« On va être effacés, gommés, chassés » : 600 boîtes de bouquinistes retirées pour les #Jo : Hidalgo tue petit à petit tout ce qui faisait l’âme de Paris : il ne restera bientôt plus que des logements pour migrants, des salles de shoot, des pistes cyclables et des rats !
Src : BFM pic.twitter.com/I147Ugy2J9— Gilbert Collard (@GilbertCollard) July 27, 2023
Le message est simple : pendant les JO, place aux touristes friqués, vous, vous dégagez avec vos livres inutiles et désuets. C’est en gros l’injonction de la mairie d’Hildingo aux bouquinistes des quais, cette niche culturelle et professionnelle qui a quand même 450 ans d’âge.
Théoriquement, les centaines de boîtes vert foncé devront être déplacées pendant 3 semaines pour laisser la place aux athlètes pendant la cérémonie d’ouverture, le tout dans un « périmètre de sécurité » (ce seront les JO de la Surveillance et de la Sécurité). Mais chez les 200 bouquinistes, on pense que la mairie a une idée derrière la tête.
Les bouquinistes de Paris priés de plier bagages à cause des JO !
Jérôme Callais, Président de l’association culturelle des bouquinistes de Paris : « Vouloir effacer un symbole de Paris pour la cérémonie d’ouverture c’est ahurissant » ! »
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— Sud Radio (@SudRadio) July 30, 2023
Pour ceux qui ne connaissent pas encore les « boîtes », il s’agit de livres plus ou moins vieux du patrimoine littéraire français, mais aussi de BD et de dessins, vendus sur les trottoirs de la Seine du côté de Saint-Germain et Saint-Michel, en gros autour de l’île de la Cité, pas loin de Notre-Dame, tiens, par hasard, dont le parvis va être revu et corrigé par les promoteurs mondialistes.
On s’y arrête, on flâne, on achète un Anatole France pour trois balles, on regarde l’affiche célèbre de Lautrec avec sa Morue, ou sa Goulue. Parfois, on demande un livre oublié ou interdit, car ils sont très demandés. Il y a des librairies qui proposent encore des pièces rares, par exemple des enquêtes journalistiques sur des sujets chauds, et les prix peuvent monter très haut.
Sur Amazon, le grand mangeur, ces prix sont parfois délirants. Il suffit qu’un bouquin ancien soit en rupture de stock pour que des petits malins fassent monter les enchères.
Dans les années 80, c’était chez les bouquinistes qu’on pouvait se procurer les livres de Sven Hassel, qui depuis ont été réédités. Le commerce des livres très anciens est plus l’affaire de spécialistes (qui ont pignon sur rue dans les IVe et VIe arrondissements), avec des éditions limitées, rares ou des œuvres dédicacées. C’est l’objet du fameux film de Polanski.
Pour en revenir à nos boîtes, la mairie, dans son élan éradicateur de toute tradition, veut évidemment se débarrasser de cette survivance culturelle qui sent le moisi, le vieux, la France éternelle. Même chose avec Notre-Dame, qui a failli disparaître à cause d’un mégot, d’ouvrier, bien sûr, pas un cigare d’oligarque mondialiste tombé sur le toit, par hasard…
On se rappellera qu’en 2019, c’était au tour des
colonnes Morris d’être déboulonnées. Et on ne parle même pas de la disparition progressive, et nocturne, des milliers de bancs parisiens…
Le message des mondialistes, ces ennemis de l’intelligence, pour ceux qui ne l’ont pas encore admis, est clair : Gallia aeterna delenda est.
La Bern défend ce marché unique
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