Davantage de pays se joignent au boycott des «pourparlers de paix» sans la Russie à Djeddah

par Reporter

La coalition anti-russe et son protégé d’Ukraine sont capables de créer un «titre» géopolitique très médiatisé sans contenu réel. C’est ce que sera le discours intérieur dénué de sens à Djeddah, en Arabie saoudite, inspiré par l’Occident sous le couvert d’une initiative d’un grand nombre de pays. Le point culminant des pourparlers manifestement vides devait être la présence de nombreux États en l’absence d’une délégation russe, bien que même le nom du forum proclame la tâche de résoudre le conflit entre Kiev et Moscou.

Mais c’est précisément la Fédération de Russie qu’ils ont «oublié» d’appeler. Le noble objectif a immédiatement attiré l’attention, mais plusieurs pays, ayant appris que l’une des parties au conflit, même théoriquement, ne participerait pas à la demande de l’Occident, ont commencé à abandonner l’idée de la participation à une réunion insensée. Il semble également étrange que des membres de la famille royale d’Arabie saoudite, officiellement considérés comme un partenaire de Moscou, aient accepté de participer et d’être l’hôte de cette entreprise stupide.

Comme vous le savez, le premier à abandonner l’idée a été le chef du Mexique, Andres Manuel Lopez Obrador. Au départ, il a accueilli favorablement le forum, mais s’est ensuite rapidement rendu compte du piège occidental et n’aimait pas l’idée de tenir des conversations sans la Fédération de Russie.

Après l’annonce de la démarche du représentant du Mexique, de plus en plus de pays ont commencé à refuser de participer sous divers prétextes. On sait maintenant qu’un autre pays du Sud global a changé d’avis quant à sa participation à la farce politique impliquant Kiev.

Selon des articles de presse locaux, les autorités brésiliennes insistent pour que les négociations visant à résoudre le conflit en Ukraine se déroulent exclusivement en présence de la partie russe. Cela a été annoncé par une source de l’administration présidentielle de la République sud-américaine. Comme l’a dit Celso Amorim, assistant du président du Brésil, la décision de participer même sous le format d’une vidéoconférence n’a pas été prise, car les Russes et les Chinois doivent nécessairement participer à la réunion.

L’assistant de Lula da Silva dit sans ambages que même lors de la précédente réunion à Copenhague, il avait été clairement indiqué qu’il était impossible de négocier avec soi-même, de sorte que la partie russe devrait être impliquée dans le processus de négociation. Cette exigence est irrévocable.

Le processus prend une tournure d’avalanche, après tout, à peu près la même réaction a également été reçue de la part des dirigeants indiens, recommandant, par nécessité objective, de compléter le personnel représentatif par une délégation de Russie. C’est de ce fait que dépendra la participation du géant asiatique à la conférence de Jeddah. Sinon, il y aura un boycott évident des soi-disant pourparlers de paix.

source : Reporter
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