par le général Dominique Delawarde
Le président français qui évoquait la faiblesse de la Russie et de son adversaire Poutine au sommet de l’OTAN de Vilnius, il y a trois jours, (le temps joue en faveur de l’Ukraine parce que des signes de division apparaissent en Russie), montre clairement à la planète entière la force du soutien dont il dispose en France .
Un président hué sur les Champs-Élysées pour le défilé militaire de la fête nationale, pourtant «protégé» par des milliers de policiers, c’est l’image qui restera unique dans l’histoire de notre pays et surtout, malheureusement, une image qui a fait la une des journaux du monde entier tant francophones, qu’anglophones. Tout cela augure mal de la grande fête des JO 2024 à Paris.
Pour le monde francophone, y compris africain :
• https://www.youtube.com/watch?v=1wQUPPHvqzw
et, pour le monde anglophone : «Macron booed during Bastille Day».
Le président Poutine doit bien rigoler. Avec une telle «unanimité» nationale, qui est à peu près la même dans les autres grands pays de l’OTAN (USA, UK, Allemagne), l’Organisation Atlantiste ne représente plus un adversaire vraiment sérieux pour la Russie. Vilnius a bien montré que l’Union du camp atlantiste, de plus en plus inquiet, ne représentait qu’une addition de faiblesses.
Le chat russe va donc continuer à jouer avec la souris blessée atlantiste qui cherche à se sortir de la mauvaise affaire dans laquelle elle s’est engagée et qui cherche à se rassurer en multipliant les sommets et en réitérant sa détermination à gagner. Le chat (Ours ?) russe prendra tout son temps avant d’achever sa victime. C’est très probablement l’affaiblissement-effondrement économique d’une des deux parties qui mettra, comme en 1990, un terme à cette guerre OTAN-Russie. À chacun d’imaginer lequel sera le perdant dans les conditions que nous connaissons.
Les quelques macronolâtres jusqu’au boutistes, journalistes et responsables politiques (et militaires), qui continuent à soutenir leur idole, devraient commencer à se poser de sérieuses questions. Le président français devra-t-il resté «confiné» jusqu’à la fin de son mandat pour échapper à la vindicte populaire, ce qui peut être dangereux pour la santé ? Devra-t-il se signer des autorisations de sortie dans des cercles géographiques limités, comme au bon vieux temps de la Covid ?
Dominique Delawarde
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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