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Ce mardi matin, sept fonctionnaires ont été placés en garde à vue suite aux nuits d’émeutes qui ont secoué Marseille il y a deux semaines. Ils ont été convoqués dans les locaux de l’IGPN pour répondre aux accusations de violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique.
Cette enquête a été ouverte le 5 juillet, après l’hospitalisation d’Hedi, âgé de 22 ans, qui avait été agressé lors de la nuit du 1er au 2 juillet, cours Lieutaud. Selon les informations de La Provence, le jeune homme a déclaré avoir été la cible d’un tir de « flash-ball », suivi d’une violente agression perpétrée par un groupe de personnes qu’il a identifié comme étant des membres de la Brigade Anti-Criminalité (BAC).
Après avoir été plongé dans un coma pendant plusieurs heures, Hedi a finalement repris connaissance, mais il souffre toujours d’un grave traumatisme crânien et de nombreuses blessures. Les enquêtes sont toujours en cours, sous la supervision du magistrat instructeur, selon les déclarations du parquet de Marseille.
En milieu d’après-midi, l’un des policiers a été libéré, faute de charges retenues contre lui. Cependant, les auditions se poursuivent pour les six autres fonctionnaires de police impliqués, dont trois appartenant à la BAC sud et trois autres à la BAC centre, dont un officier.
Source : Actu Forces de l’ordre
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