C’est bien connu, depuis sa création, Québec solidaire (QS) a toujours aspirer à présenter une parité de sexe entre les divers candidats se présentant à une élection générale au Québec. Ce n’est donc pas surprenant si QS occupe les manchettes par les temps qui courent suite au départ de la députée caquiste de Jean-Talon, Joëlle Boutin, entraînant de facto la tenue d’une élection partielle dans le comté de la Capitale nationale.
Dans cette foulée, Ruba Ghazal, candidate pour succéder à Manon Massé, propose rien de moins de réserver 100% des nouvelles circonscriptions gagnables pour des candidatures féminines lors des prochaines élections générales. Bref, elle souhaite que «toutes les nouvelles circonscriptions où on a des chances de gagner soient représentées par des femmes». Enfin, «Un caucus qui n’est pas paritaire, ce n’est pas démocratique, puisqu’il représente mal la société», fait valoir Mme Ghazal.
Personne n’est contre la vertu. Toutefois, je suis plutôt d’avis que les électeurs de Jean-Talon choisiront le ou la candidate ayant les meilleures compétences pour les représenter, et ce, indépendamment du fait que ce soit un homme ou une femme. Conséquemment, QS donne un grand coup d’épée dans l’eau en investissant autant d’énergie dans l’atteinte de la parité au sein du caucus du parti.
Pourtant, de nombreux dossiers sont bloqués chez les membres de QS, dont celui de son option souverainiste, un dossier qui est traité avec prudence et qui aurait nettement plus d’impact sur la scène politique québécoise que la parité… En attendant, peut-être serait-il pertinent de se rappeler la phrase mémorable de l’ex co-chef de QS, Amir Khadir, «L’indépendance si nécessaire mas pas nécessairement l’indépendance».
Mme Chantal (suite)
En guise de rappel, une enseignante du primaire, surnommée «Mme Chantal», a été prise en flagrant délit de voie de fait et d’intimidation envers ses élèves. Il appartient maintenant au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) de déterminer si les preuves sont suffisantes pour porter des accusations au criminel.
À l’origine de cette histoire scandaleuse, rappelons que le parent d’un jeune garçon qui revenait de l’école en pleurs a décidé au printemps dernier de placer un enregistreur dans le sac de son enfant. Obtenu par les médias, l’enregistrement permet d’entendre clairement l’enseignante qui hurle sur les élèves de sa classe de première année primaire de l’école des Grands-Vents, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, dans les Laurentides. «Toi, écrase! Ton comportement m’énerve! Pis toi, aussi! J’en peux pus!», peut-on l’entendre crier sur l’enregistrement. Depuis lors, l’enseignante a été suspendue.
À mon avis, il m’apparaît évident que Mme Chantal a dépassé outrageusement les bornes de l’autorité qu’une enseignante ou un enseignant peut exercer auprès de ses élèves en vidant son fiel méprisable sur des jeunes vulnérables de première année du primaire dont la plupart sont sûrement demeurés marqués psychologiquement par le vocabulaire acrimonieux de l’enseignante.
Conséquemment, Mme Chantal doit répondre des accusations portées contre elles au criminel… C’est une simple question d’abdication des règles élémentaires de déontologie attachées à sa fonction d’enseignante.
Henri Marineau. Québec
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