le moulin à déplorations tournera en vain.
source : Le Courrier des Stratèges
Adblock test (Why?)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International