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Né à San Francisco en 1940, Bruce Lee grandit à Hong Kong et connaît très tôt la célébrité en tant qu’enfant acteur, grâce à son père, célèbre chanteur d’opéra cantonais.
À 18 ans, il poursuit ses études aux États-Unis avant d’enseigner les arts martiaux pendant la décennie suivante, puis d’obtenir ses premiers rôles à Hollywood, notamment celui de Kato dans la série télévisée Le Frelon vert.
Ce n’est qu’à son retour à Hong Kong qu’il décroche son premier rôle principal dans le film d’arts martiaux The Big Boss (1971), qui le rend célèbre en Asie.
L’année suivante, La Fureur de vaincre et La Fureur du dragon, établiront sa notoriété d’implacable combattant.
Le 20 juillet 1973, l’acteur, qui venait d’achever le tournage de son quatrième film, Opération Dragon, et en terminait un cinquième, est terrassé par un œdème cérébral, attribué à une réaction à des analgésiques.
Le cinéaste Aaron Han Joon Magnan-Park, qui a donné des cours sur les films de Bruce Lee à l’université de Hong Kong, estime que l’acteur véhiculait une identité chinoise qui transcendait les frontières.
« Je qualifierais Bruce Lee de parangon de la réussite sinophone en matière de « soft power » avec des caractéristiques hongkongaises », a-t-il déclaré à l’AFP.
À Hollywood, son image allait à l’encontre des stéréotypes racistes, qui faisaient des hommes asiatiques, soit des serviteurs, soit des méchants.
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L’une des scènes de combat les plus emblématiques de Bruce Lee, dans La Fureur du dragon, en 1972, avec Chuck Norris, alors champion du monde de Karaté
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